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| fight for your (own) king. | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: fight for your (own) king. Sam 2 Nov - 16:41 |
| Du Barry, Ambrose.
Le protocole En un maximum de dix lignes, veuillez résumer votre personnage. Son histoire, son caractère, bref tout ce qui est nécessaire pour que les autres membres puissent cerner votre perso' et établir des liens. Soyez concis, il ne s'agit là que d'un résumé hj condensé pour ceux n'ayant pas lu votre fiche, ce n'est qu'un récapitulatif du personnage. Cette partie est obligatoire. “ Nous fûmes les guépards, les lions ; ceux qui nous remplaceront seront les chacals et les hyènes. Et tous, guépards, chacals et moutons, nous continuerons à nous considérer comme le sel de la terre. ” NOM, PRÉNOM(S) ☞ Du Barry, quand les cloches sonnèrent pour le Roi Maudit les lendemains pourpres, le traitre Alcion s'enfuit. Du Barry, si proche de lui, si près des joyaux, avait trahi la couronne. Dans son dos, il tuait le Roi, plantait sa lame entre ses deux poumons, si fort qu'elle sortit par devant, offrant à l'assemblée la vision d'horreur de sa pointe brillante entachée du sang sacré. C'était il y a bien longtemps, lorsque les rues étaient encore faites de terre, et les hommes et les femmes vêtus de haillons. C'était il y a des siècles, quand les enfants mourraient de faim, la bouche ouverte débordant de cailloux trempés. Les du Barry s'exilèrent en Suisse. Le temps passa, le nom français s'oublia. En 1845, lors de la première guerre contre la Corée, un inconnu apporta le secours de sa maison au Roi Noble: Loris du Barry. Loris et le Roi Noble combattirent dos contre dos, épaule contre épaule. Au retour victorieux de la guerre, tout était pardonné. Du Barry demanda le pardon pour la trahison de ses ancêtres. Il l'obtint. Il jura fidélité à la monarchie française, pour lui, ses fils, et les fils de ses fils et les fils après lui. Tout était pardonné. Depuis ce jour, les du Barry sont les privilégiés de la maison royale, par ordre du Roi Noble. Leur noblesse appartient à la terre de Suisse, mais leurs gens sont au service du Roi de France. Ambrose, parce que tout ce qui est fait d'ambre persiste. Autrefois larmes des dieux changées en pierres, talismans protecteurs, un simple choc thermique suffit à faire exploser la pièce couleur miel. Ambre, protecteur des enfants et des hommes qu'une seule rainure peut changer en lame acérée. AGE, NAISSANCE ☞ Né à Zurich, au coeur des terres dominées par la maison du Barry depuis le XIVe siècle, quand la famille, exilée de France, gagna la bataille contre la maison ducale de l'époque et s'empara de son territoire et de ses duchés. Trente-quatre ans à présent, et ce depuis le 27 mars. Mais qui le sait? Qui a déjà demandé son âge à un du Barry? On ne demande rien. On attend. On espère que leurs lèvres ne se décollent jamais, car leurs paroles sont un poison qu'on ne saurait voir ni sentir, leurs baguettes fendent l'air plus doucement que l'aile d'un aigle qui plane dans les creux de l'univers muet. NATIONALITÉ ☞ Suisse par sa naissance, française depuis l'âge de quatorze ans, quand son père l'envoya auprès de la Maison Royale pour y être éduqué dans les valeurs françaises, selon la volonté de son père et son père avant lui, Loris du Barry. Ambrose du Barry possède donc la double-nationalité, offerte par le Roi lorsqu'il fut fait cavalier. ASCENDANCE ☞ On dit qu'il n'y a toujours eu que des sorciers dans la maison du Barry. En est-on sûr? Les paroles, elles seules, dictent la vérité et incarnent les origines. L'arbre généalogique n'existe plus, brûlé cent fois par le passé, caressé par les gants de rois trop magnanimes. Les du Barry sont de nobles guerriers, tous proches de la maison royale et vieux amis de la maison Deulceux. Chacun s'accorde à dire que le roi serait à la fois prudent et complètement fou de se séparer des du Barry qui l'entourent. S'il y a des fruits moldus sur les branches tordues de l'arbre du Barry? Qui oserait se le demander, de peur que ses paroles s'échappent de son esprit et s'envolent jusqu'aux oreilles gâtées par la perversion, la soif de pouvoir et de guerres? TITRE ☞ Les du Barry sont, et ce dès la naissance de chacun d'entre eux, considérés comme invités d'honneur de la maison royale. Ambrose du Barry a été symboliquement anobli par le Roi à ses quinze ans, après avoir été fait cavalier (il était l'un des plus jeunes duellistes de l'aristocratie française). MÉTIER, RESPONSABILITÉS ☞ Lorsqu'il eut vingt-quatre ans, il fut engagé au sein de l'Académie Beauxbâtons en tant que professeur de duels. Membre de l'écrin d'Ambre, le professeur du Barry est bien entendu respecté et a droits aux égards réservés aux enseignants du Palais. Mais plus encore, son nom et son allure inspirent un certain égard, une distance que quiconque de sensé place immédiatement