aisant directement référence aux Onze du tableau peint par François-Élie Corentin, représente les onze membres du Comité de Salut Public durant la période de la Révolution Française, ainsi qu'aux Dix du Magistral (Onze avec la Maison Royale), cette obédience se veut une réflexion politico-sociale sur la monarchie magique (se baser sur une union entre la hiérarchie sociale du temps de la chevalerie et les acquis populaires de la Révolution française), un soutien sans faille à la Maison Royale, une représentante d'une des élites intellectuelles et sportives de l'Académie de Beauxbâtons, ainsi qu'une confrérie d'entraide et de contacts entre des élèves triés sur le volet. L'obédience se réunit le plus souvent dans la Cour Regalia de l'aile du Levant, et son blason représente une épée croisée avec une baguette magique. Certains pensent que l'épée est une référence directe à Excalibur. Si la majorité des élèves faisant partie de cette obédience appartient à l'écrin de Rubis, ce n'est cependant pas une obligation. Les conditions à respecter pour en faire partie sont les suivantes:

† affirmer sa croyance en la monarchie magique
† avoir juré fidélité à la Maison Royale, que l'on soit sang pur ou pas, noble ou pas
† respecter les traditions françaises telles que l'art du duel et la culture de l'élégance ainsi que de la galanterie
† avoir été adoubé par le Conseil des Onze (cf plus bas)

L'obédience des Onze a été formée en 1826, après la Révolution Française et à l'époque du romantisme littéraire, par onze membres de la Maison Royale qui étudiaient alors à l'Académie de Beauxbâtons. Ils se nommèrent le Conseil des Onze et recrutèrent dans leur confrérie les partisans d'une réflexion politique fondée sur une redéfinition de la monarchie d'ordre magique, soit un dirigisme hiérarchique aux bases sociales. Ils créèrent un rituel d'entrée dans la confrérie, appelé « adoubement », et consistant à prouver son sincérité et son allégeance d'une part à la Maison Royale, de l'autre à l'obédience des Onze. Cette confrérie regroupant les membres les plus influents de la communauté sorcière française, les contacts qu'on y faisait une fois accepté permettaient alors à ses membres de trouver facilement des places de haut rang dans la communauté.

À partir de quand peut-on intégrer les Onze?
Dès la première année si l'on arrive à être adoubé par le Conseil.
Qui compose le Conseil des Onze?
Chaque fois qu'un membre des Onze quitte l'Académie, il est remplacé par un autre membre élu par le reste du Conseil. Les Onze sont choisis sur plusieurs critères, dont un très important: d'abord, la noblesse (la famille doit avoir été anoblie par la Maison Royale, que son sang soit pur ou pas), ensuite, le respect total des coutumes, qu'il s'agisse de l'élégance ou de l'art du duel. Enfin, on nomme au Conseil des Onze les personnalités les plus dignes de faire partie de l'illustre Table Ronde, soit ceux qui participeront à la quête ultime de l'obédience: retrouver le puits de Tintagel et le grotte de Merlin.
Peut-on être exclu des Onze?
Oui, si manquement au respect des impératifs de l'obédience. On distingue les « fautes » des « erreurs », et si les fautes peuvent être expiées, les erreurs sont jugées par le Conseil et peuvent donner lieu à un jugement de « haute trahison », immédiatement suivit d'une exclusion de l'obédience.
Les filles peuvent-elles faire partie des Onze?
Il y a plus de garçons que de filles chez les Onze, l'obédience féminine correspondant à celle-ci étant bien entendu le Cercle de la Rosière, mais il y en a, même si elles sont en minorité.
Quel est le principal rituel d'adoubement?
L'escrime. Il s'agira de se battre en duel double (épée + baguette dans chacune des mains) contre un membre du Conseil, devant l'ensemble de l'obédience. Un vote aura alors lieu, tranché par les membres du Conseil, la parole du membre contre qui le candidat s'est battu faisant autorité. 

Le leader de l'Obédience est Nolan Le Floch (cf poste vacant des chefs d'obédience)

onfrérie datant du Moyen-Âge et qui regroupait des pèlerins qui faisaient le chemin vers le très connu labyrinthe de Nébias pour y célébrer gaiement le mois synodique (soit l'intervalle entre deux nouvelles lunes - donnant lieu à un rituel de purification sur des bases de magie blanche). Connus pour leur joie de vivre et leur ouverture d'esprit: le chemin des Compagnons etait toujours parsemé de rencontres et de fêtes dans les différents villages sorciers qu'ils rencontraient. Ces magiciens nomades et non religieux durent arrêter le pèlerinage en 1692 lors de la mise en place du Code International du Secret Magique. Le nom fut repris a l'Académie, et il désigne ici un groupe d'étudiants fêtards et indisciplinés, souvent artistes ou joueurs de polo. Anémone d'Augier (membre des Dix) tenta en 1788 d'interdire cette obédience au nom du respect des bonnes mœurs, mais la manifestation d'élèves qui s'en suivit fut telle que le lendemain de la déclaration d'Augier, l'interdiction était levée (Pernelle Flamel raconte elle-même dans Âge de Magie (vol. IV): "Je ne me souviens pas avoir jamais vu beuglantes aussi agressives ; elles explosaient au visage avant même ouverture comme des scrouts a pétard qu'on tenterait de nourrir de laitues")

