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 Dorian C. Desclève • le prince triste

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MAJOR E LONGINQUO REVERENTIA
Dorian Charles Desclève
Dorian Charles Desclève
◗ HIBOUX : 164 ◗ REVELATEUR : Dorian C. Desclève • le prince triste Tumblr_inline_mx5cq65jM51ro4gn4
◗ PSEUDO : Unserious/Agnès/Alistair Adhémar ◗ CREDITS : Unserious
◗ SANG : premier Prince du Sang de France
◗ PENSINE : excellent duelliste, prince bègue dont tout le monde a entendu parler.

CARTE CHOCOGRENOUILLE
◗ LIENS:

Dorian C. Desclève • le prince triste Empty
MessageSujet: Dorian C. Desclève • le prince triste   Dorian C. Desclève • le prince triste EmptyJeu 31 Oct - 10:33


Dorian Charles Desclève



Le protocole
Prince triste. Oui, écrivez ça. Je n'ai jamais vraiment rêvé d'être sur le devant de la scène. Moi, le bègue, l'incapable. Un petit poussin handicapé jeté dans une cage remplie de fauves. Laissé dans cette arène, déchiqueté, mordu, en sang, sous les railleries du public. Victime d'un destin que je n'ai pas choisi. Contraint de ne jamais vivre selon ma propre volonté. Je devrai toujours obéir à un ordre plus grand : celui de la couronne. Les bien-nés ne devraient pas se plaindre, n'est-ce pas ? Ils ne devraient pas être malheureux. C'est vrai après tout. Qui suis-je pour couiner, pour me plaindre de ce qui m'arrive. Je suis un petit gosse chanceux. Tout le monde rêverait d'être à ma place. Alors je ne dis rien, je subis en silence. Je me mure dans une tranquilité d'apparences, en totale contradiction avec les cris de mon coeur. J'abandonne ce que je pensais être un jour la liberté, ce que je tenais pour acquis, ce que je privilégiais plus que tout. Solange me manque, mais elle m'a trahi en quittant ce monde ; en me laissant avec la terrible responsabilité d'un héritage impossible à assumer pour quelqu'un comme moi.



« Happiness can be found even in the darkest of times, when one only remembers to turn on the light. »

NOM, PRÉNOM(S)DESCLÈVE, Dorian Charles
AGE, NAISSANCEJe suis né le vingt-trois juin mille-neuf cent quatre-vingt douze, à Aix-en-Provence ; je suis donc âgé de vingt-et-un ans. Mère dit que j'étais chétif à la naissance. Maigre, petit. Je suis toujours un poids plume, mais j'ai plutôt bien grandi.
NATIONALITÉ ☞  Je suis de nationalité française, évidemment.
ASCENDANCEJe suis de sang-bleu ; mais croyez-moi, j'échangerais cette pureté royale contre un peu de tranquillité. Mère est en effet la soeur de notre Roi, ce qui fait de moi le deuxième héritier au trône.
TITREJe suis un prince. Titre suffisant, pompeux. Titre que j'abhorre, au fond, parce que je n'ai pas le sentiment de le mériter. Je ne suis pas un prince ; je n'ai rien d'un nobliau. Je suis le plus simple des garçons. Le joyeux brut de la couronne. Le diamant d'innocence.
ANNÉE D’ÉTUDE ET CURSUSSeptième année, parcours social et politique, comme le voulaient mes parents. J'aurais préféré suivre le parcours scientifique, la médicomagie m'intéressant particulièrement. Malheureusement, quand on est prince, on ne fait pas ce que l'on veut.
RESPONSABILITÉS, ACTIVITÉS PARASCOLAIRESMa responsabilité principale est celle liée à mon héritage. Si Marien ne peut pas assumer ses prochaines fonctions de Roi, je devrai prendre sa place. Gouverner. Rien ne peut m'éviter cela. De sang royal, la coutume suppose aussi que je m'entraîne au duel, avec plus ou moins d'implication. Par la force des choses, je suis également membre de l'obédience des onze, à laquelle j'accorde une grande importance.
PATRONUSMon patronus est un corbeau. J'ignore ce qu'il représente plus précisément, mais j'ai fini par m'y attacher. Lorsqu'il apparaît, je suis souvent subjugué par la beauté de cet oiseau aux plumes couleur de nuit. Il apparaît si clair, si lumineux, lorsqu'il est créé par ma baguette, que c'en est presque incroyable.


digne ☪️ bègue ☪️ réservé ☪️ altruiste ☪️ distant ☪️ perfectionniste ☪️ anxieux ☪️ patient ☪️ modeste ☪️ mystérieux ☪️ pudique ☪️ généreux ☪️ droit ☪️ sensé ☪️ impartial ☪️ perspicace ☪️ tolérant ☪️ sensible ☪️ secret ☪️ attachant ☪️ rigoureux ☪️ travailleur.



Dorures et Ornements
LES VALISES:
Qu'est-ce qu'un prince peut bien amener lorsqu'il arrive à Beauxbâtons ? J'ai longtemps réfléchi à ce qui pourrait m'être le plus utile. Car en somme, je suis un garçon assez simple. Je n'ai pas besoin de draps de soie, pas besoin d'une vie luxueuse. Dans mes indispensables, un livre pour m'entraîner à la diction. J'en ai terriblement honte, alors je le cache sous mes capes et mes chemises. Du coin de la chambre, mon chat Célestin me regarde d'un air songeur, ne semblant pas comprendre mon ardeur à cacher cet ouvrage. On voit bien que ce n'est pas lui qui se rend ridicule avec ce stupide trouble du langage. J'observe un instant la collection de cravates que je possède. Toutes aux couleurs de ma maison, le blason de ma famille épinglée au bout. Un sourire éclaire mon visage. Ce n'est pas parce que je pars que je suis censé oublier d'où je viens. Ça n'arrivera jamais d'ailleurs. Pas avec mes responsabilités.
Célestin miaule, semblant désapprouver ma joie soudaine. Ça fait toujours plaisir, mon vieux. Je soupire, puis fourre ma baguette à la verticale, sur le côté du sac. D'une taille de vingt-cinq centimètres, en bois de chêne, elle contient un crin de sombral. Je ne sais toujours pas pourquoi elle m'a choisi ; il faut dire qu'elle est assez remarquable. Sa couleur sombre, avec quelques rainures blanches, la rend absolument unique, semblable à aucune autre. Il ne me reste plus qu'à en faire bon usage. On me répète assez souvent que l'honneur de ma famille repose sur moi...

BEAUXBÂTONS:
J'aime Beauxbâtons. Pas seulement parce que cette école me permet d'apprendre des choses que je ne pourrais pas connaître ailleurs. Surtout car elle me permet de garder un semblant de vie sociale. Moi le garçon bègue, celui que les gens montrent du doigt en riant. J'ai quelques amis ; peu, mais cela me suffit à garder un peu de confiance. Quant aux leçons... J'ai suivi le parcours social et politique dans l'hypothèse de mon accès au pouvoir. C'est ce que mes parents voulaient, après tout. Seulement, je ne pensais pas que Solange mourrait. Je pensais que tout irait bien. Que je n'aurai aucune possibilité de monter sur le trône. Mais maintenant, je n'ai plus le choix. Je suis condamné à suivre cette voie qui n'est pas vraiment la mienne ; à m'entraîner à discourir alors que je suis bègue. Autant vous dire que le cours de langues magiques est un véritable calvaire. Le reste, je m'en accommode. Bien heureusement, j'ai pu prendre le droit sorcier en option. Je ne m'épanouis réellement que dans cette matière rigoureuse, qui me permet d'oublier un instant mon handicap pour me concentrer sur mes capacités.
Malgré les quelques difficultés que je rencontre parfois, je suis bon élève. Les professeurs ont souvent pitié de moi, je le sais, mais je ne peux rien y faire. Je resterai toujours ce gosse sympa, avec ses problèmes d'élocution. Et puis, je suis prince. Je pense qu'avec les mêmes tares mais un sang de roturier, j'aurais déjà été renvoyé de plusieurs classes. Au moins, j'aurais pu en profiter pour faire un peu plus de duels. C'est l'un de mes passe-temps préférés, et l'une des seules choses pour lesquelles je suis plus doué que la moyenne.

