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 DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN.

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MAJOR E LONGINQUO REVERENTIA
C. Diane Deulceux
C. Diane Deulceux
◗ HIBOUX : 184 ◗ REVELATEUR : DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. Tumblr_n4uu5gmiOw1s8jdsxo5_250
◗ PSEUDO : ARTHUR DE NOBLECOURT./WR∆TH./LOLA. ◗ CREDITS : CRIPSOW. TUMBLR.
◗ SANG : SANG-BLEU (DUCHÉ DE WALLONIE).
◗ PENSINE : ÉLECTRON LIBRE REDOUTABLE AU FLEURET, À LA RHÉTORIQUE ET AUX DUELS.

CARTE CHOCOGRENOUILLE
◗ LIENS:

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MessageSujet: DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN.   DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. EmptyVen 1 Nov - 14:50


cornélia diane deulceux



Le protocole
Diane, tu ne la vois pas.
Et quand tu la vois, Diane, c'est l'ombre, la silhouette, la personne constamment derrière de. On la voit rarement sans le Dauphin de France Marien Leblois, toujours à vouloir le protéger, cœur généreux et loyal sur la main. Tu la vois en train de regarder, méfiante, autour d'elle ; tu la vois en train de faire la moue à une remarque de son royal protégé. Tu la vois et tu te rappelles qu'elle vient de là-bas, entre la France et ailleurs, d'une famille puissante mais discrète, une famille que certains considèrent vulgaire et trop trop pour leur propre bien.
Diane, tu ne la regardes pas.
Et quand tu la regardes, tu vois son sourire joueur, son air un peu toujours dans ses pensées, ailleurs, loin de toi, loin de tout, près du cœur. Un cœur sauvage, énorme, qui l'étouffe jusque dans la gorge. On la connait pour ses amours étriqués, ses rires trop forts, ses blagues vaseuses et de mauvais goût. Tu te souviens l'avoir vue avec sa robe trop courte à la dernière fête. Elle avait l'air à l'aise malgré les regards réprobateurs de certains. Tu te souviens son air horrifié quand tu as osé lui demander son dernier macaron. Tu te souviens aussi vaguement du grand rire qu'elle a laissé échappé quand elle a gagné le concours de gastronomie l'année dernière.
Diane, tu la détailles pas.
Et si tu le fais, tu vois ses membres qui tremblent d'inquiétude pour sa famille royale chérie ; son regard un peu triste, languide vers le Prince ; tu vois son air ennuyé qui s'endort les yeux ouverts en cours ; tu vois sa détermination avec son fleuret dans la main. Tu vois qu'elle est triste et dans ses pensées, toujours à sourire quand on lui parle et toujours à s'ennuyer quand elle est seule.
Et Diane, tu la provoques pas.
Et si tu le fais, adieu.



I could die for you. But I couldn't, and wouldn 't, live for you.

NOM, PRÉNOM(S)Cornélia. Cornélia. Sans jamais vraiment comprendre pourquoi, la jeune femme a toujours détesté ce prénom – sans doute, tout simplement, car c'était le sien. Dès qu'elle a été en âge d'élever la voix, elle a crié à qui voulait l'entendre qu'elle voulait qu'on l'appelle Diane. Diane, comme la déesse de la chasse romaine. Diane, que l'on associe à la force, à la Lune, à la nuit – que des notions qu'appréciait la Diane à cinq ans, et encore celle d'aujourd'hui. Elle n'accepte son premier prénom que de la bouche des professeurs et aujourd'hui, n'utilise plus que Diane comme prénom. Son nom de famille, quant à lui, est synonyme de fierté pour la jeune femme. Elle voue un amour irrépressible pour tout membre de sa famille, de près ou de loin ; portez le nom de Deulceux et elle vous a déjà dans son cœur. Les Deulceux sont la famille ducale de Wallonie ; elle tient ce nom – et cet héritage précieux – de son père, frère cadet de sa tante la duchesse. Sa mère, quant à elle, est la sœur du duc d'Auvergne. AGE, NAISSANCE ☞ Diane est né le six août 1991 au chef-lieu du duché de Wallonie : à Namur où sa famille vit depuis toujours. A vingt-deux ans, elle est la seule et unique descendante de l'union Deulceux-Buffenoir et ne tardera certainement pas à se faire arranger un mariage avec un quelconque héritier sorcier de sang-bleu. NATIONALITÉ ☞ La nationalité des Deulceux a toujours porté et à confusion, et à scandale. Effectivement si, concrètement, ils sont français – comment être une famille ducale autrement ? –, leur position géographique et l'entrain des moldus à rattacher cette région à un état voisin a toujours confondu les esprits. Il n'est pas sans douter que Diane a des origines belges mais elle reste, sur le papier, entièrement et irrémédiablement française. La lancer sur le sujets, c'est s'attirer ses foudres. ASCENDANCE ☞ Sans surprise, Diane est venue au monde avec un avantage considérable : un sang-bleu, un sang-pur depuis des temps immémoriaux. La question lui semble tellement idiote, désormais, qu'elle s'offense presque quand on ose lui demander. Son nom l'indique bien, non ? TITRE ☞ Comme dit, la famille Deulceux est la famille ducale de Wallonie. Malheureusement pour elle, Diane est issue de la branche cadette et n'a aucun droit sur le duché, son cousin et sa cousine étant avant elle sur la liste. De par sa mère, aussi, Diane est apparentée à la famille ducale d'Auvergne. ANNÉE D’ÉTUDE ET CURSUS ☞ Diane entame sa huitième et dernière année à l'école, avec une petite mélancolie de devoir la quitter après tout de même. Elle a choisi le cursus de maîtrise de la magie, sans surprise aucune, dans l'optique de devenir Aubin. RESPONSABILITÉS, ACTIVITÉS PARASCOLAIRES ☞ Malgré son emploi du temps plus que chargé, Diane a dégoté quelques horaires pour pratiquer l'escrime. Même si elle est royaliste jusqu'au bout des ongles et que son père s'étrangle à chaque fois qu'il la voit avec un fleuret, elle doit avouer qu'elle adore ce sport moldu qui lui fait revivre mille et une batailles imaginaires. Elle fait aussi partie de l'obédience des Onze depuis sa quatrième année et, avec le temps, a même réussi à trouver une place au Conseil de l'obédience. PATRONUS ☞ Le gardien, le meilleur ami, le loyal, le fidèle, celui qui aime inconditionnellement : c'est bel et bien un chien que invoque Diane comme patronus. Pas n'importe quel chien ; comme pour corroborer avec la connotation de son prénom, le canin a précisément la forme d'un Braque de Weimar à poil long : un chien de chasse donc.


impulsive ☪️ mauvaise perdante ☪️ loyale à décès ☪️ butée ☪️ courageuse ☪️ trop franche ☪️ juste ☪️ vindicative.



Dorures et Ornements
LES VALISES:
À ouvrir les valises de Diane, on la retrouve partout. Chaque élément, chaque petit détail, la rappelle : on dirait plus un miroir qu'une malle. Déjà, parlons de sa manufacture. C'est une belle malle en bois de séquoia géant, issu de la terre wallonne de ses origines. Elle est marquetée aux armes des familles Deulceux et Buffenoir : une lignée de corbeaux et un hérisson. En ouvrant l'objet, les animaux prennent grand plaisir à frissonner, battre des ailes et sortir les pics, par péché de fierté peut-être.
À l'intérieur, tout est rangé n'importe comment. Si, au début de l'année, l'intérieur de la valise semble plutôt ordonné, ce n'est que grâce à la patience et la servitude de sa dame de chambre ; autant dire que, d'ici juin, c'est le cataclysme à l'intérieur. Pourtant, par quelque magie dont elle est la seule à connaître le secret, Diane peut vous dire précisément ce qui se trouve dans sa malle ou ce qui se trouve sous son lit. Ainsi, elle est devenue reine dans les sorts de toilette et de lissage.
En plus d'un nombre incalculables de robe d'uniforme et, surtout, de soirées (car on ne peut porter deux fois la même robe à deux soirées distinctes), Diane garde précieusement un collier qu'elle a hérité de sa mère. Comme toute Buffenoir, elle considère énormément ce bijou, synonyme de fierté pour sa famille et de rattachement aux traditions pour les autres. Elle ne le porte pourtant jamais même si il reste son grigris personnel.
Elle a aussi un stock conséquent de Rapeltout, vu son caractère un peu frivole et tête-en-l'air qui, sans surprise, ne lui servent à rien. À vrai dire, ils ont constamment une couleur écarlate mais elle reste incapable, à chaque fois, de se souvenir de ce qu'elle a oublié.
Diane conserve aussi précieusement dans sa malle son fleuret d'escrime avec, de paire, sa baguette. Celle-ci a été taillée dans du bois de romarin avec, en son sein, une dent en poudre de troll. Oui, dit comme ça, ce n'est pas très onéreux mais Diane reste fière de son artefact, fidèle et puissante, qui ne lui a jamais fait défaut en cours ou en duel. Longue de trente centimètres virgule quatre, c'est peut-être l'un des seuls éléments – avec son fleuret – duquel elle prend réellement soin : brillante, lustrée et vernie, sa baguette est aussi maniable et rapide. On retrouve le blason des Deulceux à sa base.
Elle a aussi quelques livres, notamment des romances à l'eau de rose qu'elle niera toujours posséder si on lui fait la remarque. Entre les pages de ces livres, il y a des fleurs séchées, des photos, des tickets de tout et n'importe quoi : Diane est une collectionneuse.
Et enfin, il y a Roger. Roger, c'est la petite salamandre qu'elle se trimballe partout dans un vivarium extensible à l'envi par un coup de baguette. Roger est une salamandre de feu adorable qui passe les trois quarts de son temps à se prélasser dans un petit feu non dangereux du coin de son vivarium et qui a grand plaisir à terroriser tout le monde en laissant échapper des étincelles – sauf Diane qui rigole grassement à chaque fois, bien entendu.