entre lui et du Barry. On le sait particulièrement proche de la directrice, à la fois en tant qu'ami et conseiller. Alors même qu'il travaille à l'Académie, on le sait très lié à la maison royale, où il est très souvent invité. SITUATION FAMILIALE ☞ De ce qu'on sait, Ambrose du Barry n'a jamais été ni fiancé, ni marié. Personne ne l'a jamais vu aux côtés d'une femme, ou en train de faire du charme à une femme ou un homme. Eternel célibataire, c'est ce qui semble émaner de son austère personnalité. La seule femme au sein du Palais à laquelle il accorde plus d'un regard n'est autre qu'Aliénor Yvelin. Les étudiants lui prêtent toutes sortes de liaisons et aventures secrètes avec l'une ou l'autre femme, mais rien au monde ne saurait donner de crédit à ces fabulations. PATRONUS ☞ On le sait, du Barry n'est pas un fanatique des sortilèges de défense, préférant largement les nombreux risques et atouts de l'attaque. Son patronus, qu'il fait très rarement apparaitre, n'est autre qu'un gros et plat caïman noir à museau long, particulièrement agressif, à battre l'air de grands coups de queue dès qu'il sent le danger en face de lui. Lorsqu'il apparait, allez savoir pourquoi, Ambrose du Barry a toujours l'air agacé, de mauvaise humeur. BAGUETTE MAGIQUE ☞ Achetée à Zurich, au fabriquant le plus renommé de la ville (Corbat), la baguette est faite de bois de hêtre, écorce mince et lisse, régulière mais rugueuse à la base, 37,8 cm, rigide mais fine, rapide et parfaitement épanouie dans l'art du duel, contenant un crin de Sombral noir d'encre. Le Sombral souffre d'une très mauvaise réputation en Angleterre, à cause des croyances de ses habitants: en France, le Sombral symbolise celui que chevauche la Faucheuse, celui qui accompagne dans un hennissement l'homme brave jusqu'à la mort. Dogon Premier, empereur namibien, avait constitué une armée montée uniquement sur des sombrals. Ainsi, il disait respecter ses ennemis et leur accorder une mort digne de leur courage.
Dorures et Ornements LA SCOLARITÉ: C'était facile. Trop, même. Ambrose du Barry n'eut ni la chance de visiter l'école sorcière de Zurich, ni celle d'Orange: il étudia chaque discipline auprès d'un précepteur, puis fut envoyé, à ses quatorze ans, auprès de la famille royale française, qu'il le veuille ou non. Là bas, il eut un nouveau précepteur et fut formé à l'art du duel par les employés de la maison royale. Il n'avait le droit de revenir à Zurich que lors des vacances d'hiver et d'été. Ambrose était bon élève, mais trop buté, selon son précepteur, aujourd'hui à la retraite. Il faisait croire qu'il savait tout, qu'il n'avait pas besoin d'apprendre. La nuit, il allumait une chandelle et apprenait par coeur, s'entrainait dans le froid avant le lever du jour, parfois même à s'en blesser tant il était dur avec lui-même. Il semblait prêt à tous les sacrifices pour rabaisser le précepteur une fois le cours venu. Et en effet, à chaque question, il donnait bonne réponse. Durant son enfance et toute son adolescence, personne en France n'a jamais pu affirmer avoir vu Ambrose heureux, ou bien portant. Il avait toujours cet air sérieux et hautain, froid et distant. On raconte qu'une fois, à un étudiant en larmes après avoir obtenu une mauvaise note, affirmant que son père allait le tuer pour cet échec, Ambrose du Barry répondit d'un air dédaigneux: que t'importe de satisfaire ton père? Sais-tu au moins pour qui est-ce que tu apprends?
| LES OCCUPATIONS: Tout le monde sait que la vie du professeur du Barry oscille entre la Suisse et la France, forme un triangle dont les angles ne sont autres que Zurich, Beauxbâtons et Chambéry. Il est très rare de le croiser dans le hameau, ou encore dans Orange sorcier. Il se rend à Paris de temps en temps, dans des lieux que vous ne connaissez pas, et ne connaitrez sûrement jamais, à Chambéry, dans la Maison Royale, où il retrouve ses compagnons d'adolescence et de prime jeunesse. Lorsqu'il loge au Palais, il reste bien souvent confiné dans ses appartements. Adapte de la nuit et des sorties nocturnes, il n'est pas rare de le croiser dans un couloir à la nuit tombée. Les rares fois où du Barry se rend visible aux yeux de tous, c'est qu'il organise des duels ou qu'il se lève à l'aurore pour une partie d'escrime avec certains de ses élèves préférés, dans la cours Régalia. Il est connu en tant qu'homme d'action, souvent en vadrouille, peu stable dans sa vie privée, mais un homme d'honneur dans sa vie professionnelle. Il est très apprécié de la famille Deulceux, on dit même que Rhéa Deulceux le considère comme un fils, et qu'elle le prie de venir la voir dès qu'il le peut. Un autre fait que le professeur ne désire pas aborder mais que vous saurez si vous entamez quelques recherches il est l'inventeur de certains sortilèges d'attaques recensés par le Ministère. On suppose donc que l'invention de sortilèges fait partie de ses occupations.