ACTUALITÉ POLITIQUE:
Ah, la politique. Que dire, à part que je fais pleinement partie du système ? Je ne suis pas inclus dedans dans le bon sens du terme. J'en serais même plutôt victime, si vous voulez mon avis. Mais la royauté, je l'accepte. C'est toute ma vie. J'ai toujours connu cette famille, ce sang d'une pureté déroutante, gênante. Nous avons toujours été placés sur un piédestal, pour le bonheur de certains et le malheur des autres. Je sais que nombreuses sont les personnes qui ne savent rien de nous, et de ce fait, nous jugent négativement. Comme si nous étions une plaie, une maladie, qu'il fallait éradiquer par tous les moyens. Mais en toute objectivité, je trouve que notre royauté est loin d'être dictatoriale. Nous essayons de prendre les bonnes décisions, pour le bien de tous.
Pour ce qui est de Marien, je ne l'envie pas. Je sais qu'il a du mal à gérer tout ce qui lui tombe sur les bras. Toutes ces responsabilités qu'il doit soudain prendre. Tous ces gens qu'il ne peut pas décevoir. J'en serais incapable. C'est justement pour cela que je l'admire. Il arrive à jongler avec toutes ses obligations sans montrer ses failles, sans faire comprendre à son entourage qu'il n'est pas insubmersible. Le voir se débrouiller aussi admirablement me rappelle que je ne dois pas succomber face au décès de ma très chère Solange. Elle n'aurait pas voulu me voir abattu, à terre. Mais comment oublier que sa maladie fut la première cause de mon bégaiement ? Que Solange a fait de moi un garçon incapable d'aligner trois mots sans bredouiller ? Que surtout, en mourant, elle m'a placé en première ligne s'il arrive malheur à Marien ? Oh, oui, elle me manque ; mais je lui en veux tellement.
PARTICULARITÉ(S):
Je suis suffisamment secret pour cacher ce que je souhaite, ne montrer que ce que je veux. Mais certaines choses sont difficiles à dissimuler. Comme, par exemple, cette large trace de brûlure qui sillonne mon avant-bras droit, résultat d'un duel ayant tourné à la catastrophe. Ou, caractéristique plus discrète, cette clavicule fêlée ; le résultat d'une chute à cheval, lorsque j'avais huit ans. C'est sans doute la raison pour laquelle ces animaux m'effraient désormais. Je dois être le seul membre de la famille royal à ne pas parader sur de magnifiques étalons : vous savez maintenant pourquoi.
D'autres caractéristiques sont évidentes. Mon bégaiement, bien entendu. Impossible de faire un pas dans l'école sans entendre quelqu'un m'affubler d'un nouveau surnom ridicule. Autant de railleries qui ne me tuent pas, mais m'esquintent petit à petit. Je me serais bien passé de cette particularité. Elle ne crée rien de bon, me transforme simplement en animal de foire, prêt à faire rire tout le monde. Quand je pense que j'aurais rêvé d'être avocat, me voilà mal parti. Quand bien même la couronne ne me reviendrait pas - et je prie pour que ce soit le cas -, je ne pourrais jamais m'adresser à une foule sans hésiter, sans trébucher sur les mots comme on bute contre une marche trop haute.  



Les notes de la duchesse

Je suis sans doute l’être le plus docile au monde, lorsque je ne me trouve pas au centre d’un duel. Ainsi, il m’importe peu d’entendre les sobriquets qu’on m’attribue, ou les moqueries dont je fais l’objet. Avec le temps, j’ai pris l’habitude de ce genre de traitement. La colère que je pouvais éprouver pour mes bourreaux, les gamins qui me ridiculisaient, s’est muée en pardon. Je ne souhaite pas entretenir de ressentiment, car pour moi, la rancune est l’émotion des faibles. • Les personnes en qui j’ai le plus confiance sont Elysée et Côme. La première m’a ouvert les yeux sur bien des choses, et ce depuis notre plus jeune âge. Elle ne m’a jamais regardé comme une bête curieuse, a toujours refusé de me prendre de haut. Celle que tout le monde craint est en réalité la seule personne qui ait toujours montré de la sympathie à mon égard. Il me serait impossible d’imaginer un avenir sans elle, tout simplement parce qu’elle a rendu ma vie meilleure. Elle m’a donné la force de ne pas m’occuper des regards en biais, des remarques désobligeantes. Elle m’a donné plus de liberté que je n’aurais osé en rêver. Quant à Côme, il a bouleversé mon quotidien. Il m’a aidé à prendre confiance, à m’assumer, à voler de mes propres ailes. Il a tellement fait pour moi que j’ignore comment lui rendre la pareille. Jamais je ne pourrai lui rendre ce qu’il m’a donné. Jamais je ne pourrai être un aussi bon ami que celui qu’il a été. Mais je sais que s’il a besoin de moi un jour, il est évident que je répondrai présent. • Je suis extrêmement pointilleux. Souvent, ça n’aide pas le bégaiement. Je peux m’évertuer des heures à essayer de parler sans bredouiller ; mais moins j’y arrive, plus je m’énerve, moins j’y arrive, vous connaissez la suite. Mon perfectionnisme est sans doute mon plus gros défaut, puisqu’il me pousse à me mettre dans des colères qui ne semblent pas avoir de fondement. Je ne fais jamais assez bien. Je ne suis jamais assez bien. • Les gens qui ne me connaissent pas me qualifient parfois de loufoque. Ma tendance à parler tout seul, sans aucun doute. C’est comme si je m’inventais un monde dans lequel je suis normal. Dans lequel je suis apprécié. Dans lequel je ne suis pas prince, surtout pas. Je marmonne, je ronchonne dans ma barbe, avec le sérieux de mille hommes, l’air d’être préoccupé par des centaines de pensées toutes plus absurdes les unes que les autres. Seuls Côme et Elysée parviennent à éclater cette bulle, à foutre en l’air ce semblant de schizophrénie qui s’empare parfois de moi. • Je n’ai pas peur de beaucoup de choses, mais je ne supporte pas les serpents. Peu importe la taille ; du moment qu’ils sifflent et se déplacent en glissant doucement sur le sol, je ne réponds plus de rien. • Je suis la dernière personne a qui ma sœur ait parlé avant de mourir. Mes parents l’ignorent, et je ne veux pas qu’ils le sachent. Ils n’étaient pas là le jour où Solange a rendu son dernier souffle. Ils ne pourraient pas comprendre.  Ce secret, je le garde au fond de moi et je le chéris, en espérant la retrouver lorsque mon heure sera venue. • Je n’ai jamais été proche d’une fille. Sans aucun doute parce que j’ai peur d’être encore victime de mon image, caché sous les traits infâmes du prince bègue. L’idée d’établir une relation amoureuse, d’avouer mes sentiments à quelqu’un, ne m’a jamais effleuré l’esprit. Je me considère comme une bête, comme un être qui ne devrait pas exister. Je n’ai rien d’attirant, rien de spécial, rien qui puisse me différencier des autres, de manière positive. Alors, j’oublie l’amour. J’oublie les sentiments. Qui pourrait bien en éprouver pour moi, de toute façon ? • Je suis considéré par beaucoup comme la personne la plus gentille au monde. Je ne sais pas si c’est vrai, mais une chose est sûre : je pense tellement aux autres que je m’oublie souvent. Mes problèmes passent en dernier. Tant que mon entourage va bien, je suis heureux. Il suffit de peu, c’est bien ce qu’on dit ? • Ma couleur préférée est le bleu. Oui, comme beaucoup de gens. Mais celui que je préfère n’est pas un bleu habituel. Imaginez un bleu roi aux reflets verts. Pas du turquoise, pas du bleu canard. Pas tout à fait. Un bleu transperçant, envoûtant. Celui qui me rappelle les yeux de ma sœur. La mer un jour d’orage. Le ciel aussi, lorsqu’il est tourmenté. Une couleur qui reflète ma personnalité. Qui avoue tout ce que j’aimerais dire, sans jamais oser le faire. • À l’intérieur de chacune de mes cravates, trois mots latins sont gravés. « Virtus, Animus, Libertas ». Trois valeurs qui me correspondent.