BEAUXBÂTONS:
Diane ne savait pas trop à quoi elle s'attendait en arrivant à Beauxbâtons. Oh, évidemment, tout le monde lui avait parlé du fantastique château et de ses environs mais, comme toujours, elle avait préféré ignorer les contes et les histoires pour se concentrer sur l'idée qu'elle allait se faire elle-même. Concrètement, Diane aime son école. C'est une bonne école, intéressante et même si l'étiquette y est parfois un peu rude pour son caractère très expansif et sans doute un peu trop libre. Il en faut beaucoup pour motiver et garder l'attention de Diane ; toutefois, l'escrime qu'elle pratique à côté des cours et les amitiés qu'elle a développé avec le temps lui permettent de tenir le coup. Elle n'aime pas trop passer trop de temps en cours théorique mais son choix de parcours lui laisse de nombreuses heures, bénéfiques pour sa psyché, de pratique. Elle est très motivée pour tout ce qui concerne les sports et les activités qui nécessitent sortilèges et combats. Elle sait que, pour devenir Aubin, elle doit se faire remarquer ainsi bosse-t-elle dur et, depuis sa troisième année, conserve la moyenne respectable de Honorable. Tous les ans, elle participe au concours de gastronomie et elle a remporté le prix de l'année dernière, à sa grande joie (gourmande comme elle est, elle a vite compris qu'elle ne pouvait compter que sur elle pour cuisiner les pâtisseries de ses rêves et la cuisine - des desserts - a toujours été une passion pour elle).
Diane retire une grande fierté d'étudier sur les bancs de Beauxbâtons et fait de son mieux pour avoir les meilleures notes possibles sans négliger sa passion de l'escrime et l'obédience des Onze dont, désormais, elle fait partie du Conseil. Elle a réussi à trouver un juste milieu entre amusement et sérieux même si, pour être franc, elle a tendance à plus se laisser entraîner vers le premier.

ACTUALITÉ POLITIQUE:
La politique, Diane est née dedans, alors même qu'on l'affublait encore de l'horrible prénom qu'est Cornélia. Elle a toujours baigné dans ces flots d'étiquette, conventions et traditions si bien que le royalisme a été une voie toute désignée pour elle. Personne ne peut douter un seul instant de son allégeance à la famille royale ; tant et si bien que sa fièvre l'emmène jusqu'à la défendre coûte que coûte, pour la simple égratignure à leur honneur tout comme un véritable blasphème à leur nom. Ça a presque été sa voie naturelle que de rejoindre les Onze tant leurs idéaux, conservateurs et royalistes, se rapprochent des siens. Elle a une confiance irrépressible en les Leblois et a pleuré avec eux le décès de la petite Solange. Elle est parfaitement le genre de jeune femme a acheter toues les revues spécialisées possibles et imaginables sur la famille royale – même si elle côtoie régulièrement le Dauphin Marien et n'en a théoriquement pas besoin. Pour lui, Diane donnerait sa vie sans hésiter et ce, depuis toujours. Son ardeur à protéger, verbalement et physiquement la royauté la mène lentement mais sûrement au rôle d'Aubin, son rêve d'enfance.
PARTICULARITÉ(S):
La première chose qui frappe quand on rencontre Diane, c'est ses yeux. Elle a ces petites prunelles bleues cerclées de noir et pailletées de vert, aux pupilles éclatées et fendues, qui lui donne un air félin mais, paradoxalement, doux. Ensuite, ce qui peux choquer ou surprendre, c'est cette manie qu'elle a de parler fort, rire fort, vivre fort, comme pour se convaincre elle-même qu'elle est en vie, que son cœur bat dans sa poitrine. Généralement, après l'avoir vue une fois lancer un maléfice vengeur, on a tendance à la laisser tranquille vu qu'elle reste sans pitié pour quiconque empiète sa fierté, celle d'un de ses proches ou pire, celle de la famille royale. Et au final, sa cicatrice. Elle a une énorme cicatrice – qui tient presque plus d'une plaie tant elle a l'air constamment à vif malgré les onguents et les charmes – qui recouvre la quasi-entièreté de son dos. Elle en retire une grande honte et ne l'a jamais montrée à personne ; il faut dire que voir lambeaux de chair et de peau mal cautérisés et brûlés n'est du goût de personne. Cette cicatrice la rend très frileuse dès qu'on la touche dans le dos ou sur l'épaule. Paradoxalement, dans le secret, cette cicatrice est l'étendard de sa fidélité au roi en devenir et elle retire une certaine fierté puérile à la remettre sur le tapis dès qu'elle s'adresse à Marien.



Les notes de la duchesse
Même si elle dénigre ce prénom plus que tout, toutes les définitions données par les moldus aux Cornélia la décrivent étonnamment bien. ‹› Elle trouve toujours quelque chose à propos de quoi rire, peut-être sa méthode pour compenser le trop-sérieux de sa mère. ‹› Elle est un peu exubérante et excentrique, à ses dépens généralement. ‹› Sans le vouloir, elle peut se montrer insolente et provocatrice. ‹› Elle a grand mal à filtrer en société son caractère bien trempé et plus qu'explosif. ‹› C'est une amie très précieuse : épaule et oreille attentive, elle est aussi excessivement loyale et fidèle. Elle aime de travers mais complètement, avec le bon et le mauvais. ‹› Elle devient particulièrement violente, virulente, dès qu'on parle en mal des Leblois : elle a pour eux une admiration et un amour sans limites. ‹› Si elle ne méprise pas ouvertement les né-moldus, elle a toutefois des préjugés plutôt négatifs vis-à-vis d'eux. Du moment qu'ils restent dans leur coin et n'ont rien contre sa précieuse famille royale, tout lui va. ‹› Elle ne réfléchit pas indéfiniment avant d'agir ce qui, généralement, n'a qu'un effet néfaste sur elle. ‹› Elle est très tête-en-l'air et peut parfois sembler froide et dédaigneuse ; en fait, elle est juste perdue dans ses pensée. ‹› Ca lui arrive beaucoup trop souvent de ne pas finir une phrase parce qu'elle a oublié le début ou juste de se déconnecter au milieu d'une conversation. ‹› Paradoxalement, elle a longuement eu une peur phobique d'oublier et gardait un carnet de mémoire très complet et détaillé des évènements importants de sa vie. Elle a encore cette peur phobique mais se refuse d'écrire quoique ce soit. ‹› Malgré son caractère expansif et extraverti, elle garde la plupart du temps ses sentiments, ressentis et opinions pour elle. ‹› Elle est très désordonnée mais ordonnée dans sa tête : elle sait parfaitement où se trouve telle chose dans son bazar et toucher à ses affaires, c'est quasiment se condamner à mort. ‹› Elle se promène toujours la baguette dans la main. Pas dans son sac, non, dans la main. Elle la fait tourner nerveusement ou la glisse rarement sur son oreille ; sinon, elle a toujours une prise nerveuse sur son bout de bois. ‹› Elle est un peu paranoïaque sur les bords, surtout quand il s'agit de Marien et de sa sécurité. ‹› Elle a une fierté exacerbée et mal placée et ne peut pas refuser un défi. ‹› C'est une enfant qui a mal grandi, toujours seule et jamais correcte ou suffisante aux yeux de ses parents - du moins, d'après son ressenti. ‹› Elle est aisément séduite mais, paradoxalement, peu influençable : sa seule parole est d'or et dès qu'elle sent que quelqu'un essaie de la manipuler pour nuire à quiconque ou juste pour réussir dans ses desseins, elle s'en éloigne. ‹› Elle a un coup de crayon extraordinaire pour quelqu'un qui n'a jamais pris de cours mais ne montre ses dessins à personne, les trouvant minables. ‹› Même si elle a toujours fait de son mieux pour le cacher, elle a un léger accent belge dont elle se défendra toujours de posséder. ‹› Elle est très capricieuse et déterminée ; si elle veut quelque chose, vous pouvez lui faire confiance : elle l'aura coûte que coûte.