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ACTUALITÉ POLITIQUE: Certaines personnes pensent souvent que le passé d'une famille deviendra, un jour ou l'autre, son présent, puis son futur. Certaines personnes ignorent que les gens savent, toujours, qui ils sont. Peut-être pas d'où ils viennent, ni de qui leur vient tel ou tel trait, mais ils n'ignorent jamais qui ils sont. Ambrose du Barry a été fait cavalier de la Maison Royale par le Roi lui-même, observé par celle qui se veut sa mère adoptive, la crainte et respectée Rhéa Deulceux. Ambrose du Barry a mis sa baguette et ses gens de Zurich à la disposition du Roi si l'annonce d'une guerre approchait, ou si le Roi avait le moindre besoin d'elle et d'eux, pour quoi que ce soit. Grâce à du Barry, Suisse et France sont liées par les liens sacrés de l'amitié. Certains disent les du Barry jamais vaincus. Toujours dans l'ombre. Des langues jalouses que le sentiment - souvent faux - de sécurité arrive à délier. Tous savent que les du Barry sont les alliés les plus précieux que possède la Maison Royale. La Suisse arrive toujours à rester neutre quoi qu'il arrive. Les du Barry incarnent à merveille sa fascination distante, son inaccessibilité, son incapacité à faillir ou à perdre le contrôle d'elle-même. Tout comme Loris du Barry a servi un Roi, Ambrose du Barry en sert un autre, et servira tous ceux qui se succèderont si ceux-là devaient succéder. Il n'a montré aucun visage, aucun sentiment lors du décès de la petite princesse. On suppose qu'il regretta sa mort avec la famille royale dans une chambre privée et retirée au coeur du château du Chambéry, là où les gens du commun n'ont pas accès. On suppose que son coeur se serra à la vue d'un si petit être vidé de tout éclat de vie. On suppose qu'il maudit le destin, sûrement, peut-être, une nuit. Ambrose du Barry encourage à la fidélité au royaume et punit les traitres à la couronne. La devise des du Barry est pourtant un mystère politique que personne n'arrive à élucider: tu quoque… | PARTICULARITÉ(S): Ambrose du Barry est à la fois duelliste d'exception et bon occlumens. En général, les deux vont ensemble, mais il est rare qu'un homme sache aussi bien allier attaque et protection. Lorsqu'on lui demande d'où lui viennent ces dons, il répond qu'il a travaillé dur pour ça. Une cicatrice fine et blanche barre sa main de façon horizontale, et court le long de ses doigts du pouce à l'auriculaire. Son regard, noir d'encre, allié à ses yeux en forme d'amandes lui donne des allures d'aigle lorsqu'il ne sourit pas - c'est-à-dire la plupart du temps. Il ne possède aucun animal de compagnie, et personne n'a jamais vu à quoi ressemblent ses appartements privés dans le palais. Beaucoup de gens, y compris les étudiants, savent qu'il a été fait cavalier de la Maison Royale avant d'être majeur. On sait aussi qu'il n'a jamais étudié à Beauxbâtons. Une autre des particularités d'Ambrose du Barry est qu'il passe rarement inaperçu. Même lorsqu'il traverse un lieu en se voulant discret, les regards se posent sur lui: trop sombre, trop grand, trop de personnalité, pas assez de transparence. Contrairement à ce qu'on peut imaginer, il le regrette amèrement. |
Les notes de la duchesse Ambrose du Barry a été anobli par le roi de façon symbolique, lorsqu'il était encore adolescent. S'il reste en France pour y faire sa vie, lui ainsi que sa descendance sera considérée comme une famille de la noblesse, sans posséder d'autres terres que celles qui appartiennent aux du Barry, en Suisse. † Personne n'ignore que du Barry a été le plus jeune cavalier de l'histoire de la maison royale depuis des siècles et des siècles. Il n'était même pas majeur. Il doit cet égard à ses dons en matière de duel. † On le voit très souvent à Chantilly, où il est particulièrement proche de la famille royale, qu'il semble aimer plus que la sienne, à Zurich. † Le professeur du Barry ne donne pas d'examens ou de partiels en classe avant les examens de fin d'année - c'est-à-dire aucun contrôle continu pendant l'année, comme le font les autres professeurs. A la place, il organise des entretiens: les étudiants s'inscrivent sur une liste qui propose des dates durant tout un mois, à partir de dix-huit heures, individuellement. Une fois inscrits, au prochain cours, les étudiants recevront un bout de parchemin avec un sujet, qu'ils travailleront jusqu'à leur entretien. Un entretien avec le professeur du Barry dure trente minutes d'exposé de l'élève, et vingt minutes de questions et corrections de la part du professeur. A terme, une note sera attribuée à l'étudiant, et la somme de six notes d'entretiens constituera la moyenne générale de chaque élève. † On le dit excellent joueur de polo, bien qu'il ne le pratique jamais à l'Académie, mais à Chantilly. † Lors du dernier bal d'été, on l'a vu au bras de la directrice, Aliénor Yvelin. † Monsieur du Barry est un professeur sérieux, intransigeant, sévère et parfois dur avec ses élèves. Pourtant, il n'est jamais méprisant envers eux, et en entretien individuel, il se montre parfois très aimable. On ne pourrait pas affirmer qu'il n'aime pas ses étudiants, mais il attend soit tout d'eux, soit rien du tout. En tant que professeur de spécialité, quoi de plus normal? † Ambrose du Barry aurait, au cours de ses études, validé l'équivalent d'un DIADEMS en Recherche Magique et Art des duels. † On murmure que ses chouchous sont les membres de l'obédience des Onze. Pourtant, il parait froid avec les membres de l'écrin de Rubis, alors même qu'une majorité de rubissans composent l'obédience des Onze. † Il coupe sa barbe en laissant une zone vierge de chaque côté de ses joues, à la mode du dandy sorcier parisien de bonne naissance. † Personne, absolument personne ne pose la moindre question au professeur du Barry au sujet de son passé ou de sa vie privée. Les étudiants osent à peine lever la main en cours, et aucun d'entre eux ne se sent privilégié par le professeur.