L'écrivain anonyme
PSEUDO / PRÉNOM:  Unserious / Agnès. ÂGE: Vingt-quatre ans. PRÉSENCE : 7 / 7 jours. COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM: Via Elysée, ma précieuse amie. COMMENTAIRE(S): Serait-il possible de me réserver mon petit Dorian ? La personne qui s'était également inscrite pour le prendre me le laisse finalement, et je n'aimerais donc pas qu'il me file entre les doigts, par respect pour elle aussi. Je finirai ma fiche aussi vite que possible. AVATAR: Matt Smith. MOT DE LA FIN: Bisounours Dorian C. Desclève • le prince triste Herz



Les banalités protocolaires

Bottin des avatars : Dorian Charles Desclève : Matt Smith.
Registre des étudiants par écrin et par année : Écrin jadérial, septième année - Dorian Charles Desclève
Les familles titrées : Maison Desclève - 1 fils, Dorian Desclève
Patronus : Corbeau : Dorian Charles Desclève
Obédience : Les Onze : Dorian Charles Desclève
Opinions Politiques : Royalistes : Dorian Charles Desclève.


Dernière édition par Dorian Charles Desclève le Dim 3 Nov - 17:31, édité 39 fois
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Dorian Charles Desclève
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MessageSujet: Re: Dorian C. Desclève • le prince triste   Dorian C. Desclève • le prince triste EmptyJeu 31 Oct - 10:33


Les allégories princières

Dorian C. Desclève • le prince triste Q707

« One sweet dream
Pick up the bags and get in the limousine
Soon we'll be away from here
Step on the gas and wipe that tear away

One sweet dream
Came true today. »


Dorian C. Desclève • le prince triste Tumblr_inline_mvcylsdVYV1ro4gn4


« P-papa… Qu’est-que… quelle est la ma- maladie de Solange ? » demandé-je, bégayant, à mon père. Cet homme si fermé, si formel, si strict. Il ne croit pas en moi, en mes capacités, et c’est la raison pour laquelle l’état de ma sœur le préoccupe. Je le sais. Inutile de me mentir. Je ne serai jamais le plus doué de la famille ; celui que l’on aime, celui que l’on admire. Depuis mon plus jeune âge, je suis conscient de mon handicap par rapport à elle. Jamais le premier, jamais le meilleure dans le cœur de mes parents. Elle est tellement parfaite. Tellement exceptionnelle. Surtout pour la politique. Les beaux discours, elle les connaît par cœur. Et depuis qu’elle est tombée malade, moi, je n’arrive plus à parler. Les mots semblent rester coincés dans ma gorge. Dans des moments comme celui-là, j’ai même du mal à respirer. Mes petites angoisses, comme les appelle Mère. La seule chose qui les fasse disparaître, c’est l’histoire du soir. Celle qu’elle me lit lorsque je suis blotti au fond du lit, au chaud sous les couvertures. Elle me parle de dragons, d’hippogriffes, de héros, et je l’écoute, les yeux écarquillés. Je m’imagine capable de sauver le monde, de rétablir la paix partout, simplement avec quelques pouvoirs. Mais un défaut ne me quitte jamais, même en rêves : cette inaptitude à aligner quelques mots sans trébucher sur une consonne.
Le chef de famille, l’homme que j’admire le plus au monde, me regarde avec un léger air de mépris. « Cela ne te regarde pas, me lança-t-il au visage comme s’il venait de me coller une claque sur la joue. Moins tu en sais, mieux tu te portes ». Ce sont les derniers mots que nous échangeons. Le repas se poursuit dans le calme, mais je bouillonne à l’intérieur. Il m’est impossible de faire comprendre à mes parents à quel point la situation me rend malade. Solange évite soigneusement mon regard. Je sais qu’elle ne souhaite pas en parler. Mais je n’arrive pas à comprendre pourquoi. Peut-être ignore-t-elle également l’origine de sa maladie, voire même son nom. Mes yeux se posent sur notre mère, qui semble étrangement absorbée par la contemplation de son assiette. J’aimerais partir loin d’ici, courir sans me retourner. Ne plus jamais revenir. Ne plus jamais souffrir. Mais je suis trop jeune pour cela. Un enfant de six ans doit se contenter d’observer ; il est un simple spectateur de la vie. Impossible d’entrer en scène, de jouer un véritable rôle. Je suis dans les coulisses, et j’en crève. J’aimerais simplement savoir quoi faire, quoi dire, pour arranger les choses. Malheureusement, il est une chose que je n’avais pas comprise à l’époque. Lorsque la maladie frappe, il n’y a rien à faire, sinon attendre. Je repousse doucement mon assiette, et les regards se tournent enfin vers moi. Enfin, oui. Je suis le vilain petit canard, mais lorsque quelque chose cloche, ça les intéresse. Mère pose sa main sur la mienne. « Tu n’as plus faim, Dorian ? ». Ma tête reste baissée. Comment peut-on engloutir un tel festin alors que ma sœur est gravement malade ? Comment peut-on continuer notre vie comme si de rien n’était, alors que rien ne sera plus comme avant ? « P- pardon… Je ne me sens p- pas tr… très b- bien », murmuré-je, ma voix d’enfant se brisant sur certaine syllabes. Comme à chaque fois que je m’énerve, impossible d’articuler trois mots. Tout cela leur est bien égal, de toute manière. Ils n’en ont toujours eu que pour Solange. J’ai beau aimer ma sœur de tout mon cœur, je sais que je ne serai jamais aussi choyé qu’elle. Une larme coule sur ma joue, mais personne ne la remarque.