L'écrivain anonyme
PSEUDO / PRÉNOM:  sloth/lola. ÂGE: seize. PRÉSENCE : 4 / 7 jours. COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM: j'y étais à sa première ouverture (jules oscar lecointre, daniel sharman) et marien m'a gentiment renvoyé le lien. DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. HerzCOMMENTAIRE(S): magnifique et complet comme toujours, j'adore. DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. HerzAVATAR: imogen poots. MOT DE LA FIN: DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. 3766314836  



Les banalités protocolaires
Filles ; G - H - I › Imogen Poots - Diane Deulceux.
Prénoms féminins utilisés › Diane.
Maison Deulceux › 1 fille Deulceux, Diane Deulceux (22 ans).
A - B - C › Chien - Braque de Weimar (Diane Deulceux)
Les Onze › Diane Deulceux (membre du Conseil)
Les royalistes › Diane Deulceux.


Dernière édition par C. Diane Deulceux le Sam 2 Nov - 18:56, édité 5 fois
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MAJOR E LONGINQUO REVERENTIA
C. Diane Deulceux
C. Diane Deulceux
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◗ PSEUDO : ARTHUR DE NOBLECOURT./WR∆TH./LOLA. ◗ CREDITS : CRIPSOW. TUMBLR.
◗ SANG : SANG-BLEU (DUCHÉ DE WALLONIE).
◗ PENSINE : ÉLECTRON LIBRE REDOUTABLE AU FLEURET, À LA RHÉTORIQUE ET AUX DUELS.

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MessageSujet: Re: DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN.   DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. EmptyVen 1 Nov - 14:50


les allégories princières


she dreamed of paradise
everytime she closed her eyes
« Diane, tiens toi. »
Mais la petite n'écoute pas. Elle écoute rarement. Elle n'est ni obéissante, ni respectueuse et ne semble pas prendre le bon chemin pour savoir se tenir en société. Pourtant, Diane a la meilleure éducation possible. Les précepteurs ont été nombreux pour lui apprendre l'écriture et des notions de mathématiques, d'histoire, de toutes ces choses précieuses dont on ne reconnaît la valeur que trop tard. Sa mère, Anaelle Buffenoir, avait toujours refusé de la mettre dans quelque école, sorcière ou moldue, pour qu'elle apprenne la vie en même temps que le reste ; sa petite Diane, sa petite fille, elle y tenait comme à la prunelle de ses yeux. A vrai dire, la simple idée de la quitter des yeux la tourmentait, lui nouait l'estomac – et pourtant, mieux que tout le monde, elle savait qu'elle allait devoir la laisser s'envoler à un moment ou à un autre. N'était-ce pas ce qu'elle avait elle-même fait, en allant rejoindre son Ferdinand Deulceux, à l'autre bout de la France ? Anaelle, alors surnommée Ana, alors plus jeune de neuf ans, n'avait écouté que son cœur et au diable sa mère ! De toutes manières, ça n'avait jamais été l'amour fou entre elles. Contrairement à elle et Ferdinand. Ah, elle pourrait parler durant des heures de celui qui était, aujourd'hui, son époux... Elle lui jeta un regard à la dérobée puis, aussitôt, son œil vert retomba sur leur fille. Elle était le parfait mélange de ses deux parents, entre ses cheveux blonds décidément trop longs (elle refusait des les couper) comme sa mère, sa paire d'yeux bleus félins comme son père et son air mutin, à mi-chemin entre l'innocence de la Buffenoir et la canaille du Deulceux. Cornélia Diane était un rêve, un petit ange que lui avait accordé Dieu. Les médicomages lui avaient toujours dit qu'elle n'aurait pas d'enfant, que ça lui était impossible ; et pourtant, Diane était là. Ravie, se penchant décidément de trop par-dessus la rambarde de sécurité.

« Diane, bon sang ! Arrête de te pencher comme ça ! » « Mais mère, je n'y vois rien. » Anaelle grinça des dents et soupira discrètement, ses yeux émeraude roulant dans leurs orbites tandis qu'elle reportait son attention sur l'estrade. Elle regarda les jeunes femmes s'affronter en duel, entre fleuret et baguette avec un désintéressement total. Elle n'aimait pas du tout ces sports idiots de moldus – quand bien même les sortilèges jaillissaient avec puissance et hargne – et les trouvait encore moins seyants pour les jeunes femmes. À sa grande surprise, toutes les petites filles Deulceux semblaient enthousiasmées par la chose, Galatée et Diane les premières. Elles n'avaient de cesse de s'envoyer des coups de coude dans les côtes, d'échanger des regards complices et des gloussements nerveux. Anaelle vit une des filles se faire stupéfixier, puis achever sur l'estrade alors que la foule, en liesse déjà, explosait en applaudissements monstrueusement bruyants. Son regard tomba sur sa petite fille qui, au visage encore poupon, ses cheveux lui tombant jusqu'au creux des reins, debout, applaudissait de toutes ses forces pour faire autant de bruit que les autres. Elle avait l'air ravie, aux anges, comme si on n'avait pas pu lui faire plus grand cadeau que d'applaudir autour d'elle – même si ce n'était pas pour elle. Sa petite avait le regard allumé, les pupilles fendues sur le monde de couleurs et de lumières autour d'elle, le sourire débordant de dents dans tous les sens, avec même un petit trou à la place de la canine. Ce serait assurément une très jolie fillette si elle se tenait mieux, songea Anaelle en faisant signe à sa fille d'applaudir moins fort, avec plus de grâce – en vain. Non, décida-t-elle finalement, elle est très jolie comme ça.

›››‹‹‹


Aujourd'hui, pour la deuxième fois depuis toujours, Mère m'a emmenée au tournoi en duels de jeunes sorcières. C'était génial. Il y avait beaucoup de gens mais ça allait vu qu'ils regardaient tous l'estrade et que tout le monde se fichait de qui il y avait à côté et des sangs et ces trucs idiots de titres. Mère n'a pas arrêté de me dire de me tenir droite mais Galatée, elle, elle me disait de me pencher sinon je loupais tout donc je me penchais. C'était sympa, j'étais contente de revoir mes cousins et mes cousines – même si on se voit souvent, c'est rarement avec la permission d'applaudir et de sourire et de rire. Les dîners de famille, c'est franchement déprimant (même si j'y ai quand même eu droit aujourd'hui) mais c'est plus rigolo quand il y a Créon, Galatée, (…) [la feuille est déchirée] (…) devrais sérieusement songer à aller me coucher sinon je me lèverai jamais à tant pour la promenade demain. Tu le crois ça ? Créon, ce gros fainéant, veut aller en promenade ! Ca va être bien parce qu'il y aura pas d'adulte mais j'espère juste que mère ne m'en voudra pas d'y aller sans son autorisation. Elle n'accepte jamais que je fasse ce que j'ai envie – ça lui apprendra.

›››‹‹‹


« Jeune fille ! »
Comme tout le monde le sait, se faire appeler jeune fille par son père est, très généralement, de mauvais augure. Ca veut très souvent dire qu'on va se faire tirer les oreilles, se faire énormément réprimander ou pire parfois. Ferdinand Deulceux n'était pas un homme dur ni un homme particulièrement autoritaire ; toutefois, quand il donnait de la grosse voix pour vous appeler, vous accouriez en laissant tout en plan. Sauf quand, en l’occurrence, vous étiez sa fille et que vous saviez que vous aviez fait une erreur. C'est ainsi que Diane se mit à courir à travers la résidence dans le silence le plus relatif, afin d'échapper aux colères noires et froides de son père. Il était très impressionnant, quand il croisait ses épais sourcils châtains au-dessus de ses yeux trop clairs, prêts à vous foudroyer sur place. Elle eut vite faite de retrouver sa cachette habituelle, naïvement, refermant la porte de l'armoire derrière elle et croisant les doigts tandis que ses bras retombaient le long de son corps. Sans surprise, Diane avait grandi pour devenir une jeune fille agitée et qui prenait plus grand plaisir à courir à travers la maison en chipant ici et là un fleuret pour faire mine de s'entraîner plutôt que la dame de cour que sa mère souhaitait qu'elle soit. La petite fille, alors âgée de dix ans, refusait d'entendre l'autorité de ses parents même si elle leur vouait un respect et un amour sans bornes. C'était juste qu'ils étaient réellement trop simples à embobiner et Dieu seul savait à quel point Diane aimait tourner les gens en bourrique.

