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 “A good act does not wash out the bad, nor a bad act the good. Each should have its own reward.”

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MAJOR E LONGINQUO REVERENTIA
Léa Covilliers
Léa Covilliers
◗ HIBOUX : 39 ◗ REVELATEUR : “A good act does not wash out the bad, nor a bad act the good. Each should have its own reward.”  Tumblr_mgbx6nDDAf1qa1bxgo4_250
◗ PSEUDO : Sun Showers (Marie). ◗ CREDITS : reckless tears.
◗ SANG : Roturière

CARTE CHOCOGRENOUILLE
◗ LIENS:

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MessageSujet: “A good act does not wash out the bad, nor a bad act the good. Each should have its own reward.”    “A good act does not wash out the bad, nor a bad act the good. Each should have its own reward.”  EmptyLun 19 Mai - 14:05

“A good act does not wash out the bad, nor a bad act the good. Each should have its own reward.”  Tumblr_mbahximlbS1qkdght

Léa fredonne. Un pinceau à la main, prêt à effleurer la toile encore vierge de dessin, elle fredonne le refrain d’une douce mélodie. Un refrain de son enfance. La peinture avait toujours eu le don de la calmer. Quand elle sentait les tourbillons de colère et de peur se tordre dans son estomac, elle se hâtait pour attraper un pinceau le plus vite possible, et pour dessiner, dessiner, mettre un peu de couleurs dans ce monde qui lui semblait toujours si terne. Et oublier, oublier. Se plonger dans la peinture pour ne plus voir tout ce qui se déroulait autour d’elle. Assise sur un petit tabouret, face à son chevalet, elle avait pris la décision de reproduire les triscèles. Elle savait que sa reproduction serait loin d’être parfaite: même si elle avait un bon coup de pinceau, elle ne pensait pas être capable de peindre de telles merveilles. Elle avait encore tant à apprendre. La carrière de peintre aurait pu lui plaire. Mais elle ne s’en sentait ni la force ni le courage. Peindre n’offrait que des revenus minimes, et souvent inconstants. Elle aurait dû se lancer dans l’aventure, Petronella lui répétait souvent qu’une vie d’artiste pourrait lui convenir. Mais la peur la retenait. De plus, elle se sentait incapable d’oublier son premier rêve: devenir guérisseuse. Voilà à ce dont elle pensait la nuit avant de s’endormir. Aider les gens. Les soutenir. Et surtout, pour une fois, se sentir utile. Car l’inutilité était un sentiment qu’elle avait toujours semblé connaître. Surtout quand son père passait à côté d’elle avec indifférence, sans la voir. Elle aurait tellement aimé, parfois, qu’il lui jette un coup d’oeil, lui sourit, peut-être, ou qu’il passe un petit moment avec elle. Mais jamais ne s’était-il accordé cette peine. Dès qu’elle avait commencé à montrer les premiers signes de la magie présente en elle, il s’était détournée, éloignée de sa petite fille. La magie, clamait-il, ne pouvait pas exister parmi les membres de sa famille. Il avait certes épousé une sorcière mais qui avait accepté de renoncer à ses pouvoirs par amour pour lui. Mais que croyait-il ? Qu’une petite fille, âgée d’à peine quelques années, pouvait décider elle aussi d’un tel sacrifice. Surtout quand, pour cette petite fille, voir se transformer un simple brin d’herbe en une fleur magnifique, était un signe de bonheur. Léa n’avait pas abandonné ses pouvoirs. Au contraire, au fur et à mesure qu’elle en prenait conscience, elle semblait les aimer de plus en plus. Car sa magie la rendrait différente de ce père mal-aimant et égoïste. Car sa magie l’éloignerait définitivement de cette famille dans laquelle elle ne trouvait pas sa place. Elle avait appris à se réfugier dans le dessin, toute petite. Elle imaginait ce monde magique qu’elle ne connaissait pas encore. Elle se dessinait, une baguette à la main, un chaudron à ses côtés, des créatures magiques face à elle. Elle serait une sorcière grandieuse, c’était décidé.