________


Comme chaque jeudi, je vais au parc du domaine avec Mère. Plusieurs centaines d’hectares, ouverts à quiconque dispose d’une famille suffisamment cossue pour ne pas être rejetée par la famille royale. Par notre famille. Nous croisons plusieurs personnes qui nous saluent à chaque fois en prononçant ces mêmes mots : « Votre altesse royale ». On s’y habitue, à force. Mais cela reste honteusement pompeux à mes yeux. Je n’assume pas réellement ce statut de prince ; j’ignore d’ailleurs s’il arrivera un jour où mes joues ne rosiront plus dès que l’on me regarde avec trop d’insistance. « Alice », interpelle soudain une voix. Mère sourit, reconnaissant sa sœur Charlotte. Ma tante est quelqu’un de doux et généreux. La maman idéale, me forçant parfois à jalouser Marien, Églantine et Hortense. Mère est gentille. Je l’aime énormément. Mais la maladie de Solange l’a rendue froide, comme si quelque chose s’était brisé en elle. J’imagine que nous sommes tous à cran. Cela fait déjà un an que l’aînée des Desclève a épuisé ses forces. Un an que Solange est au fond du gouffre, mais ne laisse rien voir. Elle est si courageuse, brave, fière. J’aimerais tant être comme elle. Avoir hérité de la grandeur de notre père. Mais visiblement, je dois me contenter de ce que j’ai. « Pourquoi ne vas-tu pas jouer avec Marien ? » me demande Mère,  utilisant sans aucun doute son titre de ‘sœur du Roi’ pour me forcer à fréquenter cet enfant que je ne connais que trop peu. Pourquoi ? Tout simplement parce que Marien ne sait pas que j’existe. Oh, bien sûr, il a sûrement remarqué ce cousin discret. Cette mouche sur le mur, à côté de laquelle tout le monde passe sans ciller. Mais comme tous les autres, il n’éprouve aucun besoin de me parler. Et je le comprends. Quelle conversation tenir avec un enfant pour qui chaque mot est une épreuve ? J’adresse un sourire à ma créatrice, sans lui répondre, et m’éloigne d’un pas pressé. Je trouve rapidement un arbre auquel je grimpe, à l’abri des regards. Mère désapprouverait cette conduite, alors il vaut mieux que je me fasse discret. J’attrape les branches avec agilité, me hisse sur l’une d’elles. Je m’apprête à me cacher entre les feuilles, à faire disparaître le prince que je suis, à goûter enfin à la tranquillité, lorsque j’entends une voix. « Bonjour ». À travers les branches, je devine seulement qu’il s’agit d’une fillette qui m’observe d’en bas. Je soupire et descends lentement. A quelques dizaines de centimètres du sol, je saute et atterris face à elle. La brunette me dévisage. « Que faisais-tu, là haut ? ». J’hésite à lui répondre. Mon bégaiement, une fois de plus, m’exclura immédiatement. Elle ne voudra pas jouer avec un handicapé. Elle voudra simplement fuir, aussi loin que possible. Je déglutis, tente de répéter les mots dans ma tête avant de les prononcer. Tout a l’air si simple, dit comme cela. Ma langue glisse sur mes lèvres, et je fais entrer un fragment d’air dans mes poumons. « Je j-j-jouais ». Incapable. Je suis un incapable. Mais l’enfant me décoche un sourire. « Je te connais. Tu es le prince Dorian. C’est cela ? ». Je déglutis. Bien sûr qu’elle me connaît. Qui n’a pas entendu parler du ‘prince bègue’, le plus jeune des Desclève, le petit martyr que l’on aime tant plaindre. Je n’ai même pas besoin d’acquiescer. Il n’y a qu’un seul garçon comme moi, dans la famille. Les autres ont un panache que je n’aurai jamais. Une grandeur, une noblesse, qui permet de les identifier immédiatement comme appartenant à la monarchie. « Elysée Louise Berthelot, se présente-t-elle, héritière du comté d’Anjou, maison Ombredame ». Elle récite presque. Ses parents ont du lui faire apprendre un discours, dans l’éventualité où elle rencontrerait quelqu’un de notre famille. Ses boucles brunes bougent au grès du vent, tout comme sa petite robe bleue. « Enchanté » est le seul mot que mes manières de gentleman me permettent de prononcer. Je n’aime pas la compagnie des autres enfants, mais celle-là est différente. Gentille. Elle ne se moque pas de moi, ne me rejette pas. Elle prend la peine de venir me parler. D’autres n’ont jamais tenu à faire cet effort, sans doute parce que personne ne me croit intéressant. Cette fille qui n’a même pas le sang bleu manifeste plus de sympathie envers moi que tous mes cousins réunis. Pour l’affection, je ne peux compter que sur Solange. Alors trouver quelqu’un qui veuille me parler, qui ne me brutalise pas, est une chose assez plaisante.
Une certaine forme de complicité naît entre nous, je le sens au plus profond de moi. Un seul regard suffit à nous faire sourire. « Tu veux connaître un secret, prince ? ». Désormais curieux, j’hoche rapidement la tête et tends l’oreille vers ma nouvelle amie. « Un jour, je serai reine », murmure-t-elle dans un souffle.


Dorian C. Desclève • le prince triste Tumblr_mmuxdidARB1s01cfbo1_500


Quatrième année
« Monsieur Desclève, pouvez-vous me donner le nom des trois sortilèges impardonnables ? ». Des rires retentissent dans la salle. Je suis habitué à ne pas être pris au sérieux. Les autres élèves semblent penser que le fait d’être bègue signifie également que je suis stupide. Ce qui est pourtant loin d’être le cas, en attestent mes résultats scolaires. Qu’importe. Je sais que je ne pourrai pas changer les opinions. Ils n’arrêteront pas leur manège du jour au lendemain. Seulement, les professeurs ne me questionnent pas, d’ordinaire. Ils savent ce que je subis, et tente d’alléger mon fardeau en classe. Pas celui-là. Je me redresse, me racle la gorge. « Imperium, Endoloris, Avada Kedavra ». Je jette un regard aux autres élèves qui semblent presque surpris de mon aplomb. Il faut dire qu’en tant que duelliste, je me suis habitué à prononcer les sorts aussi clairement que possible. Jamais je ne bégaye lorsque j’utilise ma baguette, et c’est sans doute cela qui les effraie. Je suis un garçon inoffensif, qui amuse la galerie, mais lorsque je suis armé, je deviens redoutable.
Le professeur acquiesce, hésite un instant, puis s’adresse de nouveau à moi. « Et selon vous, lequel de ces sorts est le plus redoutable ? ». Le silence règne dans la classe. Tous attendent ma réponse, je le sais. La question est plutôt facile, d’ailleurs. « L’Imperium », dis-je avec assurance. Soudain, la salle s’emplit de murmures. On croirait être dans une ruche. Ça ne m’étonne pas vraiment. Tout le monde a tendance à croire que l’Avada Kedavra est la pire chose qui puisse arriver. Après tout, ce sort signifie la mort, sans aucun moyen d’y échapper. Et rien n’est pire que de mourir, n’est-ce pas ? Même notre enseignant y croit. Il me regarde d’un air étonné. « Pourquoi donc, Monsieur Desclève ? ». Je déglutis. Toute ma théorie autour de ce sort fait écho à ma propre situation. Celle d’un garçon qui n’a pas choisi d’être ce qu’il est. Qui préfèrerait une vie tranquille. Qui aimerait ne pas être obligé d’obéir toujours au protocole. Toutes ces contraintes autour de mon statut s’avèrent particulièrement pesantes, au fil du temps. Et personne ne s’en rend compte, car beaucoup aimeraient être à ma place. Tous ceux qui se moquent de moi m’envient, en réalité. J’hésite un instant, si bien que le professeur me pose de nouveau la question. Finalement, je lui réponds. « P-parce que faire des ch-choses sous la c-c-contrainte, sans av-avoir de maîtrise de… de soi, c’est b-bien pire que la m-m-mort ».