Elle vit son père à travers l’entrebâillement de la porte et ferma aussitôt les yeux. Peut-être que si elle les fermait assez fort et qu'elle oubliait sa présence, il repartirait ? Mais Ferdinand connaissait mieux qu'elle l'endroit, connaissait toutes les cachettes par cœur pour les avoir déjà exploitées et ré-exploitées durant sa propre enfance de cadet perturbé. D'autant plus que Diane finissait invariablement dans cette armoire qui, la plupart de l'année, était vide. Il ouvrit la porte avec un air qui se voulait sévère mais il ne put s'empêcher de sourire en voyant sa fille essayer de se cacher dans la part d'ombre de l'intérieur du meuble ; il ouvrit la seconde porte et planta son regard dans celui de sa seule héritière, le même bleu gangréné de vert que le sien. « Inutile de te cacher, jeune fille. » Aussitôt, cette dernière afficha une moue affectée et désolée en sortant de l'armoire, regardant le sol et redessinant quelques traits du bout du pied. En la connaissant peu, on aurait pu la croire sincère, réellement navrée de constamment faire des bêtises et de s'enfuir quand on l'appelait pour la gronder. Mais son père, qui lui ressemblait énormément, savait mieux que personne que ce n'était qu'une façade pour s'attirer la pitié et le pardon de son vis-à-vis. « Inutile de tirer cette mine, Diane, rien ne pourra apaiser mon immense courroux » prévint le maître de la maisonnée avec un air menaçant, faisant rouler les r sous sa langue avec un air délicieusement amusé. Diane leva un instant les yeux vers elle et ne put s'empêcher de sourire légèrement avant de glousser plus franchement. « Eh bien ? Je peux savoir ce qui te fait rire ? Ta propre bêtise t'amuse, c'est ça ? » Diane garda résolument les yeux baissés pour éviter d'éclater de rire trop fort. « Je me faisais juste la réflexion que mère adorera vos sourcils bleus, père, voilà tout. »

›››‹‹‹


(...) t'aurais dû voir ça ! Il avait une tête tellement déconfite, c'était hilarant. Je suis contente car ça veut dire que toutes ces années à écouter des hommes barbants me parler de magie et de magie et de magie sans pouvoir la pratiquer ont finalement payé ! Franchement, je ne vois pas à quoi ça sert de faire huit années d'études à Beauxbâtons si on peut juste se contenter de quelques cours ici et là et que l'on peut colorier les sourcils des gens après ça. C'est vachement plus utile qu'on ne le pense et (…) mais je ne crois pas qu'il était sérieux. Je pense qu'il va juste m'empêcher de sortir une semaine – Créon va être vert, on était sensés se retrouver avec sa sœur pour la première fois depuis trois mois mercredi (…) je trouve ça plutôt triste que le temps qui passe nous empêche de nous voir trop, surtout en ce moment. Mais bon, j'imagine qu'il a des responsabilités d'héritier maintenant même s'il restera toujours le plus jeune. Il n'y a que (…) il faudrait que j'aille me coucher : demain, père a enfin accepté de m'emmener à son travail. Ca va être génial. Moi aussi, j'aimerais bien être Aubin et protéger le roi. Ce doit vraiment être un chic type, père n'arrête pas de dire qu'il est génial.


it’s only me who wants to wrap around your dreams
have you any dreams you’d like to sell ?


Il n'avait rien de spécial.
Bon, à la rigueur, peut-être des yeux à se damner. Mais sinon, il était comme tout garçon de quinze ans de leur extraction noble : maintien altier, cheveux bien rangés, nez droit et air sérieux même si il avait un petit bouton d'acné sur la joue – non, c'était un peu exagéré, la mauvaise foi de la blonde qui parlait. Diane se souvenait l'avoir aperçu une fois ou deux à quelques réceptions mondaines réellement ennuyantes, alors qu'ils étaient encore petits et jeunes. Et maintenant, il était là pour ruiner son été. Ses parents et elle auraient normalement dû se rendre à quelque résidence louée à l'autre bout du monde pendant les deux mois, afin de profiter d'un nouvel horizon avant la première rentrée scolaire de leur précieuse fille ; mais non, sous prétexte que ce fichu Marien Lebloins, Dauphin de France avait été presque attaqué une fois, il fallait qu'ils l'accueillent et le gardent tout l'été. Il était vrai que leur château, imprenable, le plus loin possible du centre politique de la France, permettait une certaine protection à quiconque souhaitait se faire oublier. Mais tout de même, ils étaient sur le point de partir en Australie ! Ils avaient dû tout annuler du jour au lendemain et Diane, quand bien même elle était ravie de rencontrer le prince, ne pouvait que se sentir amère et déçue. Elle faisait mine de s'intéresser à un livre, assise confortablement dans un fauteuil, alors que lui restait droit comme un pic sur le canapé de l'autre côté de la pièce. « Je suis désolé de contrarier vos projets. » Tu peux. La blonde releva les yeux vers lui et les planta dans les siens. A se damner. Diane aurait volontiers passé quelques heures de plus dans ces prunelles. Elle perçut une réelle vague d'excuses dans ces deux orbes bleues, un véritable souci de ne pas déranger. Elle décida qu'elle l'aimait bien. « Vous ne dérangez pas. On pourra y retourner, de toutes manières. » marmonna-t-elle en réponse avant de reporter son attention sur son livre, ne faisant plus grand cas du Prince de France.

Ils restèrent un long moment silencieux et finalement, Diane reposa le livre sur la table en soupirant légèrement. « Je ne sais pas où diable est passé Créon, je suis désolée. Vous auriez certainement plus de choses à partager avec lui. » Qu'est-ce que l'héritier du trône de France et la fille unique d'une branche cadette d'un duché méprisé peuvent avoir en commun, après tout ? Marien Leblois se contenta d'hausser les épaules. Diane se demanda sincèrement comme c'était possible de faire ça avec autant de grâce. Et se demanda aussi où elle pourrait s'en procurer une copie conforme, de ce joli garçon. Ils restèrent encore un instant silencieux, à se regarder dans le blanc de l'oeil, avant que la conversation ne se fasse. Hésitante, timide, maladroite, branlante. Puis un peu plus réchauffée, sur les derniers résultats de polos, sur l’escrime, les duels, les conseils pour la magie, la rentrée prochaine à Beauxbâtons, ce qu'il y avait à faire dans le coin, tout ce qu'il lui fallait goûter avant de repartir d'ici. Elle l'aimait bien ce prince, même s'il avait réduit à néant tous ses projets de rencontrer un magnifique sang-pur australien. Il y avait quelque chose en lui qui, inexplicablement, l'attirait, comme la fascination étrange d'un papillon pour une ampoule.

›››‹‹‹


(...) j'ai vraiment cru que ce Marien allait être un autre de ces imbéciles de sang-pur qui se croient au-dessus de tous mais en fait non, il m'est plutôt agréable. J'en aurais presque de la sympathie pour lui : il a été obligé de tout quitter du jour au lendemain pour aller vivre à l'autre bout de la France, chez des étrangers, le temps que la situation se stabilise, avant d'enchaîner presque directement par une nouvelle école. Je ne comprends strictement rien à ce jeu de trônes, comme ils l'appellent. Je trouve ça complètement stupide surtout que (…) mais bon, il a de la conversation et j'imagine qu'il ne doit pas être si strict et sévère avec ses amis. J'espère juste qu'il s'embête pas trop ici. Il n'y a pas autant de choses à faire qu'à Chantilly, après tout ce n'est qu'une (…) Plus la rentrée approche, plus je me dis que je ne vais jamais y arriver. Je ne pensais pas que je pourrais stresser pour quelque chose, surtout pas quelque chose d'aussi « futile » que ma rentrée à Beauxbâtons. On m'en tanne les oreilles depuis des années mais je trouve encore le moyen d'écrire au milieu de la nuit mes angoisses sur ce foutu journal qui me semble désormais être mon plus vieil ami - ce que je trouve particulièrement triste et déprimant. (…) J'espère juste que je me ferai rapidement de véritables amis là-bas. Le château est bien triste maintenant que Marien est parti et que Galatée et Créon sont aux abonnés absents.