Introduction à la maitrise de soi Dans le silence moelleux de la fin d'après-midi, dérobée au dehors par les épais rideaux pourpres qui ne laissent pas passer la chaleur, la classe attend. Du Barry n'est pas encore là, mais on sait qu'il viendra. Il laisse parfois la classe l'attendre cinq minutes, impassible, d'une patience à toute épreuve. On sait que le prix de l'attente sera largement remboursé, surtout pour un premier jour de l'année, quand la classe est encore étourdie par son été, ses vacances, ses voyages, ses amourettes, et qu'elle ne sait pas que l'automne, la pluie, le froid et l'hiver viennent. Ambrose du Barry est là pour le lui rappeler. Dans un bruissement de cape légère, la porte se referme. Les pas se dirigent directement vers le bureau qui fait face à l'assemblée - et le professeur aux cheveux noirs et décoiffés se place devant lui. Jamais derrière. Son regard d'aigle transperce chaque étudiant le temps d'un battement de cil, ignore les garçons aux bagues rouges du premier rang qui se renfrognent, les filles en mauve qui le dévorent des yeux. Rien de tout cela ne l'intéresse, ils ne sont pas venus pour ça, ils ne sont pas là pour ressentir quoi que ce soit. Ses deux mains se posent contre la table du premier rang, face à lui, toujours vide, et lui servent d'appuis tandis qu'il se penche sur la classe. « Vous n'êtes plus en club de duel. Vous entamez aujourd'hui un parcours peu évident visant à apprendre la maitrise de la magie. » Son regard est dur et brillant alors qu'il détaille chacun comme s'il pouvait lire en lui. « Parmi cette classe de vingt-sept étudiants, deux d'entre vous deviendront des professionnels du duel sorcier. Les statistiques parlent pour vous. Vous pouvez donc facilement imaginer que je n'attendrai pas de vous durant ces quelques mois que vous excelliez en la matière. » Il ferme les yeux quelques secondes. « Je ne suis pas là pour faire de vous des combattants, et vous n'êtes pas là pour en devenir. Si l'art du duel fait partie du parcours maitrise de la magie, c'est pour quelle raison, Bonnet? » Le garçon se raidit, hésite. « Parce que le duelliste… maitrise… une certaine forme de magie? » Du Barry secoue la tête. « Parce qu'avant de maitriser quoi que ce soit, le duelliste se maitrise lui-même, sinon, comment pourrait-il maitriser qui que ce soit? » Les élèves froncent légèrement les sourcils. « Il en ira de même pour l'occlumancie. Vous ne serez pas des occlumens, mais vous apprendrez à reconnaitre cet art, à le comprendre, à saisir de quelles subtiles façons un esprit peut accéder à un autre esprit. Chose que 78% de la population ignore, et je ne compte pas les moldus. » Ils sourient. « Vous savez tous jeter des sortilèges, vous savez tous comment en parer la plupart, vous avez suivi des cours de sortilèges et enchantements, et, pour certains, des cours de duels en club. Vous n'avez pas besoin d'entreprendre le duel en tant que loisir, mais en tant que discipline. Et sans discipline, vous ne terminerez jamais ce parcours au terme d'une année. Est-ce que vous saisissez bien l'ampleur de la situation? » Un mince sourire se dessine sur ses lèvres fines, que lui rendent ses étudiants en acquiesçant. Son bras se soulève, laissant entrevoir sa baguette magique, supportée par un étui de cuir accroché à sa ceinture, et son index désigne un étudiant rubissan. « De Laclot, pour quoi vous battriez-vous? » L'étudiant rejette la tête en arrière, défie le professeur d'un regard qu'il veut neutre. « Mon honneur, en premier. » Du Barry hausse un sourcil. « Et de quoi dépend votre honneur? De vos convictions? » De Laclot acquiesce prudemment. « Vous êtes un homme de conviction? » « Je le crois, oui. » Les yeux de du Barry se reposent sur le sol, pensifs. « Homme et convictions sont deux notions appelées à durer. Mais lorsque les deux font alliance, vous remarquerez avec moi qu'elles sont de courte durée. » Les élèves sourient, sauf quelques rubissans. « Les cavaliers sont des hommes de conviction, professeur. » Ambrose du Barry acquiesce à son tour. « Et les cavaliers protègent. Protègent un château, ses murs, et ce qui se trouve à l'intérieur. Protègent leur honneur, c'est-à-dire une notion politique à laquelle ils rattachent leur existence. Les cavaliers se dressent comme des piliers au devant des murs de pierre et défendent. Le cavalier est connu pour défendre, qu'il s'agisse de son Roi, de sa Dame, de sa Maison, de son Château ou de son Honneur. Quoi qu'il en soit, ce que défend le cavalier est toujours connu de tous, et c'est toujours ce que cherche à atteindre celui qui attaque le cavalier. On se fiche entièrement du cavalier, de ce tas vertical de chair et d'os, on veut atteindre ce qu'il protège. Lorsque vous attaquez, vous n'avez rien à protéger, rien à montrer, rien à perdre et tout à gagner. Mais attaquer n'est pas aussi simple qu'on l'imagine. Vous, par exemple, de Laclot, vous attaquez, et vous attaquez bien, cela ne fait aucun doute, lorsque votre honneur est en danger. Donc vous défendez. Alors comment attaquer sans rien défendre, en fonçant dans le tas comme un troll des montagnes? Alors on ne parle plus d'un duel. Un duel unit deux personnes qui sont d'accord pour se battre. Il peut avoir pour base la provocation, donc la défense, pour l'un des deux combattants, d'un honneur et d'une maison, mais il ne saurait avoir la défense pour essence. Le duel part de la défense, la défense est une composante d'un duel, mais sa raison d'être est l'attaque. » Ses yeux font le tour de la salle - inutilement, car les oreilles sont pendues à