Tous ses rêves s’étaient vite dissipés. Léa était une bonne élève. Douée. Elle maîtrisait la baguette à la perfection, dans chacune de ses classes. Mais elle avait peur de s’en servir en dehors. Parce qu’elle avait peur de ce que cet étrange pouvoir pouvait lui apporter, ou lui enlever. Elle avait vu des hommes devenir fous, et elle sentait, peut-être raisonnablement, que si elle se servait trop de la magie, celle-ci finirait par lui monter à la tête. Un jour ou l’autre.
Léa avait été seule sur la place des triscèles pendant un long moment. Le temps pour elle d’esquisser les premiers croquis. Un moment de solitude équivalait pour elle à un moment de bonheur. Seule la présence de Pétronella lui procurait la même sensation de plénitude. Mais Pétronella n’était pas là pour le moment. Peut-être trop occupée à voir Alistair lui tourner autour. Un frisson parcourut la jolie blonde. Alistair avait du mal à comprendre qu’il devait rester éloignée de celle qu’elle appelait sa meilleure amie. Des bruits de pas se font entendre derrière elle. Dans un premier temps, Léa n’y prête pas attention. Trop plongée dans son oeuvre, elle ne remarque pas toujours quand des élèves passent et discutent derrière son dos, observant et la complimentant même parfois pour ce qu’elle est en train de faire. Sauf que cette fois, l’élève se tient debout, à côté d’elle, et reste planté là pendant de longues minutes, jusqu’à ce qu’elle finisse par lever les yeux sur lui. Et un mouvement de recul, car il ne faut pas longtemps à Léa pour reconnaître ce visage. Gautier La Jouvence, celui qui avait un jour eu le culot de la forcer, la menacer même de ne jamais évoquer sa présence à l’atelier de peinture. Qu’est-ce que ça pouvait bien lui faire, à elle, qu’il vienne peindre de temps en temps ? Il s’était montré trop violent avec elle, si bien qu’elle s’était mise à pleurer sous le poids de ses menaces. Elle ne comprenait pas pourquoi le monde entier semblait vouloir lui acheter son silence à tout prix. Et puis, jamais elle n’aurait dit à quiconque que ce garçon-là faisait partie du même atelier qu’elle. Ce qu’elle avat à dire n’intéressait personne. Elle s’était surtout demandée, depuis, pourquoi vouloir tellement se cacher ? Peindre n’avait rien de honteur, du moins pas à sa connaissance. Elle l’avait laissé, en plant, les larmes coulant à flots sur ses joues et avait, depuis ce jour-là, évitait sa présence, son regard, même. Et le voilà, là. A côté d’elle, en train d’étudier son visage. Venait-il la menacer, une fois de plus ? Tous ces gens de haute naissance qui se pensaient plus important que le monde entier. Et qui profitaient d’elle. Parce que Léa n’avait jamais appris à se défendre. Parce qu’elle ne savait pas quoi dire à quelqu’un qui tenait fermement son bras en lui intimant le silence. Elle se lève de son petit tabouret et attrape la toile inachevée. Elle veut s’enfuir, loin de lui, loin de tous ceux qui souhaitent la voir souffrir, sans raison aucune. Ceux qui s’amusent du malheur des autres. Tous ceux qui lui ressemblaient. Mais lui pose la main sur son bras, pour la retenir. Elle essaie de se dégager, mais, comme toujours, le garçon est plus forte que le petit oiseau. « Lâche-moi. » parvient-elle à murmurer, entre les larmes qui lui montent déjà aux yeux. Mais lui refuse, secoue la tête, ne veut pas la laisser partir. Pourquoi, pourquoi ? se demande-t-elle. Elle rêvait juste d’un moment de solitude. D’un endroit loin des autres. Pourquoi cherchait-on toujours à lui faire du mal ?
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MAJOR E LONGINQUO REVERENTIA
Gautier La Jouvence
Gautier La Jouvence
◗ HIBOUX : 75 ◗ REVELATEUR : “A good act does not wash out the bad, nor a bad act the good. Each should have its own reward.”  Tumblr_n94n9xQXjF1t27ahco3_500
◗ PSEUDO : Tainted Love ◗ CREDITS : gallifreys
◗ SANG : Tout ce qu'il y a de plus pur et de plus noble.
◗ PENSINE : Occlumens.

CARTE CHOCOGRENOUILLE
◗ LIENS:

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MessageSujet: Re: “A good act does not wash out the bad, nor a bad act the good. Each should have its own reward.”    “A good act does not wash out the bad, nor a bad act the good. Each should have its own reward.”  EmptyDim 15 Juin - 17:06

Tout était si calme et si paisible que Gautier La Jouvence en était déstabilisé. Ca ne lui ressemblait absolument pas pourtant, mais là, le silence pesait sur Gautier et le mettait face à toutes les erreurs qu'il avait commise ces derniers temps. Une énième dispute avec son cadet à propos du duché d'Aquitaine, un emportement face à sa mère qui ne faisait que l'encourager à se rapprocher de sa fiancée, cette rencontre inopinée avec Alistair Adhémar l'autre soir et surtout, son comportement odieux et franchement honteux vis-à-vis de la douce Léa. De toutes les erreurs qu'avait commise le jadérial, c'était celle qui lui pesait le plus sur la conscience. Il s'en voulait, il se mordait les doigts d'avoir agit ainsi. Lorsqu'il repensait à cet épisode, il se demandait ce qu'il avait bien pu penser à cet instant précis.
Gautier voyait Léa Covilliers comme une jeune femme calme et discrète, bien loin d’être une menace pour quiconque, encore moins pour lui. Il ne trouvait aucune excuse valable pour son attitude envers la sphiroyse. Elle avait toujours été gentille avec lui, même lors de son arrivée à l'atelier de peinture, lui qui comme une fleur avait décidé de s'intéresser sérieusement à cet art, du jour au lendemain. Certains élèves de l'atelier l'avaient jugé et beaucoup, au départ, s'étaient méfiés de lui, ne comprenant pas son intérêt soudain pour le maniement du pinceau. Bien sur, toute méfiance avait fini par s'effacer lorsque tous avaient vu la dextérité encore maladroite de La Jouvence.