›››‹‹‹


Incroyable.
Installée dans la salle de lecture, Diane maudissait déjà sa ribambelle de professeurs dont elle n'avait pas enregistré les noms qui leur donnaient tant de travail après seulement un mois de cours. Un mois. Et elle était déjà en retard dans son planning. En même temps, très honnêtement, on a rarement fait plus désorganisée que Diane. Dans tous les sens du terme. Elle prend en note une locution qui lui semble pertinente avant de tourner la page dans un lourd soupir. Pour une fois, la salle de lecture est vide : elle est la seule âme tourmentée par son devoir d'Étymologie des Sortilèges et qui, n'ayant de cesse de se passer une main nerveuse dans les cheveux en mordillant le bout de son crayon, a l'air aussi à l'aise qu'un poisson hors de l'eau. On voit rarement Diane à la bibliothèque – ou pire, dans la salle de lecture – parce que l'endroit, d'une façon tout à fait irraisonnée et incompréhensible, l'angoisse. C'est ce silence, ce calme auquel elle n'est pas habituée, qui la perturbe. Elle est habituée au grand, au fort, aux rires, au bruit ; pas à cette paix tranquille qui vous enveloppe dès que vous passez l'encadrement de la porte. Dans un dernier soupir plaintif, elle annote quelque chose dans sa marge avant de se redresser et de s'accorder dix minutes de pause. Elle n'a même pas le courage de se relire pour tuer le temps et ferme les yeux, se laisser bercer par le bruit ambiant du château qui résonne à travers les couloirs, rebondit sur les murs, ricoche jusqu'à son oreille. Quelques minutes passent ainsi où elle, immobile, profite d'une brise inespérée et gelée sur son visage, du calme – pour une fois appréciable – qui vient dompter son mal de tête. « Tu devrais plutôt travailler. » dit calmement une voix douce qui la sort de sa torpeur.

Ses paupières se rouvrent sur sa paire d'yeux bleus pailletés, elle cligne trois fois des yeux à toute vitesse en se redressant, soudainement comme angoissée. Et se détendant à peine en croisant le regard de Marien. Il en a pas eu marre d'avoir à me coltiner tout l'été ? se demanda la blonde en lissant pensivement sa robe sur ses jambes, arborant d'ores et déjà un sourire d'apparat plus que maladroit. « Je crois au juste partage entre travail et repos. Dix minutes de lecture et dix minutes de sieste. C'est très important pour mon horloge biologique » exagéra-t-elle pour lui arracher un sourire – elle avait appris que c'était presque un tour de force –, en vain. Sa lèvre ne fit que tressauter. Presque. « Je n'irai pas par quatre chemins, Diane, j'ai besoin que tu sois ma protectrice. Mon Aubin. Sa Majesté mon oncle veut à tout prix me coller un garde du corps... et je préférerais que ce soit toi. » Elle resta longuement muette alors qu'il continuait ses explications placides et logiques, lui disant que ce serait un excellent tremplin si c'était le métier qu'elle voulait faire plus tard, rajoutant qu'il l'avait vue en duels et qu'elle serait parfaite pour l'affaire et plein de choses inutiles qui rentrèrent dans l'oreille de Diane avant de sortir par l'autre. Malgré le long été qu'ils avaient dû passer à Namur et même s'ils s'étaient plus ou moins rapprochés, Marien et Diane ne s'étaient presque pas vus depuis la rentrée scolaire et c'était peut-être la première fois qu'ils se regardaient et s'adressaient aussi longtemps. Elle le regarda parler sans écouter et secoua la tête au bout d'un moment, le coupant au milieu d'une phrase ce dont il ne s'offensa pas : « Oui. Enfin, j'accepte. Je commence quand ? » « Prise de fonction immédiate. »

›››‹‹‹


(...) en tout cas, c'était très gentil à lui d'y avoir pensé et je crois qu'il a continué en disant plein d'autres trucs gentils mais je n'écoutais plus. Ce garçon est vraiment trop gentil, il faut juste qu'il sourisse un peu plus. (…) ses yeux sont vraiment trop bleus et [le reste a été rayé ultérieurement, illisible] (…) Je pense qu'il fera un bon roi. En tout cas, père dit qu'il ressemble beaucoup à son oncle et il dit aussi que son oncle est un bon roi. Je ne l'ai vu que humble, sage et réfléchi ; je ne vois pas ce qu'on demande de plus à un souverain. Et il est vraiment gentil, par Merlin, c'en est presque (…) grand honneur et je ferai de mon mieux, pour une fois, de ne décevoir personne. Je sais que mère n'appréciera pas le fait que j'ai accepté cette responsabilité mais maintenant que j'y repense, ça me semble presque naturel. C'était ce qui devait arriver. J'espère juste qu'il ne sera pas tout le temps si gentil car il va me faire exploser le cœur, sinon, et ce n'est pas ce qu'on attend de moi.



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MAJOR E LONGINQUO REVERENTIA
C. Diane Deulceux
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◗ PSEUDO : ARTHUR DE NOBLECOURT./WR∆TH./LOLA. ◗ CREDITS : CRIPSOW. TUMBLR.
◗ SANG : SANG-BLEU (DUCHÉ DE WALLONIE).
◗ PENSINE : ÉLECTRON LIBRE REDOUTABLE AU FLEURET, À LA RHÉTORIQUE ET AUX DUELS.

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les allégories princières


no, i don’t want no scrub
a scrub is a guy that can’t get no love from me
Ce garçon était spécial.
Déjà, il avait fait porter à Diane un pantalon. Oui. Un pantalon. A Diane. Un pantalon moldu. Evidemment, elle l'avait enfilé dans le plus grand secret, plus curieuse que charmée par le ton impérieux du jeune homme quand il lui avait presque ordonné (à elle !) de le mettre. Un pantalon. Elle avait l'impression que ses longues et fines jambes étaient emprisonnées dans une prison de tissu pour le moins désagréable. Ensuite, ce garçon, il avait le sourire. Vous savez, le sourire, un peu de traviole, un peu canaille, qui fait fondre les cœurs. Un sourire qui avait fait flancher la résolution de Diane une fois qu'elle s'était interdite de le revoir, sous prétexte que son sang était impur. Laisse moi une dernière chance, qu'il avait dit avec son sourire et Diane, elle le savait, était perdue. Il se retourna vers elle, avec son stupide sourire, attrapa sa main pour l'aider à escalader le rocher et ne la lâcha qu'avec un temps de retard. Léonard avait tout prévu. D'un coup de baguette, il fit apparaître sur le sol une couverture et s'y assit en tapotant la place à côté de lui pour qu'elle en fasse autant. La blonde n'hésita qu'un quart de seconde. C'est vrai que c'était vraiment plus simple de s'asseoir avec ces djinns qu'avec une robes. Le bruissement léger de la Meyne la calmait et, très vite, elle ferma les yeux en se laissant bercer par le bruit de la forêt autour d'eux. A grands renforts de sourires et d'airs convaincus, le jeune homme l'avait conduite dans la ville d'Orange côté moldu avant même de l'emmener en pleine cambrousse pour un moment de calme. Il était définitivement spécial car c'était déjà une affaire complexe d'emmener Diane dans quelque embrouille hors de la ville ; et encore plus quand c'était par un garçon plus autoritaire qu'il n'aurait fallu. Mais Dieu, son sourire.

Elle rouvrit les yeux sur ce dernier. Il était confortablement installé, allongé de tout son long sur la couverture, les pieds juste au-dessus de la rivière qui se précipitait vers le Rhône. Léonard regardait les arbres au-dessus de lui avec un petit air mutin, souriant comme si cette simple situation le rendait hilare, excessivement heureux. Diane ne put s'empêcher de penser qu'il avait l'air d'un petit garçon, encore un enfant, même si, tous les deux, ils avaient désormais dix-huit ans. Dix-huit ans. Elle soupira discrètement avant de s'allonger lentement à côté de lui, ses yeux se perdant dans les feuilles des arbres qui, rétrospectivement, n'avaient rien de particulier. C'était des feuilles sur des branches, rattachées à des branches, rattachées à un tronc. Diane n'était pas une grande fan de la Nature, surtout depuis qu'elle avait failli finir à l'hôpital suite à une allergie au pollen. Mais pour un joli sourire, elle était bien capable de rester une longue après-midi à se prélasser sur la mousse de la forêt avec la rivière et les oiseaux dans les oreilles. Son œil tomba sur le profil de Léonard qui, ayant certainement senti son regard, écarquilla les yeux vers elle. Il avait l'air sincèrement idiot et elle ne put s'empêcher de sourire lentement, ses lèvres s'étirant pour dévoiler les petites parenthèses qui les entouraient. « On est bien ici, loin de la folie de l'école. » fit-elle en détournant les yeux vers le ciel taché de nuages blancs et gris. « Oui. Deux personnes normales dans un environnement normal. » C'est un sang impur, se rappela-t-elle. C'est normal que pour lui l'école ne soit pas un environnement normal. Aussitôt, elle condamna la porte ouverte à la pensée, sinueuse, perfide, qui vint lui souffler qu'elle n'avait rien à faire avec un sang-mêlé, au beau milieu de nulle part, avec ce foutu djinn sur les jambes. « Et tu crois qu'il faudrait quoi à cet idiot de jeune homme normal pour embrasser la jeune femme normale à qui il plaît bien ? »