________


Une image interrompt soudainement mes rêves. Ma sœur, pâle, morte. Aucun souffle ne s’échappe de ses lèvres pourtant encore roses. Ses longs cheveux blonds encadrent son visage d’ange, alors que ses iris sans vie m’observent fixement. Je me réveille en sursaut. Mais personne n’est là. Aucune silhouette ne me guette au bord du lit. Impossible, et pourtant… Je sors de mon lit à la hâte, cours vers la chambre de mon aînée. J’ouvre la porte à la volée. En temps normal, lorsque nous nous rendons visite la nuit, nous faisons attention à ne pas faire de bruit. On se faufile à pas de loup, comme on dit. Or, aujourd’hui, nos parents ne sont pas au domaine. Une fête a lieu au château, et ils se doivent d’y assister. Évidemment. Le fait que leur fille soit malade depuis plus de dix ans ne semble pas poser un problème en soi. Après tout, nous sommes habitués, désormais. Solange doit se reposer régulièrement, ne pas faire trop d’efforts. Je lui trouve toujours un côté hyperactif malgré tout. Elle continue de nous épater avec ses résultats scolaires hors du commun. Elle brille en société. Elle fait la fierté de la famille. Solange nous confirme ce que nous avons toujours su à son sujet : c’est un être d’exception.
Elle me contemple avec son regard de grande sœur bienveillante. « Bonsoir ». Un sourire apparaît sur mes lèvres, mais il m’est impossible de lui répondre de manière aussi chaleureuse. Je perçois la sueur qui perle sur son front, les veines qui apparaissent au travers de sa peau. Je vois qu’elle décline, comme depuis plusieurs jours déjà. Le fauteuil qui se trouve à côté de la tête du lit me tend les bras. Je m’y assieds, glisse ma main sur la joue de Solange. « C-comment vas-tu ? », balbutiais-je, repoussant les mèches trempées derrière ses oreilles. Ses doigts fins saisissent mon poignet, me forcent à arrêter mon mouvement. « Je vais mourir, Dorian, murmure-t-elle, comme s’il s’agissait d’une confidence entre nous. Je le sens ». Je respire profondément, attrape le linge humide posé sur la table de nuit. Non, tu ne vas pas mourir. Tu iras bien. Tout ira bien. Ma main tremblante éponge le visage de ma Solange. Ses yeux se ferment un instant. Je sens qu’elle est fatiguée de lutter. Qu’elle s’est battue trop longtemps sans obtenir de rémission, d’assurance que tout s’arrangera. Solange ! Elle ouvre les paupières, comme si elle avait entendu mon cri silencieux. Elle sourit de nouveau. Sa manière de tout relativiser. De faire comme si rien n’était grave. « Je ne te l'ai jamais dit, mais tu as tellement de qualités, mon chéri. Tu seras amené à faire de grandes choses, j'en suis sûre ». Je déglutis, feins un sourire. Je n’en suis pas si sûr. La personne que tout le monde encense, que tout le monde aime, c’est elle. Je ne serai jamais assez bien. Jamais à sa hauteur. Solange s’est hissée plus haut que je n’oserais le rêver. Elle est parvenue à s’attirer la sympathie de toute la famille, si bien qu’elle est censée prendre la relève si Marien n’est pas apte à régner. Mais moi, je ne suis rien. Je suis le laissé pour compte. Celui que l’on oublie. « P-p-pas avec ce bég-gaiement » rétorqué-je. Qu’attend-elle ? Que je fasse comme si mon handicap n’avait aucune importance ? Il en a. Il me transforme en enfant, m’enlève ma crédibilité. À vingt-ans, je ne suis pas capable de parler à une fille sans balbutier comme un bambin. Bon à rien. Inutile. Voilà ce que je suis. Mais alors que ces pensées me submergent, me noient, Solange saisit mon menton, me forçant à la regarder. Elle, dépérie, faible, mais si courageuse, face à moi, bien-portant mais tellement lâche. « Tu es exceptionnel. Ne pense jamais le contraire. Je suis fière de toi ». Son sourire se transforme en grimace. Elle reprend sa respiration avant de poursuivre. « Je t’aime, mon ange », chuchote-t-elle avant d’expirer lentement. Sa main retombe sur les draps. Pâle. Sans vie. Je ferme ses paupières d’un geste tremblant, puis m’affaisse sur son corps sans vie. Je ne me souviens plus de la suite. Tout ce que je sais, c’est que j’ai pleuré des heures durant. Nos parents m’ont trouvé en larmes sur son cadavre. Solange ne m’a même pas laissé le temps de lui répondre. De lui dire que je l’aimais aussi. Que même si la jalousie m’avait parfois rongé, la perdre était un supplice. Une épreuve insurmontable. Comment pourrais-je vivre maintenant que le seul être qui croyait en moi m’avait définitivement quitté ?

Quelques jours après sa disparition, je trouve son journal intime. Même si ma pudeur et mon amour pour Solange me retiennent, je l’ouvre, le feuillette. Tombe sur une entrée, au hasard, écrite il y a douze ans de cela.


    Le 19 septembre 2000

    Cher journal,
    L’automne est magnifique. Les feuilles commencent à tomber des arbres, à parsemer le sol de tâches orangées. C’est drôle comme les parfums changent également avec les saisons. L’odeur des fruits n’est plus la même. La fragrance acidulée de la pomme remplace celle, plus douce et sucrée, des fraises des bois. La soupe au potiron embaume la maison tous les soirs (Rosalie veille à perpétrer cette tradition, et je suis loin de m’en plaindre) tandis que le feu de la cheminée dégage une chaleur familière, amicale. Je vais bien, même si ma santé oscille entre le très bon et le très mauvais. Mère dit que j’ai bonne mine malgré tout, mais il suffit que je me regarde dans une glace pour comprendre qu’elle me ment. Sans doute pour me protéger.  C’est ce que tout le monde semble faire, depuis tant d’années déjà.
    Mon sort n’est pas si important que cela, au final. J’aimerais surtout que ma famille soit heureuse ; mais il est clair que notre père – et par conséquent notre mère – met trop de pression sur les frêles épaules du cadet de la famille. Je m’inquiète pour Dorian. Je ne parle pas seulement de son bégaiement. Au-delà de cela, au-delà des moqueries des autres enfants, j’ai l’impression que sa solitude viendra à bout de lui, bientôt. Il ne fréquente quasiment personne. Seulement cette fillette héritière de je-ne-sais-plus-quel comté. Une petite brune aux yeux pétillants de malice, Elysée. La seule qui ne se moque pas de lui. La seule qui semble l’apprécier pour ce qu’il est. Il l’adore, je le sais. Mais lorsqu’elle n’est pas là, il se retrouve de nouveau isolé. Sans confident. Je vais le voir aussi souvent que possible, le soir, mais il ne me parle pas vraiment. Ma présence doit lui rappeler à quel point je suis malade. Il sait que c’est grave, irrémédiable. Je regrette qu’il me voie désormais plus comme une malade que comme une sœur, une amie. Je me souviens, quand nous étions petits, avant que l’on me diagnostique. Nous passions tout notre temps ensemble. Dorian ne bégayait pas, à l’époque. Je ne l’ai pas entendu parler « normalement » très longtemps, mais je me souviens qu’il était sûr de lui, à l’époque. Beaucoup plus affirmé qu’aujourd’hui. Il aimait faire rire, racontait ses histoires de petit garçon à voix haute pour en faire profiter l’assemblée. Que lui est-il donc arrivé ? Suis-je vraiment la responsable de sa détresse ? De ce handicap ? Faites que non, pitié. Vivre malade est une chose ; mais vivre avec le poids de la culpabilité, celle d’avoir infligé tout cela à l’être que j’aime le plus au monde, m’est insupportable.
    Comment dit-on, déjà ? « Je n'ai pas peur de mourir, j'ai peur de ne pas avoir assez vécu ». Oui, c’est tout à fait ça.