Les membres des Compagnons sont soudés et la solidarité est leur profession de foi: un peu comme les "scouts" moldus, on ne laisse jamais un Compagnon dans le pétrin si l'on est soi-même Compagnon. Les Compagnons ne sont pas non plus totalement neutres au niveau politique: partisans de la démocratie et de la liberté d'expression, on note l'absence parmi ces gens de royalistes et de nobles, sauf exceptions. Ils affichent bien sur une acceptation entière de la présence de la Maison Royale, même si leur badge de reconnaissance use d'une habile provocation envers la monarchie : un lys blanc planté dans la terre.

La suppression de cette obédience a été abordée lors de l'élection récente d'Aliénor Yvelin au poste de directrice. Cette dernière aurait répondu a ce propos: "supprimez le rire, supprimez la joie d'une communauté, et vous ferez naitre la solitude, la peur et les trahisons."

Il n'est pas rare de les voir organiser des soirées clandestines à Beauxbâtons, et ce sont toujours les fêtes les plus mémorables sans que personne ne sache qui est l'investigateur de ces soirées (seuls les compagnons sont dans la confidence). Il arrive cependant également qu'ils organisent des fêtes plus privées, et se réunissent souvent sous l'initiative de leur chef dans des lieux tenus secrets.

Le chef d'obédience est Juliette de Noblecourt (cf pv), et son bras-droit : Capucine Vieulles. (cf pv)

ombreux sont les sorciers qui, sans aucun doute inspirés par Nicolas Flamel, ont cherché à percer les nébuleux secrets de l'alchimie mais tous, loin s'en faut, n'ont pas l'ambition de l'obédience de Copte Kēme. L'histoire de cette obédience commence avec celle de son créateur, un certain Cesarion Montgomery, né en 1962 d'un père anglais et d'une mère égyptienne et ayant eu la chance de faire partie de la délégation de Poudlard accueillie à Beauxbâtons à une époque où le monde magique britannique connaissait une sombre période, celle de l'ascension de Lord Voldemort. Il est impossible aujourd'hui d'affirmer que Cesarion Montgomery était un admirateur du Seigneur des Ténèbres mais les écrits qu'il a laissés et qui se transmettent depuis, dans la plus grande des confidences, d'un dirigeant de l'obédience à l'autre, laissent en tout cas à penser qu'il partageait plusieurs de ses centres d'intérêts et de ses convictions. Et notamment, Montgomery avait ce rêve fou et obsessionnel de vaincre la mort.
C'est ainsi qu'il se passionna pour l'alchimie et qu'il fonda, en 1981, l'obédience de Copte Kēme, à prononcer copté kêmé, dont le nom fait référence, toujours selon les écrits de Montgomery, à l'étymologie égyptienne du mot alchimie. Il voulait, avec un groupe d'autres étudiants qui partageaient ses desseins, déjouer la mort, la repousser voire la dompter et comme, dans son esprit, la fin justifiait les moyens, la première règle qu'il instaura fut ainsi énoncée : « Aucune limite, aucune frontière, jamais ne te retiendra. »

Quelques années plus tard, forts de cette règle, rongés par l'amertume et déçus que Nicolas Flamel ait finalement cédé à la mort et plus encore que la pierre philosophale ait été détruite, les successeurs de Montgomery n'eurent plus le moindre scrupule à quitter tout à fait les sentiers battus pour explorer les branches inconnues et obscures de la magie qui étaient totalement ignorées dans l'enseignement officiel dispensé à l'Académie.

Aujourd'hui, si tout le monde connait "l'obédience des alchimistes", très peu de sorciers pourtant en connaissent le nom exact et seraient bien incapables de vous parler des activités et des recherches menées par les membres de Copte Kēme. Ces derniers, en effet, ont su se montrer discrets tout en asseyant de mieux en mieux leur obédience au sein de l'Académie. Discrétion et omniprésence, leurs mots d'ordre.
Ils passent, auprès des habitants de Beauxbâtons, pour de gentils fous et se régalent de cette réputation qui leur permet de braver lois magiques et règlement de l'académie sans être le moins du monde inquiétés. Il est d'ailleurs difficile de dire, même pour les membres de Copte Kēme dont les avis divergent sur ce sujet, quelles orientations a pris ou prendra l'obédience. Quel est son but ultime ? Percer le secret de la pierre philosophale et des autres mystères de l'alchimie ou se plonger dans la magie noire et pénétrer les secrets de la mort ? Alchimie ou magie noire ? Peut-on mêler et confondre ces deux pans de la magie ? C'est là toute l'ambivalence de l'obédience qui, loin de répondre à cette question, l'utilise au contraire pour manipuler à l'envi d'éventuelles jeunes recrues hésitantes, plus volontiers séduites par Nicolas Flamel que par Lord Voldemort...

Le leader actuel est Narcisse Pangalos (cf poste vacant des chefs d'obédience).