›››‹‹‹


(…) terrible erreur mais j'imagine que personne n'a à savoir. Ce sera notre petit secret à nous – il en a convenu lui-même – et rien ne nous sera préjudiciable. N'est-ce pas mère elle-même qui m'a rabattu les oreilles avec ses stupides histoires de vrai et grand amour qui élève et rend heureuse ? (…) aux anges, Léonard est vraiment quelqu'un d'extraordinaire. J'ai l'impression de le connaître depuis toujours [les pages suivantes ont été rayées et/ou arrachées, le tout reste illisible pendant une longue période] (…) n'arrive pas à y croire et même si je suis triste, aucune larme ne coule. Où avais-je la tête ? Ce sang vicié qui coule dans ses veines est issu de son père ; je ne suis pas étonnée qu'il marche dans ses pas. (…) une énième fois et je suis fatiguée (…) C'est fini.


›››‹‹‹


Diane en a marre.
Diane ne parle pas beaucoup. Ou plutôt si, elle parle beaucoup. Trop. De tout et de n'importe quoi. Elle souffre de diarrhées verbales chroniques qui rendent à ses yeux tous les sujets possibles et imaginables, des sujets légitimes à toute conversation. Toujours là pour faire une petite remarque acerbe, un commentaire désobligeant, une blague pas très drôle, un discours enflammé sur la protection des salamandres. Mais jamais pour vous parler d'elle. Pour vous dire combien elle se sent seule malgré les gens aimants qui l'entourent ; pour raconter son enfance un peu mouvementée, entre ses crises contre l'autorité de ses parents et sa solitude imposée ; pour partager ses convictions intimes de royaliste jusqu'au bout des ongles ; pour confier ses sentiments les plus intimes, ses amours sacrifiés sur l'autel du devoir et de la décence ; pour s'exprimer sur ses peurs et ses envies et ses rêves et ses anecdotes idiotes de comment elle a découvert les dangers des voitures moldu"s. Il y a un million de choses qu'elle a envie que le monde sache ; et il a un milliard de choses qu'elle cache aux autres. Réflexe de défense. Et nouveau réflexe de défense quand Léonard pose sa main sur son bras pour l'empêcher de marcher plus loin de lui ; elle lève le bras et se défait de son emprise avec brusquerie, une certaine violence aussi, ses yeux bleus fusillant les orbes verdâtres de son ex petit ami. Il fronce les sourcils, sa main tente de rattraper son avant-bras mais elle recule complètement de trois pas. « Qu'est-ce que tu veux encore ? » siffle-t-elle, hostile et agressive tandis que sa main, toujours accrochée nerveusement autour de sa baguette, se met à trembler légèrement. Elle a la furieuse envie de lui faire ravaler son stupide visage à coup de sorts. Comment ai-je pu le trouver beau ?

« Mais écoute-moi au moins ! Tente de me comprendre. » Elle se contenta de lever sa main droite, libre, tendant un index vers le ciel pour lui faire signe de se taire. « On a rien à se dire. » lâcha-t-elle au bout d'un long moment de silence, le fusillant toujours de son regard d'animal blessé. D'animal, de monstre d'orgueil blessé en plein dans sa fierté, ce petit point faible que tout le monde appelait cœur. Son doigt dressé vers le ciel oblique perpendiculairement pour venir se poser sur le cœur de Léonard avant de le repousser d'une secousse sèche et brusque, lui faisant faire un pas en arrière. « Ne pose plus jamais un doigt sur moi. » le prévient-elle avant que son bras ne retombe le long de son corps et qu'elle ne le contourne pour partir. Il pleut presque sur Orange, aujourd'hui et le mauvais temps a fait rentrer les gens chez eux – heureusement, pense Diane, que personne n'assiste à cette pathétique scène. Evidemment, Léonard, aussi électron libre qu'elle, attrape son poignet à la volée et le serre entre ses épais doigts, la tirant presque sèchement en arrière. « Diane-- » Sans même attendre un instant, la main de Diane s'abat sur sa joue qui prend aussitôt une teinte rouge. Il fronce les sourcils mais se fige. « Plus jamais, traître. » siffle-t-elle, les yeux assombris de colère avant de définitivement lui tourner le dos et partir loin de lui et de son horrible influence et de sa violence jalouse et possessive et de ses idéaux opposés aux siens et de son cœur qui se pétrifie dans sa poitrine.

›››‹‹‹


(…) et je le déteste. Je ne regrette rien et ne regretterai jamais rien à son propos même si je ne peux m'empêcher d'être un peu amère que ça se finisse ainsi. Je m'étais félicitée qu'il soit meilleur que son père et que quiconque de son extraction mais apparemment, le vice est fort dans les sang impurs (…) Je crois qu'il me manque un peu quand même. (…) comme si on m'arrachait le cœur, qu'on me le congelait et qu'on me le redonnait en attendant que je dise merci. (…) Et si il avait raison ? Non, je ne peux pas penser ça. C'est ce qu'ils cherchent tous : ils veulent vicier les âmes et détruire les convictions en laissant s'insinuer le doute dans les cœurs les plus vaillants. (…) clair dans son jeu : c'est un piètre bluffeur et un pire menteur. (…) Je le déteste et lui ferai payer au centuple tout ce qu'il a osé dire sur Marien.




i'm fighting for custody
with these responsibilities that they entrust in me


« Tu l'aimes ton Dauphin, n'est-ce pas ? »
Elle leva un regard incompréhensif vers son interlocuteur. C'était un Jadérial de septième année aux beaux yeux ambrés et aux cheveux cendrés attachés en un parfait catogan. Il avait un léger accent du sud qui – elle ne l'avait pas remarqué avant – était particulièrement sexy sur sa voix chaude et sa lippe s'éclaira d'un sourire quand elle se redressa sur sa chaise en s'éclaircissant la gorge, à mi-chemin entre la méfiance et l'émerveillement. Malgré toute l'affection qu'elle pouvait lui porter, elle détestait quand les gens lui parlaient de Marien. Elle avait toujours l'impression d'être réduite à l'image d'une fan inconditionnelle de la royauté en chaleur devant les beaux yeux du blond – ce qu'elle n'était pas, vraiment. Ses camarades féminines de son écrin n'avaient pas longuement hésité à lui poser tout un tas de questions à propos d'elle et Marien, sous prétexte qu'ils passaient autant de temps ensemble (en fait, ce temps passé ensemble se résumait surtout à Marien qui vivait sa vie et Diane qui fusillait du regard quiconque le regardait de travers) et, généralement, ces questions prenaient une tournure qu'elle détestait. Si elle s'était glorifiée de quelque sentiment idiot pour le Dauphin de France, elle l'avait bien vite ravalé par pur souci d'orgueil et de réalisme. Alors autant dire que la question, formulée par ce bel inconnu, la laissa à la fois pantoise et méfiante. « Je-- » « Et tu pratiques l'escrime ? » la coupa-t-il avec un petit sourire qui fit se serrer son cœur dans sa poitrine. Evidemment qu'elle pratiquait l'escrime. Elle fronça des sourcils puis finit par replacer le jeune homme. Il était au club d'escrime, l'un des meilleurs peut-être. Il s’appelait Mathieu. À moins que ce ne soit Mathis. Ou Mattéo. « Eh bien-- » « Retrouve moi au patio vénitien après ton cours de Métamorphose. » Comment connait-il mon emploi du temps ?