    Solange


Dorian C. Desclève • le prince triste Matt-smith-gifs-the-eleventh-doctor-33228001-500-281

Tout le monde retient son souffle, dans le salon familial. Cela fait six mois que Solange nous a quittés, et nous en ressentons les effets plus que jamais. On m’a appris officiellement ce que je savais officieusement : c’est à moi d’assumer la responsabilité de prendre le pouvoir en second ressort, après Marien. Un poids, un fardeau, qu’il me semble difficile d’assumer avec ma condition. Six mois que je vis sur un fil. Je sais que normalement, je n’aurai pas à être Roi. Mais c’est une possibilité que je ne peux désormais plus exclure. Mes parents me le font sentir ; je suis l’avenir de la famille. Moi qui, avant la mort de Solange, n’était qu’un fardeau, l’enfant inadapté dont on a honte et que l’on cache. Mère me regarde. Son teint est pâle, comme toujours ; ses traits tirés, comme si elle avait vieilli de dix ans en quelques semaines. « Dorian, il y a quelque chose dont nous devons te parler » commence-t-elle. Elle lance un regard à Père, probablement pour qu’il prenne la parole. « Il se peut que tu deviennes Roi, un jour. Et même en excluant cette hypothèse… Tu représentes notre famille, et tu as vingt-ans maintenant ». J’ignore où ils veulent en venir. Jusqu’à maintenant, j’étais transparent à leur yeux. Ils n’étaient pas négligents, non. Simplement indifférents à mes problèmes, à ce que je pouvais traverser. Aujourd’hui, mon statut a changé, et l’attention qu’ils me portent également. Ils ne cachent pas le côté intéressé de leur apparente inquiétude, mais c’est toujours mieux que d’être dans l’ombre totale. « Il va falloir que tu penses à te fiancer, chéri » finit par lâcher Mère. Oh, c’est donc cela. Je comprends mieux pourquoi tant de précautions. Je n’ai jamais été proche d’une fille. Je n’ai jamais eu de petite-amie. Il ne faut pas chercher loin pour comprendre pourquoi ; j’ai toujours pensé que j’étais un moins que rien, un minable que personne n’aimerait jamais. Et au final, ce côté pessimiste, fataliste même, m’avait amené à m’éloigner de tout ce qui pouvait ressembler à une relation amoureuse. « Nous savons que ce sujet est peut-être délicat pour toi, mais… » commence mon père. Je vois où il veut en venir et le coupe rapidement. « J’aime les filles, P-père, si c’est ce qu-que vous insi-… nuez ». Le sujet de l’homosexualité est tellement tabou dans notre milieu que je suis même étonné de la tranquillité avec laquelle il essayait de l’aborder. Ils se regardent un instant, semblant soulagés par cette révélation, mais je sens qu’ils ne m’ont pas encore tout dit. « Tu devras épouser une fille de sang bleu, reprend Mère, hésitante. Nous savons que tu es très proche de la petite Berthelot, mais… Et bien, tu ne pourras pas l’épouser, je le crains ». Je fronce les sourcils. « Vous p-p-pensez qu’Elysée et moi s-sommes ensemble ? ». Tout cela est incongru. Stupide, même. Elysée est mon amie, la seule et unique d’ailleurs. Mais jamais elle ne voudrait de quelqu’un comme moi. Je pourrais avoir tout l’or du monde, elle n’accepterait pas de passer sa vie à mes côtés. Qui l’accepterait, en fait ? La tâche de trouver une femme pour un bègue tel que moi est bien plus difficile qu’ils ne le pensent. « Ce n’est pas le cas ? » demande mon père, apparemment surpris. Je me lève presque d’un bond, les observe tour à tour. « Non ! ». Ils ne savent rien. Présument de choses dont ils n’ont pas idée. Parfois, je les déteste. Avant qu’ils aient le temps de dire quoi que ce soit, je quitte la pièce, le bruit de mes pas étant la seule chose nous séparant d’un silence trop pesant.




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MessageSujet: Re: Dorian C. Desclève • le prince triste   Dorian C. Desclève • le prince triste EmptyJeu 31 Oct - 10:33

Elysée





    2 semaines après la mort de Solange

    « Regardez !! C’est le fameux ‘prince bègue’ » s’exclame un groupe d’étudiants sur mon passage. Je baisse la tête. Les remarques désobligeantes, j’ai l’habitude. Mais à Beauxbâtons, c’est assez difficile. Impossible pour moi de passer un couloir sans entendre des surnoms blessants, des remarques assassines. « P-p-prêt à être fu-futur Roi ? » demande l’un d’eux en s’approchant de moi, m’imitant de la manière la plus ridicule qui soit. Bien sûr, ils font allusion à la mort de ma sœur. Il se dit partout que je pourrais prendre le pouvoir ; les gens semblent oublier que cette possibilité n’est envisageable que si Marien ne peut pas monter sur le trône. Or, connaissant l’ambition de mon cousin, je doute que ce soit une option.
    Je déglutis, sens une goutte de sueur couler dans ma nuque. « Laisse-moi t-tran… tranquille ». Lorsque la tension monte, lorsque je perds mon sang froid, mon bégaiement est encore plus prononcé. D’un seul chef, le groupe éclate de rire. « J’avais entendu dire que tu étais drôle, mais à ce point-là » rétorque l’un d’eux en riant. Ne pas y prêter attention. Je continue d’avancer, n’écoutant plus leurs moqueries. Ne pas y penser. Solange le disait elle-même : ceux qui se rient de moi le font par jalousie. C’est la seule raison qu’ils ont de me haïr. Après tout, je suis prince. Pas un simple élève parmi tant d’autres. Ma particularité ne change rien à ma condition. Des jaloux. Ne t’en préoccupe pas. Ne les écoute pas. Avant que j’aie le temps de réagir, je me retrouve pourtant à terre. Visiblement, les ignorer n’est pas la meilleure façon de se débarrasser d’eux. Difficile d’ignorer cette agression. Je reste un instant au sol, à quatre pattes. Mes paupières sont fermées. Je veux les faire disparaître. Je veux que tout cela cesse. Mais tous les sorts du monde n’y changeront rien, n’est-ce pas ?