ses lèvres. « Défendez si vous le voulez, et mourrez si vous le voulez. L'on s'accordera à dire que vous avez fait un beau duel, les gens se rappelleront de vous, ce sera une belle partie. Mais vous ne maitriserez rien. Le duel vous maitrisera, la baguette que vous tiendrez comme un bouclier vous maitrisera. » Il désigne l'ensemble de la classe d'un mouvement du menton. « Cachez votre honneur au fond de vous, ravalez vos convictions au lieu de les porter comme une aura au-dessus de votre tête, et personne ne pourra s'en servir contre vous. Un homme d'honneur est également appelé un homme…? » Il attend une réponse, une étudiante lève la main. « Un homme droit. » Du Barry acquiesce. « Un homme droit, caractérisé par sa verticalité et son manque de souplesse. » Une étincelle s'allume au fond de ses pupilles noires. Sa voix devient un murmure tandis qu'il empoigne sa baguette entre deux doigts d'un geste rapide et silencieux. « Ce n'est pas parce que vous empruntez des tournants que votre chemin n'en est plus droit. Cela prouve simplement que vous en connaissez les raccourcis. » Une cage s'ouvre au fond de la salle, faisant sursauter la moitié des élèves. Une espèce de furet mesurant la moitié d'un jeune homme s'avance, le regard courroucé, de mauvaise humeur. « C'est un chartier », explique du Barry, avant de désigner de Laclot. « Debout. Vous le savez, le chartier est un chasseur de gnomes, un animal certes doué de parole, mais son vocabulaire est limité, du moins assez pour affoler… des gnomes. » De Laclot sort sa baguette et se place face à l'animal. Humain et bête ont l'air aussi appréhensifs l'un que l'autre. Le chartier l'observe, se dresse soudain sur ses deux pattes arrières et déclame d'une voix nasillarde et désagréable: "Fils de chien! Lâche!" De Laclot se raidit, la main sur sa baguette, mâchoire serrée. "Que fait ta mère, fils de rien, le trottoir? Cracmol, enfant de souillure!" Un jet d'or traverse la salle en un éclair, arrêté en plein vol par un second jet, noir d'encre cette fois, qui l'avale comme un tube. De Laclot et du Barry baissent leurs baguettes en même temps. « Vous ne pourrez jamais empêcher un homme sans honneur de n'avoir pas d'honneur, tout comme vous ne sauriez empêcher, avec tous les sortilèges de votre connaissance, un chartier d'être un chartier. Vous perdez votre temps, de Laclot. » L'étudiant retourne à sa place et murmure entre ses dents: « Je ne suis pas ici pour me faire insulter. » Du Barry esquisse un sourire en rangeant sa baguette. « Et pourtant, vous le serez. Les hommes d'honneur le sont bien souvent, alors que les hommes sans honneur, étrangement, ne s'en rendent jamais compte. » Les étudiants sourient. « Il ne tient qu'à vous de vous sentir, ou de ne pas vous sentir insulté. Apprenez à choisir vos ennemis, à choisir le moment, à être maitre de vous-même lorsque le duel commencera, symbolisé par le premier sortilège jeté. Arrangez-vous pour n'être jamais le premier à tirer. La surprise de voir son coup paré laisse toujours à l'attaquant quelques secondes de perplexité. » Ambrose du Barry se redresse soudain et frappe un coup dans ses mains. « Je veux que chacun passe tour à tour devant le chartier. Nous allons voir qui d'entre vous cultive le plus de ressemblance avec le gnome - et s'il est possible de dépasser le score ahurissant de de Laclot. »
L'écrivain anonyme PSEUDO oaristys. PRÉSENCE : 3 / 7 jours. COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM: c'est une longue histoire. COMMENTAIRE(S): bravo pour ce fantastique travail les filles, c'est incroyable et génial de voir AA de retour
Les banalités protocolaires Vous l'aurez remarqué, afin que chacun puisse se repérer le plus facilement possible, Ad Astra tient un certain nombre de registres. Aussi, afin que ceux-ci soient tenus à jour et que vous ne soyez pas oublié, nous vous demandons de nous indiquer ici les registres dans lesquels il faut ajouter votre personnage. Vous pouvez retrouver les registres à cet endroit. |
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| Sujet: Re: fight for your (own) king. Sam 2 Nov - 16:41 |
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Les jours dansants ne sont plus « Vraiment? » Ironique, de Genilt hausse un sourcil et rend son sourire narquois au comte de Montbriseul. Le duel fait toujours rage dans la grande salle de la Maison Royale, au milieu d’une centaine d’invités privilégiés. Du Barry pare chaque coup lancé par de Noblecourt, concentré, impassible. Il ne le regarde pas vraiment, ses yeux semblent voir au travers lui. De l’autre main, les combattants s’attaquent à l’épée, tout en jetant sortilège sur sortilège sans le moindre mot prononcé à voix haute. Seul le fracas des lames qui se giflent l’une contre l’autre brise le silence de l’après-midi et de l'assemblée captivée. De Genilt se balance sur ses bottes de cuir, mains croisées derrière le dos. « Si ça ne tenait qu’à moi, mon ami, je veillerais à ne pas m’entourer d’un homme capable de vaincre à l’épée et à la baguette chacun de mes plus fidèles conseillers. » De Montbriseul fronce les sourcils. « Vous en feriez un ennemi? » De Genilt sourit. « Les amis pensent que la couronne peut, un jour ou l'autre, leur appartenir. Les ennemis en sont persuadés. Je n’en ferais ni l’un ni l’autre, un homme de l’ombre que je maintiendrais loin devant moi, lui signifiant par là que tout ce qu’il peut convoiter de plus brillant, si vous voyez ce que je veux dire, lui est totalement hors d’atteinte. » L’assemblée pousse un cri léger: la baguette de du Barry fend l’air et l’épée