C'était carrément flippant mais il y alla tout de même. Ce n'était pas ce Matt-quelque chose qui allait lui faire peur et il l'avait suffisamment interpellée pour piquer sa curiosité et la faire attendre une bonne dizaine de minute dans le froid de la salle d'entraînement, nerveuse et bel et bien seule. Une paire de beaux yeux, un sourire éclatant et tu dérives se morigéna-t-elle en se relevant d'un des bancs disposés le long du mur avec un grognement mécontent. Je suis vraiment la dernière des connes. Elle s'apprêtait à partir quand Matt-quelque chose finit par pointer le bout de son nez, avec son fleuret – et le sien, à elle. « Où est-- » Mais elle n'eut pas le loisir de finir sa phrase (il semblait prendre un malin plaisir à l'empêcher de s'exprimer) que, déjà, il lui lançait son fleuret avec un large sourire canaille. « En garde ! » Et l'instant d'après, elle était enrôlée de force dans un duel double autant déconcertant qu'enthousiaste. Les jours se succédèrent ainsi et un soir, elle se retrouva face à un autre adversaire – un membre du conseil des Onze. Puis elle se retrouva avec un genou à terre, sans comprendre pourquoi, alors qu'on lui disait d'obéir à une idéologie, de prêter hommage à son suzerain et sa famille, d'appartenir à quelque chose de plus précieux que sa vie. En temps normal, elle se serait moqué de cette cérémonie archaïque et ridicule ; mais pas cette fois. Ce n'était pas un temps normal. Son regard balaya lentement les visages des présents jusqu'à s'arrêter aux beaux yeux de Mathis. Il lui adressa son petit sourire amusé et sûr de lui, hochant lentement de la tête. « Eh bien relève-toi, Cornélia Diane Deulceux Buffenoir. Bienvenue dans l'obédience des Onze. »

›››‹‹‹


(...) allée me coucher mais je suis excitée comme une puce ; ma colocataire n'en peut plus. Evidemment, j'avais entendu parler de cette obédience mais en faire partie ? Je n'ai jamais eu cette prétention (…) Je suis si heureuse et à la fois si effrayée. Et si je n'étais finalement pas à la hauteur ? (…) élitiste et sectaire mais j'avais ce sentiment étrange d'être comprise ou tout du moins, acceptée. Personne ne m'a regardé bizarrement quand j'ai parlé de mes idéaux, ces idéaux qui me pourrissent toutes les relations que je veux entreprendre. Tout le monde est dévoué et dédié à la cause et, pour la première fois de ma vie, j'ai l'impression d'appartenir à quelque chose de grand et de bon. (…) un an que je suis dans l'obédience et c'est la dernière année de Mathis parmi nous. Je vais être triste de le voir partir, lui et nos rêves d'avenir, mais ça veut aussi dire qu'un siège du Conseil se libère.


›››‹‹‹


Elle reste silencieuse.
Ce ne sera certainement pas elle. Elle a eu trop de prétention à croire que c'était possible, que quiconque ait pu lui donner la moindre responsabilité. Elle est trop bête et trop extravagante et trop trop, comme le reste de sa famille, pour que ce soit elle. Elle aimerait bien, pourtant. Elle se sent les épaules pour le faire, elle se sait motivée, elle se sait conforme à toutes les règles – sauf une, cette élégance dont elle manque cruellement depuis petite, cette grâce qui n'a jamais rien eu de naturel pour elle. Elle regarde le siège vide autour de la Table Ronde avec une envie, une ambition qu'elle ne se connaissait pas avant. Diane n'a jamais été particulièrement ambitieuse. Elle connaît tout un tas de filles qui s'imaginent reines, princesses, cheftaines du monde ; pas elle. Son seul désir, c'est d'être Aubin toute sa vie – c'est même un peu triste, dit ainsi. Juste protéger une cause qui lui paraît juste, une cause qui définit sa vie depuis son entrée à Poudlard. Elle sait que ce sera dur et elle sait que tout le monde la pense plus intéressée que ça – comme un flash douloureux, elle se souvient de cette stupide conversation avec ses parents qui lui donnaient des conseils pour s'attirer les grâces du Dauphin – mais elle s'en fiche. Ne compte que leur sûreté, à tous. A cette Maison Royale qu'elle aime et qu'elle vénère et qu'elle admire et qu'elle protégera au péril de sa vie – un douloureux frisson remonta le long de sa colonne vertébrale, comme si sa vieille blessure se réveillait. Si ce n'était que ça le prix à payer et s'il lui fallait recommencer, elle le ferait. Et qu'elle ait ce siège ou non, rien n'y changerait. Oui, se dit-elle pour éviter d'être trop déçue si elle n'était pas choisie. Rien, ni personne, ni le temps qui passe, ni son cœur qui se brise, n'y changerait.

Et un discours. Et le vote qui finit d'être décompté. Et son nom qui est prononcé entre les lèvres de Nolan Le Floch, le chef de l'obédience. Et son cœur qui lui saute dans la gorge alors qu'elle se lève lentement, tremblotante, et va s'asseoir sur le siège qui est désormais sien. Elle regarde les dix autres membres du Conseil et les autres membres de l'obédience et elle sent ce sentiment de puissance, assourdissant, qui lui étreint le cœur comme si on avait refermé un poing dessus. Elle l'avait fait. Elle était là. Elle regarda attentivement tous les visages du Conseil, qu'elle connaissait déjà par cœur puis la masse informe qui composait le reste de l'obédience. Elle pensa à tout ce qu'elle avait accompli depuis son arrivée à Beauxbâtons. Les liens qu'elle avait tissé. Les garçons qu'elle avait aimés et les filles qu'elle avait liées. Les rares cours pour lesquelles elles s'étaient faite porter pâle et ceux, encore plus rares, où elle avait ri à gorge ouverte. Les duels, d'escrime ou double, les longues après-midi passées à flâner dans Orange, la quantité impressionnante de devoirs rendus en retard et encore plus grosse celle de devoirs rendus dans les temps. Elle pensa à tout ça et, malgré la solitude qui entravait son cœur tout mou, malgré l'envie irrépressible qu'elle avait de tout envoyer en l'air et de tout laisser en plan et malgré son esprit qui lui criait qu'elle n'avait pas sa place ici comme elle n'avait sa place nulle part, malgré tout ça, un léger sourire effleura ses lèvres tandis qu'elle baissait la tête.


alors avant que j'me transforme encore une fois,
pars en courant, fuis moi comme le choléra


Je pense que c'est la dernière page que j'utiliserai jamais de ce journal.
Je suis un peu triste d'abandonner ce grand ami, ce grand cahier que mère m'avait offert pour mes sept ans mais j'imagine que, au bout d'un certain temps, avoir un journal n'a plus lieu d'être. Je me souviens encore de ces longues nuits d'angoisse et d'insomnies où je me plaisais à adresser ces misérables parchemins reliés comme à un ami, une personne. Mais maintenant, je suis entourée – ou du moins, j'aime y croire. Quand je me relis, je me rends compte d'où je viens, tout ce que j'ai fait pour être là où je suis aujourd'hui. Sur ce siège sur lequel on vient de me poser. Je me rends compte de tout ce que j'ai accompli, le bien comme le mal et je suis contente. Je suis contente parce ce genre de choses sont plus importantes et quand, dans dix ans, je retomberai sur ce foutu cahier à la couverture en cuir, et quand je sourirai en lisant mes mots maladroits en pattes de mouche, je sais que je serai encore plus fière de tout ce que j'aurai accompli.
Terminer un journal, c'est comme en commencer un. Je ne sais pas trop par où commencer et, surtout, par où finir. Je me contenterai peut-être de juste dire que je suis heureuse, un peu, et que tout va mieux maintenant que le monde a arrêté de tourner à toute vitesse autour de moi. À moins que je ne sois en orbite avec lui. Notre monde est comme une grosse machine. Il y a plein de pièces, des vis, des clous, des vis spéciales, des clous spéciaux, un cœur, un revêtement et tellement de choses impossibles à lister – nous sommes ces pièces. Dauphin, Princes et Princesses, Roi, ducs, comtesses, roturiers. Nous ne sommes que les petites pièces d'une grosse machine. Et il n'y a aucune pièce en trop parce que chacune a sa place.
Et j'ai enfin trouvé la mienne.




Dernière édition par C. Diane Deulceux le Sam 2 Nov - 19:23, édité 6 fois
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Elysée L. Berthelot
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MessageSujet: Re: DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN.   DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. EmptyVen 1 Nov - 18:56

OUCH, le résumé de personnage que tu as posté est génial, j'aime déjà beaucoup Diane, ça a l'air d'être un phénomène. DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. 2124793060 rebienvenue en tout cas, je suis vraiment contente de voir des anciens revenir. DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. 1823284050

Hésite pas si tu as des questions. ^^
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MAJOR E LONGINQUO REVERENTIA
C. Diane Deulceux
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◗ HIBOUX : 184 ◗ REVELATEUR : DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. Tumblr_n4uu5gmiOw1s8jdsxo5_250
◗ PSEUDO : ARTHUR DE NOBLECOURT./WR∆TH./LOLA. ◗ CREDITS : CRIPSOW. TUMBLR.
◗ SANG : SANG-BLEU (DUCHÉ DE WALLONIE).
◗ PENSINE : ÉLECTRON LIBRE REDOUTABLE AU FLEURET, À LA RHÉTORIQUE ET AUX DUELS.