    Soudain, une main glisse sur ma joue. « Ça va ? » demande la voix inquiète de mon amie d’enfance. J’ouvre les yeux, vois son si doux visage. Que puis-je lui dire ? Une nouvelle fois, elle me sauve la mise. Mais cela veut dire qu’elle me voit dans une situation embarrassante. Encore. Je ne compte plus le nombre de fois où Elysée est intervenue pour me sortir d’un mauvais pas. « Merci » dis-je simplement. Elle m’aide à me relever, me regarde un instant pour être certaine que je vais bien. Physiquement, je n’ai aucun problème. C’est dans mon cœur que j’ai des séquelles. Les remarques répétées, les coups bas, les railleries, tout cela m’atteint, même si je ne souhaite pas le montrer. Je suis bien trop fier pour cela. Fier, mais pas assez pour tout cacher à Elysée. Mon regard fuyant lui révèle ce que je pense, ce qu’elle sait déjà. Ma souffrance d’être différent. Elle s’approche du groupe, sort sa baguette et la pointe dans leur direction. Les trois garçons font un pas en arrière, et leur rire s’évanouit. « Si je vous trouve de nouveau en train de faire souffrir Dorian, vous aurez affaire à moi. Et croyez-moi, je n’ai pas peur des sanctions ». Son ton ferait peur à n’importe qui. Pour bien la connaître, je peux affirmer qu’elle dit la vérité. Elle me protègerait quoiqu’il arrive ; quitte à ce que cela lui coûte sa place ici. Les garçons font demi-tour, prenant visiblement la menace d’Elysée au sérieux. Je me tourne vers elle, la regarde. Pourquoi fait-elle tout cela pour moi ? Son regard croise le mien, ne s’en détache pas. Au bout de quelques secondes à se fixer sans rien se dire, elle s’approche et me prend dans ses bras. Mes mains glissent dans son dos, lui rendent son embrassade. Je n’ose pas parler. J’ai trop peur de briser ce moment ; de dire quelque chose d’inapproprié. Mais pourtant, je dois lui demander, simplement parce que je ne comprends pas. « Elysée… P-pourquoi fais-tu tout… tout cela pour m-moi ? ». Je la sens se raidir, s’éloigner un peu de mon étreinte. Mes bras se resserrent autour d’elle par automatisme, par peur qu’elle s’en aille. Mais au lieu de cela, elle me regarde dans les yeux et esquisse un sourire. « Je suis ton amie, prince » répond-elle simplement.


Enguerrand





    Troisième année

    Je longe les couloirs, prie pour ne pas tomber sur Enguerrand. Surtout pas. De tous les élèves qui ont fait de ma vie un enfer, et dieu sait qu’ils sont nombreux, il est celui que je crains par dessus-tout. Celui qui m’intimide, me réduit à l’état larvaire lorsqu’il me regarde ou s’adresse à moi. Face à lui, je ne fais pas le poids. Je suis trop frêle, fragile. Me tétanise lorsque je le croise au détour d’un couloir. Lui et ses allures de brutes ; lui qui est bien plus imposant que je ne le serai jamais. Pourquoi il m’a pris en grippe, je l’ignore. Si seulement je le savais, je pourrais peut-être lui en parler. Quoique, je n’en suis même pas sûr. Ce garçon me terrifie. La simple idée de tomber sur lui dans les couloirs m’angoisse.
    Pourquoi lui, plus que les autres ? Pour le comprendre, commençons par le commencement. J’ai beaucoup de raisons de ne pas vraiment m’aimer. Mon handicap, ma maladresse, mon manque de panache. Je ne fais pas honneur à ma famille, c’est une évidence. Alors, lorsque je me trouve face à quelqu’un qui ne possède aucune de ces faiblesses, qui a de la force et du charisme à revendre, je suis forcément en position d’infériorité. Oui, je pense très honnêtement qu’Enguerrand vaut plus que moi. Sans aucun doute parce qu’il a eu une vie difficile. J’ai eu vent de son histoire, et je sais que pour lui, ça n’a pas été tout rose. C’est pour cela aussi que j’ai du mal à lui en vouloir. N’importe qui d’autre que moi le détesterait pour tout ce qu’il m’a fait subir. Mais comment reprocher à quelqu’un d’être aussi brutal lorsque l’on sait que c’est son passé qui l’a amené à avoir ces réactions ? J’aimerais tellement le haïr, lui trouver mille défauts, mais je n’y arrive pas.

    Je déglutis, regarde autour de moi. Et puis, je le vois, à travers la foule. Marchant dans ma direction, sans m’avoir encore remarqué. Je baisse la tête, marche aussi vite que possible. Presse le pas, ne reste pas là. Ne le laisse pas arriver jusqu’à toi. Mais je sens déjà son regard me suivre. « Hé, Desclève ! Tu dis plus bonjour ? ». Ignore-le. Fais comme s’il n’existait pas. Tu vaux mieux que ça. Tu n’as rien à lui prouver. « Monsieur le prince bègue est devenu sourd ? ». Il s’approche de plus en plus, et je n’ai pas besoin de le voir pour le savoir. Il est bien accompagné, comme toujours : une poignée de personnes marche dans ses pas comme s’il était un prophète. Son aréopage signale sa présence proche, si proche… Et puis, ses chaussures apparaissent dans mon champ de vision, masquant les pavés de la cour. J’essaie de le contourner, en vain. Là où mes pieds vont, les siens suivent. « Laisse-moi p-p-passer s’il-te-plaît ». Je l’entends rire, et mon sang se glace. « Mais bien sûr que je vais te laisser passer. Il ne faudrait pas se mettre la famille royale à dos, après tout », dit-il sur un ton plein d’ironie. Je sais qu’il en a contre notre sang bleu. Il doit penser que la monarchie est une aberration, comme certains autres enfants d'ascendance moldue ou mêlée. Comme beaucoup de roturiers, aussi. Finalement, il s’écarte. Lorsque je lève enfin les yeux, je croise son regard bleu, perçant, glacial. Sans un mot, je le contourne. Nos capes se frôlent, et je crains un instant qu’il tire la mienne et me fasse tomber au sol, comme c’est déjà arrivé. Mais non. On va dire que c’était un coup de chance. Ce n’est pas souvent qu’Enguerrand fait preuve de mansuétude à mon égard.



Côme





    Quelques mois plus tôt

    « Hé ! Dorian Desclève ? ». Non, pas encore. Quand allez-vous apprendre à me laisser tranquille ? Qu’est-ce que je vous ai fait, au juste ? À contrecœur, je me retourne sur la personne qui vient de m’interpeller. Je m’attends à tout, en fait. Des insultes gratuites. Des allusions à ma sœur. Autant de remarques qui me laissent toujours sans voix. Que répondre à ses idioties ? Si je ne veux pas avoir l’air de prendre ça trop sérieusement, le mieux est de tout ignorer… Seulement, c’est souvent plus facile à dire qu’à faire. La preuve, je n’ai pas pu me retenir de me retourner. Parfois, je me déteste. M’attendant à trouver un groupe d’élèves moqueurs, comme toujours, je suis surpris de voir un seul garçon, sourire aux lèvres. Je lève un sourcil, surpris. Son visage ne m’est pas vraiment inconnu, mais impossible de lui donner un nom. « Oui ? » dis-je simplement. Je lui accorde le bénéfice du doute. Après tout, je ne le connais pas. Et s’il est peut-être aussi cruel que les autres, je ne le sais pas encore. Il me tend une main que je serre poliment. « Côme Daigremont. As-tu déjà pensé à faire du théâtre ? ». Je me demande un instant s'il souhaite que je rejoigne une obédience. Mais c'est malheureusement trop tard : mes parents voulaient que je sois membre des Onze. Ce n’est pas forcément ce que je préfère, soit dit entre nous. Mais j’ai travaillé dur pour y entrer, particulièrement au niveau de l’escrime. « Je suis d-d-déjà membre d’une ob-b-bédience » balbutié-je, ne sachant pas vraiment où le jeune homme veut en venir. Je suis trop vieux pour rentrer dans une obédience, de toute façon. Ce n’est pas quelque chose qui se décide à deux ou trois ans de la fin de la scolarité. Mais il secoue la tête et sourit de plus belle. « Tu n’y es pas… J’aimerais t’aider. Te donner des cours ‘particuliers’, si tu préfères ». Je me surprends à croire un instant qu’il puisse faire ça par pure bonté d’âme. Mais j’ai vu trop de personnes me prendre de haut, du fait de mon handicap. Que quelqu’un veuille m’aider sans contrepartie me paraît étrange. Mon regard balaye le couloir, comme si je cherchais une caméra dissimulée quelque part. Et puis, je me tourne de nouveau vers lui. « P-pourquoi m-m-m’aiderais tu ? ». Je n’ai pas envie d’être de nouveau déçu par quelqu’un. Et aussi sympathique que semble ce Côme, je ne le connais pas. Rien ne me dit qu’il ne va pas me poignarder dans le dos. Il semble hésiter, comme s’il se retenait de parler vraiment. Et lorsqu’il me répond, il le fait avec tellement de sincérité que j’ai du mal à ne pas le croire. « Parce que j’en ai envie ».