Ca faisait un moment que Léa n'était pas venue à l'atelier de peinture, du moins, pas en même temps que Gautier. Le jeune homme savait très bien que l'absence de la jolie blonde était causé par les menaces qu'elle avait reçues. Compréhensif mais ennuyé, Gautier avait tenté de croiser la jeune femme à plusieurs reprises mais jusqu'ici, il n'avait réussi qu'à la faire fuir encore plus et à l'effrayer. Il avait la malchance de tomber sur Léa à des moments inopportuns ou bien lorsqu'elle était accompagnée et ainsi, il n'avait pas eu l'occasion de lui présenter ses excuses.
Rongé par la culpabilité et incapable de rester dans le silence de sa chambre, Gautier avait donc pris la décision de fouiller l'académie de fond en comble afin de retrouver Léa. Lui parler se rapprochait désormais de l'urgence et La Jouvence ne souhaitait pas attendre plus longtemps pour tenter de se faire pardonner.
Après avoir emprunté tous les couloirs, visités toutes les pièces, sans exception, Gautier avait entamé des investigations à l'extérieur. Aucun signe de miss Covilliers dans les jardins d'Acanthe. Pas plus de succès dans les serres.

Pris dans une course imaginaire, l'héritier d'Aquitaine passa devant la place des triscèles presque comme une flèche, sans y prêter attention. Il fit aussitôt marche arrière avant de s’arrêter. Elle était là. Seule, face à sa toile et elle semblait à la fois sereine et passionnée par ce qu'elle était en train de faire. Il la contempla un moment de loin avant de prendre son courage à deux mains pour s'approcher. A pas lents, Gautier se forçait à avancer malgré la boule de honte qui se formait au niveau de son estomac. Elle ne se retourna pas, même si le bruit des pas de La Jouvence était parfaitement audible. Le chemin jusqu'à la jeune peintre dura une éternité, malgré tout, Gautier fini par arriver à sa hauteur. Il se posta simplement à coté d'elle et se contenta de la regarder en pleine action. D'abord, elle ne sembla pas le remarquer, puis, elle tourna enfin le regard vers elle et aussitôt, elle recula d'un pas, comme si elle avait vu un monstre. Gautier en fut terriblement désolé, il était loin de se douter de la tournure que prendraient les évènements et jamais il n'avait voulu provoquer une telle terreur chez la jeune Covilliers. L'espace d'un instant, elle sembla reprendre ses esprits et sans prononcer un mot, elle commença à tourner les talons, prête à partir. Désemparé, Gautier fit la seule chose qui lui vint à l'esprit : il l'attrapa par le bras. Il ne serra pas sa poigne, ne souhaitant pas effrayer Léa encore plus. Raté : déjà les yeux de la jeune femme semblaient se remplir de larmes. Les traits de Gautier exprimaient tout son désarroi face à cette situation mais elle ne paru pas s'en apercevoir. D'une voix qu'elle voulait certainement dure, elle lui demanda de la lâcher. Gautier ferma les yeux comme si elle venait de lui lancer une injure terrible. « Je suis désolé, Léa. Sincèrement. J'aimerais tant pouvoir m'expliquer. Je sais que je ne mérite absolument pas ta clémence mais il fallait quand même que je te le dise. Je suis navré de ce qu'il s'est passé, j'ai été odieux et...  il chercha ses mots un instant en fronçant les sourcils. je me suis comporté comme un véritable crétin. »
Il relâcha sa prise une fois son petit discours improvisé terminé. Il ne sut absolument pas déchiffrer l'expression de la jeune Léa. Ses yeux brillaient toujours et son visage n'avait pas changé, ou peut-être que si mais Gautier ne sut ce que cette expression signifiait. Il ne sut que faire. Devait-il continuer à lui demander pardon ? Ou devait-il la laisser à sa peinture ? Il se demanda ce que Léa voudrait et en la regardant une nouvelle fois dans les yeux, il ne trouva aucune réponse à cette question. Sans trop savoir pourquoi il crut bon d'ajouter : « Je te demande pardon. » Il fourra les mains dans ses poches et serra les poings. Il recula d'un pas, comme pour montrer à la jeune femme qu'en aucun cas, elle était sa prisonnière et qu'elle pouvait s'en alelr à n'importe quel moment. Puis il tourna la tête vers la peinture qu'elle était en train de faire, il la contempla un instant avant de se tourner à nouveau vers Léa. « C'est très joli. Je m'en veux de te faire rater des séances à l'atelier de peinture, tu as tant de talent. » Il ne pensa pas une seule seconde que Léa pouvait prendre cette remarque comme du fayotage. Il pensait ce qu'il lui disait et il ne se douta pas le moins du monde qu'elle pourrait l'interpréter comme une forme d'hypocrisie. Il se contenta de sourire avec malgré tout, un air pitoyable dessiné sur ses traits.
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“A good act does not wash out the bad, nor a bad act the good. Each should have its own reward.”

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