de Noblecourt lui tord le poignet, si fort que l’homme la laisse tomber à terre. De Noblecourt brandit sa baguette, lance, du Barry pare en entamant un tour de salle, encerclant l’adversaire sur le front duquel perle une goute de sueur. « Rien n’est inaccessible à un homme qui ne rate jamais son coup » murmure de Montbriseul, sans quitter du Barry du regard. De Genilt acquiesce d’un air sérieux, fasciné par la magie qui se joue dans le cercle et les murmures tracés par l'homme en cape noire. « Mais où a-t-il été entrainé... » Soudain, alors que de Noblecourt est entièrement encerclé par le sortilège imprononcé que du Barry a jeté autour de lui, la baguette de ce dernier lui saute des mains, vole au travers la pièce, et s’écrase à terre pour terminer, dans un léger roulement qui résonne dans la salle muette, contre le marbre. De Noblecourt lui-même ne semble pas comprendre ce qui arrive. Du Barry a perdu. De Noblecourt a désarmé du Barry. Les discussions s’élèvent soudain dans la salle alors que de Noblecourt est déclaré vainqueur sous des applaudissements étonnés. Ambrose du Barry lui serre la main, un sourire léger en coin, et récupère sa baguette avant d’aller s’incliner devant le roi. De Montbriseul se tourne vers de Genilt, un sourire satisfait sur les lèvres. « Je l’avoue, je n’aurais jamais cru qu’il puisse le battre. Voyez, mon cher ami, que votre favori n’est pas aussi invincible que vous en paraissiez convaincu. » De Genilt lui rend un sourire goguenard. « Vous croyez? » Celui de Montbriseul s’efface soudain, et ses bajoues s’affaissent.
Les portes de la grande salle s’ouvrent et laissent sortir Ambrose du Barry. Le duel pour le roi terminé, il se fiche de la cérémonie et des mondanités: Beauxbâtons l’attend. Il descend les marches de la Maison Royale d’un pas rapide, ne ralentit que lorsqu’il entend d’autres pas pressés faire écho aux siens. Dans un souffle, Réald de Montbriseul atteint la hauteur de du Barry et lui jette un regard empli de haine. « Vous avez fait semblant de perdre. Vous ne voulez pas qu’on sache de quoi vous êtes capable, du Barry, comme les serpents, vous n’attaquez qu’au moment voulu. » Quelques secondes s'écoulent pendant lesquelles les deux hommes se jaugent du regard, puis Ambrose du Barry sourit, descend d’une marche, se place inférieur à de Montbriseul. « Vous étiez proche d’un commentateur particulièrement avisé, non? Je ne peux pas croire que votre esprit brillant soit arrivé de lui-même à une telle conclusion... » Les traits de Réald de Montbriseul se durcissent. « Le roi a peut-être placé en vous une confiance aveugle, du Barry, mais je prends soin de me garder de vous, ce qui me fait y voir toujours plus clair que lui. » Du Barry feint l’étonnement. « Pourquoi sans cesse répéter mon nom dans vos phrases, est-ce que vous ne m’étudiez pas assez pour n’avoir plus besoin de me nommer, comte de Briseul? » Un sourire moqueur vient annihiler toute trace de faux étonnement sur son visage. « Serait-ce pour vous protéger de moi que vous prononcez sans arrêt mon nom? Est-ce une incantation superstitieuse connue dans le comté de Bourgogne? » Il fait un pas vers l’homme, qui recule instinctivement, tandis que ses yeux envoient des éclairs de rage. « J’ignore quel est votre dessein - seul un fou pourrait le deviner - mais soyez assuré d’une chose, du Barry: nous ne vous laisserons pas répandre le mal depuis les ténèbres. » Le sourire de du Barry a disparu de ses lèvres closes. « Je constate que vous en savez autant sur moi que sur le mal. C’est cela qu’on vous apprend, dans votre comté pluvieux, la soumission aveugle et la paranoïa? » Il fait un nouveau pas vers de Montbriseul, forcé de reculer, quelque peu effrayé par les ombres qui se dessinent dans les prunelles d’Ambrose du Barry, du Barry qui détourne soudain brusquement la tête et se recule, réemployant le ton léger qui lui est ordinaire. « Invictus, c’est votre devise, n’est-ce pas? » Il lui tourne le dos et termine la descente des marches dans un bruissement de cape légère. « Essayez de ne pas vous couler vous-même, Montbriseul, la Cour vous regretterait sincèrement. »
Par-delà les maux du temps, nous perdurons. Ce n'est que folie de croire, et pourtant, nous croyons. Le tic-tac lent et régulier de l'horloge montre vingt-heures. Doyle est en retard. Les coudes contre le bois de son bureau, Ambrose du Barry lit Courrier Sorcier, le journal de l'international sorcier. Les États Sorciers d'Amérique ont encore agi comme des lobotomisés en venant au secours de la Corée du Sud sorcière contre celle du Nord. Comme si les américains avaient le droit de décider de quel côté se trouve le bien, et de quel côté se trouve le mal. Le pire étant que l'ensemble de l'humanité marche avec ça. L'avada kedavra commence à devenir tellement courant en Corée du Nord que le Courrier Sorcier l'a surnommée « Green Land ». Quand les états surpuissants cesseraient-ils de se comporter en police du monde et de taxer d'ingérence tous les pays qui ne fonctionnent pas comme eux? On aime souvent énoncer tout ce qui a été fait, au cours de l'histoire, au nom du mal. Mais on oublie malheureusement toujours de se souvenir des horreurs commises au nom du bien. Le bien devient prétexte à tout: à la violence, au meurtre, à la torture, à l'injustice. Le bien peut parfois anéantir la liberté individuelle. Lui en se battait pas au nom du bien, ou du mal, ou au nom de n'importe quel principe. Il combattait, résistait au nom du changement qui régit toute histoire, qui caractérise le temps. Demeurer, cela n'existait nulle part.