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MessageSujet: Re: DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN.   DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. EmptySam 2 Nov - 8:31

merci élysée. DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. 2176505670 

oh, c'est gentil de dire ça. DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. 1118859206 merci à toi perrette. DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. 239769179 DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. 2176505670 
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Elysée L. Berthelot
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◗ HIBOUX : 826 ◗ REVELATEUR : DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. Tumblr_n5y3ljL2o81qhclupo10_r1_250
◗ PSEUDO : Sun Showers (Marie). ◗ CREDITS : twisted lips, tumblr, wild hunger.
◗ SANG : Héritière du comté d'Anjou.
◗ PENSINE : Comice Rubissane.

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MessageSujet: Re: DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN.   DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. EmptySam 2 Nov - 8:40

Je me permets juste de dire que j'adore ce début de fiche, j'ai hâte de lire la suite DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. Herz
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C. Diane Deulceux
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◗ HIBOUX : 184 ◗ REVELATEUR : DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. Tumblr_n4uu5gmiOw1s8jdsxo5_250
◗ PSEUDO : ARTHUR DE NOBLECOURT./WR∆TH./LOLA. ◗ CREDITS : CRIPSOW. TUMBLR.
◗ SANG : SANG-BLEU (DUCHÉ DE WALLONIE).
◗ PENSINE : ÉLECTRON LIBRE REDOUTABLE AU FLEURET, À LA RHÉTORIQUE ET AUX DUELS.

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MessageSujet: Re: DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN.   DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. EmptySam 2 Nov - 8:44

- a intensément honte avant la correction - DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. 1118859206 DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. 849525025 
merci beaucoup. DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. 2970661624 j'ai beaucoup aimé lire ta fiche aussi et j'en profite pour te dire que tu me dois un lien (ehhh oui, c'est le prix à payer). DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. 3766314836 DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. 1147778360 
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Elysée L. Berthelot
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◗ HIBOUX : 826 ◗ REVELATEUR : DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. Tumblr_n5y3ljL2o81qhclupo10_r1_250
◗ PSEUDO : Sun Showers (Marie). ◗ CREDITS : twisted lips, tumblr, wild hunger.
◗ SANG : Héritière du comté d'Anjou.
◗ PENSINE : Comice Rubissane.

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MessageSujet: Re: DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN.   DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. EmptySam 2 Nov - 8:47

Merci DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. Herz Et ce sera avec grand plaisir DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. 2840979426 De toute façon, il ne pourrait en être autrement ! DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. 2176505670
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Melian Devlin
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◗ HIBOUX : 860 ◗ REVELATEUR : DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. Tumblr_n2lx3v6NZq1qdv2zeo2_250
◗ PSEUDO : riddermark (florence) ◗ CREDITS : hollow bastion ; killianhjones ; signature by wild heart
◗ SANG : Devlin-Colbert, sang pur. Dernière survivante de la famille française Colbert. Parents enfermés à Azkaban.
◗ PENSINE : Excellente cavalière et escrimeuse. Douée et dangereuse en duels de sorciers. Possède une grande maitrise du feu.

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MessageSujet: Re: DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN.   DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. EmptySam 2 Nov - 8:49

Bienvenue :)
J'aime beaucoup ta fiche !
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Juliette de Noblecourt
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◗ HIBOUX : 1338 ◗ REVELATEUR : DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. Tumblr_mkgkaeOA2R1s95s3to3_500
◗ PSEUDO : westallen. ◗ CREDITS : shiya, tumblr.
◗ SANG : Maison de Noblecourt, sang-bleu.
◗ PENSINE : maître dans l'art de la bêtise.

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MessageSujet: Re: DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN.   DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. EmptySam 2 Nov - 17:19

Haaan Jules DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. 2812165076 DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. 2124793060 Il faut absolument que tu me réserves un lien avec Diane DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. 2970661624 DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. 2840979426 
(Re)bienvenue sur AA DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. 152261392

edit : te réserve Imogen jusqu'au 9 novembre. DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. 2176505670 
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C. Diane Deulceux
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◗ PSEUDO : ARTHUR DE NOBLECOURT./WR∆TH./LOLA. ◗ CREDITS : CRIPSOW. TUMBLR.
◗ SANG : SANG-BLEU (DUCHÉ DE WALLONIE).
◗ PENSINE : ÉLECTRON LIBRE REDOUTABLE AU FLEURET, À LA RHÉTORIQUE ET AUX DUELS.

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MessageSujet: Re: DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN.   DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. EmptySam 2 Nov - 19:24

merci beaucoup à vous deux. DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. Herz
le lien est obligatoire. DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. 4153354820 
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MessageSujet: Re: DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN.   DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. EmptyDim 3 Nov - 16:23

DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. 4064327615 DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. 1147778360 DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. 3043937034 DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. 2812165076 DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. 2970661624 DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. 1529196166 DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. 2840979426 DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. 1118859206
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MessageSujet: Re: DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN.   DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. EmptyDim 3 Nov - 16:51

COUZ COUZ. DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. 152261392 DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. 3766314836 DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. 1118859206 DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. 4153354820 
un de ces quatre, il faut qu'on se fasse un...
couscous. DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. 4153354820
DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. 2515540105 DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. Herz DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. 1147778360  
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Juliette de Noblecourt
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MessageSujet: Re: DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN.   DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. EmptyDim 3 Nov - 16:53



Guide de Validation.
« Bienvenue Au Royaume de Viviane. »




« La France se nomme diversité. »



    Encore désolée pour l'attente. DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. 2890962141 Faut dire que les deux écrins Jadérial et rubissan étaient parfaits, et c'est dans ces moments-là que je me dis que c'est bien dommage qu'on ne puisse pas aller dans deux maisons en même temps dans l'univers de Rowling. DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. 1805953252 On a pas mal tergiversé Perrette et moi sur l'écrin adéquat pour Diane, d'où l'attente. DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. 2812165076 
    Diane aurait pu être une des jadériaux pour son sens de l'honneur et de la loyauté - surtout envers la maison royale DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. 152261392 - mais finalement ce sera rubissan pour la belle, parce que c'est une jeune femme sur le qui-vive, susceptible, explosive, qui lorsqu'elle aime, aime avec passion, et elle n'est pas patiente du tout. DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. 2124793060 

    J'ai trop aimé ta fiche et ton lien avec Marien DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. 2970661624 Je te valide donc avec plaisir, en espérant que ton écrin te conviendra. DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. 2176505670 

Félicitations, tu es officiellement magique ! Si ton personnage a un jour fréquenté Beauxbâtons, c'est que tu viens d'être réparti dans l'un des écrins de l'Académie. Un passage inoubliable pour ton personnage, à ne point en douter. Chaque sorcier français se souvient aisément de l'appréhension nouant son estomac, et de la beauté féerique de la Fontaine. Mais c'est avant tout le tout nouveau style de vie qui s'offre ensuite à lui, dont le magicien se souviendra. Rien de mieux pour construire cet univers que de se lancer dans l'ouverture d'un sujet de liens, et de participer évidemment aux sujets de relations postés par les autres membres, cela afin d'acquérir un background intéressant pour l'évolution de ton sorcier. Ce n'est pas seulement ton personnage qui bénéficiera d'une continuité, mais également l'univers sorcier français ! Pour s'en tenir informé, essaie de consulter régulièrement l'actualité sorcière par le biais de la catégorie Sorcière bien-aimée . Si tu te sens inspiré par les événements secouant la France sorcière, alors dans ce cas, n'hésite pas à participer aux intrigues ou mini-intrigues (l'arrivée du roi et de la cour à Orange actuellement) et même à l'animation de la quinzaine à thèmes très bientôt disponible ainsi qu'au sujet mystère. Rien de mieux pour maintenir ces divertissements que de poster régulièrement dans les publicités de Bazzart et Pub Rpg Design. Sachant que ces activités te permettront de gagner des points grâce à notre système de bavboules mis en place sur le forum ! Bien sûr, postez des rps pour faire évoluer ton personnage reste la meilleure des solutions pour obtenir des gains rapidement. DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. Herz

Aussi, n'oublie pas d'aller vérifier que ton avatar et ton personnage sont bien recensés, l'erreur étant humaine, le staff peut très bien en commettre certaines - bien que très rarement  DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. 4153354820 .  Une dernière formalité, mais incontournable si vous ne désirez pas voir ton compte supprimé, consistera à signaler tes éventuelles absences dans la partie appropriée.

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MessageSujet: Re: DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN.   DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. EmptyDim 3 Nov - 16:57

je te le redis ici : je suis toute émouvue et merci pour la validation et t'en fais pas pour l'attente. DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. 239769179 
MERCI QUOI. DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. 152261392 DEULCEUX › UNBOWED, UNBENT, UNBROKEN. 152261392 
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