Vingt-heures cinq. Un petit poing frappe deux coups à la porte, auquel du Barry répond d'entrer. Merry Doyle pénètre dans le bureau en prenant soin de refermer la porte derrière elle, ses parchemins entre les mains, ses cheveux électrisés par le coup de brosse qu'elle a du se passer à la va-vite avant de descendre, sa fossette au menton éclairée par la lueur des torches enflammées suspendues aux murs. Doyle a pioché un sujet au hasard mercredi, et elle a eu jusqu'à ce vendredi, vingt-heures, pour préparer un exposé en deux parties: théorique et pratique. Ambrose attrape une plume et un parchemin sur lequel il note la date du jour et le nom Merry Doyle, tandis qu'elle prend place en face de lui. « Quel était le sujet, déjà? » Merry Doyle lève les yeux de son parchemin pour les poser sur le professeur. « Offensive et éthique, Monsieur. J'ai choisi pour la pratique le sortilège de confusion. » Ambrose hoche la tête en inscrivant l'intitulé sur le parchemin. « Bien, très bien. » Il dépose un point final, trace un trait, puis se redresse et s'appuie contre le dossier de son fauteuil. « Commençons. » Merry Doyle entame son exposé oral, lisant rapidement ses notes avant de relever la tête entre deux parties, pendant que du Barry prend des notes au fur et à mesure du discours. Le sujet semble fait pour elle: l'art du duel n'est pas son fort, Merry est plus portée sur la défense que sur l'attaque, elle n'arrive pas à saisir son intérêt. Ce n'est pas par éthique que sa magie refuse de se révéler lors de l'attaque, mais par esprit pacifiste. Pourtant, accepter et vivre pleinement le duel signifie bien accepter la rencontre avec l'autre. Merry se refusant à attaquer l'autre, à tester les réserves, les possibilités et les réponses que l'autre a à lui donner, elle refuse, en quelque sorte, toute reconnaissance de l'autre, tout dialogue avec lui. Merry Doyle n'est pas une étudiante ouverte à autrui. Cependant, son analyse est intelligente: elle sait se remettre implicitement en question, elle arrive à analyser les choses à la perfection, sans pour autant l'appliquer à sa propre technique. Aucune importance: Ambrose sait qu'elle ne sera jamais duelliste, il n'est donc pas essentiel pour elle d'apprendre à en être une meilleure. La réflexion sur l'art du duel lui convient largement. Après dix minutes d'oral, Merry Doyle se lève pour passer à la pratique. Sortilège de confusion, dont elle n'a pourtant pas expliqué avec pertinence le choix lors de son exposé. Il le note en bas du parchemin avant d'en prendre un second, puis de sortir sa propre baguette. « Humain ou animal? » « Animal. » Ambrose secoue sa baguette et fait apparaître un écran transparent en face de Merry, ondulant légèrement dans l'espace, ni gazeux, ni solide, ni liquide, mais plutôt semblable à une vague de chaleur provoquée par un souffle d'air chaud, une condensation visible à l'œil nu. Dans cet écran de puissante magie est représenté l'ensemble réductif du métabolisme spirituel animal. L'élève n'aura plus qu'à jeter son sortilège contre cette matière et à Ambrose d'en analyser les résultats. L'expérience pratique de Merry se révèle pathétique. Son sortilège est digne d'une élève de Défense contre les forces obscures en seconde année. Elle utilise ensuite un charme du bouclier savamment exécuté. Son expérience auprès des créatures magiques a du lui permettre d'exceller dans la réalisation de ce sortilège. Il l'approuve par un signe de tête affirmatif. Quelques minutes plus tard, Merry Doyle s'est rassise en face de lui et attend, parchemins sur les genoux, baguette en main. Du Barry pose ses yeux noirs sur elle. « A ce stade de vos études, votre sortilège de confusion devrait atteindre le niveau cinq sur l'échelle de puissance. Vous êtes actuellement à deux et demi. » Merry ne répond rien, baisse les yeux sur sa jupe plissée. Vient alors le temps des explications. Ensemble, ils parlent du sujet, de la manière dont elle a pu l'exploiter, des autres façons possibles d'appréhender le thème. Leur discussion se poursuit durant un quart d'heure, jusqu'à la note finale. « Je me vois obligé de vous décerner un M, Merry », dit-il en inscrivant la lettre en majuscule en haut à droite du parchemin. Merry grimace, puis pose sur lui un regard dans lequel il distingue une once d'insolence. « Je peux? » Il hausse un sourcil, et acquiesce. Merry prend alors son inspiration. « Il a été prouvé que le sortilège de confusion diffère d’une personne à autre, absolument n’importe quoi peut influer son résultat sur l’esprit de l’adversaire, notamment la force de maîtrise de ce dernier. Selon une étude récente, cette différence se distinguerait d’autant plus sur les animaux ou toutes créatures magiques, quelles qu’elles soient, puisque on peut jauger sa ruse, sa force physique, mais absolument pas celle de son esprit. Si je veux utiliser un sort de confusion, aussi bien exécuté et puissant soit-il, sur un être de l’eau, il a une chance sur deux de ne pas fonctionner: ils sont connus pour avoir un esprit naturellement résistant à cette catégorie de sortilège, mais on ne peut se fier à des simples statistique dans ce genre de cas. Ce n’est que le propre de la défense, après tout, on ne peut jamais savoir avec exactitude à qui on a affaire. Puissance deux et demi sur l'esprit, et charme du bouclier puissance sept sur sept sur le corps de l'animal, c'est en général la meilleure façon d'atteindre un objectif d'immobilisation sans nier les droits de l'être magique tels qu'ils sont énoncés dans le Code Général des Droits des Créatures Magiques, et donc relatifs à l'art du duel. » Merry fait une petite moue du coin de la bouche. « Je pense que je mérite un R. » Quelques secondes s'écoulent pendant lesquelles le regard d'Ambrose jauge celui de Merry. Il l'analyse, cerne ses pensées sans y pénétrer et réalise alors qu'elle est on ne peut plus sincère. Il rit. « Quelle rhétorique diabolique » dit-il, les yeux brillants et le sourire aux lèvres en observant Merry, aussi rouge qu'un Boutefeu chinois. Ses doigts empoignent sa plume, de l'autre main, la pointe de sa baguette se dépose contre la note « M » inscrite sur le parchemin et l'efface. Il écrit à la place: « Recevable ». Son regard se pose à nouveau à Merry. « Peu importe la vérité de vos propos, je ne demande qu'à être convaincu. Et vous faites cela à merveille. »
Dernière édition par Ambrose du Barry le Sam 2 Nov - 17:29, édité 8 fois |
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| Sujet: Re: fight for your (own) king. Sam 2 Nov - 16:42 |
| +2 nouvelle anecdote, retourneur de temps. |
| | | MAJOR E LONGINQUO REVERENTIA
Melian Devlin ◗ HIBOUX : 860 ◗ REVELATEUR : ◗ PSEUDO : riddermark (florence) ◗ CREDITS : hollow bastion ; killianhjones ; signature by wild heart ◗ SANG : Devlin-Colbert, sang pur. Dernière survivante de la famille française Colbert. Parents enfermés à Azkaban. ◗ PENSINE : Excellente cavalière et escrimeuse. Douée et dangereuse en duels de sorciers. Possède une grande maitrise du feu.
CARTE CHOCOGRENOUILLE ◗ LIENS:
| | | | MAJOR E LONGINQUO REVERENTIA
Elysée L. Berthelot ◗ HIBOUX : 826 ◗ REVELATEUR : ◗ PSEUDO : Sun Showers (Marie). ◗ CREDITS : twisted lips, tumblr, wild hunger. ◗ SANG : Héritière du comté d'Anjou. ◗ PENSINE : Comice Rubissane.
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| Sujet: Re: fight for your (own) king. Sam 2 Nov - 17:10 |
| merci beaucoup les filles |
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| | | | MAJOR E LONGINQUO REVERENTIA
Juliette de Noblecourt ◗ HIBOUX : 1338 ◗ REVELATEUR : ◗ PSEUDO : westallen. ◗ CREDITS : shiya, tumblr. ◗ SANG : Maison de Noblecourt, sang-bleu. ◗ PENSINE : maître dans l'art de la bêtise.
CARTE CHOCOGRENOUILLE ◗ LIENS:
| Sujet: Re: fight for your (own) king. Sam 2 Nov - 17:21 |
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| Sujet: Re: fight for your (own) king. Sam 2 Nov - 17:40 |
| merci Ma Juliette, ça fait plaisir d'être de retour |
| | | MAJOR E LONGINQUO REVERENTIA
Iann Kermarrec ◗ HIBOUX : 224 ◗ REVELATEUR : ◗ PSEUDO : alix ◗ CREDITS : kidd ◗ SANG : Vicomté du Trégor, sang plus ou moins mêlé
CARTE CHOCOGRENOUILLE ◗ LIENS:
| Sujet: Re: fight for your (own) king. Sam 2 Nov - 18:10 |
| Ahhhh, je t'attendais, ma silhouette noire Je vais attendre la nouvelle anecdote pour m'enfiler toute la présentation encore une fois, et déguster ça bien comme il faut (même si j'ai aperçu un "Green Land" entre deux lignes qui me fait rire stupidement depuis maintenant... 10 minutes). OUH que ça me fait plaisir t'as vu je suis en vert, hinhin |
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| Sujet: Re: fight for your (own) king. Jeu 7 Nov - 17:08 |
| oh, toi. j'aime toujours autant ton personnage et j'ai littéralement dévoré ton début de fiche. sans rire, ta plume est divine. j'espère avoir l'occasion de jouer avec toi cette fois-ci ! je me souviens encore à quel point tu m'avais inspiré lorsque j'avais entrepris de jouer trajan kovacevik (en harry lloyd, avec ses grands yeux et son air de russe, si tu te souviens bien ). bref, à bientôt peut-être. |
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| Sujet: Re: fight for your (own) king. Jeu 7 Nov - 17:19 |
| AA n'autait pas été totalement complet sans Ambrose. Je crois bien qu'un bienvenu est inutile, tu fais partis des murs de cette académie. Mais c'est une grande joie de t'y retrouver |
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| Sujet: Re: fight for your (own) king. |
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| | | | fight for your (own) king. | |
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