Dernière édition par Dorian Charles Desclève le Lun 4 Nov - 19:30, édité 18 fois
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MessageSujet: Re: Dorian C. Desclève • le prince triste   Dorian C. Desclève • le prince triste EmptyJeu 31 Oct - 10:37


    Dorian C. Desclève • le prince triste 4064327615 Dorian C. Desclève • le prince triste 2124793060 Dorian C. Desclève • le prince triste 1823284050 Dorian C. Desclève • le prince triste 3215251770  Dorian C. Desclève • le prince triste 152261392 Dorian C. Desclève • le prince triste 2970661624 Dorian C. Desclève • le prince triste 2774444739 Dorian C. Desclève • le prince triste Herz (....)Dorian C. Desclève • le prince triste 2211252749 Dorian C. Desclève • le prince triste 1594517283 Dorian C. Desclève • le prince triste 578913886 Dorian C. Desclève • le prince triste 1450250387 Dorian C. Desclève • le prince triste 1823284050 Dorian C. Desclève • le prince triste 3079029344 
    BIENVENUE MON AMOUUUR.
    Toi et moi, le bonheur.
    Merci, merci d'avoir pris le rôle.
    LOVE, LOVE !

    En plus, t'es trop belle Dorian C. Desclève • le prince triste 4205929361 
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MessageSujet: Re: Dorian C. Desclève • le prince triste   Dorian C. Desclève • le prince triste EmptyJeu 31 Oct - 11:09

Bienvenue sur le forum avec cet excellentissime choix de personnage, Dorian est un personnage fascinant et c'est génial qu'il soit pris si rapidement. Dorian C. Desclève • le prince triste 2124793060 Cependant je ne sais pas si tu l'as vu mais vous êtes deux à vous être inscrits quasiment en même temps pour le même rôle et si vous tenez tous les deux à le jouer, vous serez donc en compétition. Dorian C. Desclève • le prince triste 2812165076 

Je reste à totale disposition si jamais tu as des questions ou quoi que ce soit. Dorian C. Desclève • le prince triste Herz
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MessageSujet: Re: Dorian C. Desclève • le prince triste   Dorian C. Desclève • le prince triste EmptyJeu 31 Oct - 11:19

Bienvenue beauté Dorian C. Desclève • le prince triste 1147778360 
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MessageSujet: Re: Dorian C. Desclève • le prince triste   Dorian C. Desclève • le prince triste EmptyJeu 31 Oct - 11:22

Elysée : Oh toi Dorian C. Desclève • le prince triste 2970661624 C'est toi la plus canon, si si.

Perrette : Merci beaucoup ! J'ai eu un coup de coeur pour le personnage, après que Elysée m'en ait parlé. Il est extrêmement profond et touchant - et en tant que whovian, je ne peux qu'approuver le choix de Matt Smith. J'ai vu que nous étions deux à s'être inscrits quasiment en même temps. Je finirai ma fiche rapidement car je tiens à jouer ce rôle, mais si l'autre personne l'emporte, je me réinscrirai sous un autre pseudonyme Dorian C. Desclève • le prince triste Herz 

Melian : Merci Dorian C. Desclève • le prince triste 2840979426
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MessageSujet: Re: Dorian C. Desclève • le prince triste   Dorian C. Desclève • le prince triste EmptyJeu 31 Oct - 13:36

Nous sommes donc d'accord sur Dorian et Matt Smith Dorian C. Desclève • le prince triste 2803459995 Pour le coup j'espère que tu me réserveras un lien car je l'adore. Dorian C. Desclève • le prince triste Herz Enfin ce n'est pas pour dire tout ça que je poste encore sur ta fiche mais pour te prévenir que l'autre Dorian a finalement opté pour un autre personnage, donc je te le réserve. Ne te presse pas plus que nécessaire pour finir la fiche du coup Dorian C. Desclève • le prince triste 2176505670 
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MessageSujet: Re: Dorian C. Desclève • le prince triste   Dorian C. Desclève • le prince triste EmptyJeu 31 Oct - 16:19

L'autre Dorian m'a envoyé un message, effectivement Dorian C. Desclève • le prince triste Herz Merci pour la réservation ! Je vais le chouchouter et le préparer pour très bientôt ! (et bien évidemment, nous aurons un lien Dorian C. Desclève • le prince triste 2970661624 )
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MessageSujet: Re: Dorian C. Desclève • le prince triste   Dorian C. Desclève • le prince triste EmptyJeu 31 Oct - 21:26

oh là là Dorian. Dorian C. Desclève • le prince triste 2124793060 Dorian C. Desclève • le prince triste 2124793060 on entre tout de suite dans son univers en lisant ta fiche, je suis fan. Dorian C. Desclève • le prince triste 2970661624 bienvenue parmi nous. Dorian C. Desclève • le prince triste 2176505670 
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MessageSujet: Re: Dorian C. Desclève • le prince triste   Dorian C. Desclève • le prince triste EmptyLun 4 Nov - 14:20

Agnès, je t'aime. Ta fiche est magnifique. Dorian est magnifique. Epouse-moi, tout de suite.
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MessageSujet: Re: Dorian C. Desclève • le prince triste   Dorian C. Desclève • le prince triste EmptyLun 4 Nov - 14:23

J'avais pas répondu à Juliette Dorian C. Desclève • le prince triste 3421360609 Merci merci, j'aime tellement ce personnage... Dorian C. Desclève • le prince triste 1823284050 

Marie, je t'épouse quand tu veux chérie Dorian C. Desclève • le prince triste 2747280593 
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MessageSujet: Re: Dorian C. Desclève • le prince triste   Dorian C. Desclève • le prince triste EmptyLun 4 Nov - 19:24



Guide de Validation.
« Bienvenue Au Royaume de Viviane. »




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    Tu as merveilleusement bien saisi le personnage, c'est fou. Dorian C. Desclève • le prince triste 2970661624 Chaque phrase, chaque parole, tout est entièrement pensé comme le poste vacant, ton écriture est tellement réaliste. Perrette et moi sommes entièrement sous le charme ! Dorian C. Desclève • le prince triste 2890962141 Donc je te valide avec plaisir. ❤Ta marraine sera Elysée Dorian C. Desclève • le prince triste 4153354820 (j'attends d'ailleurs votre rp avec impatience, quel couple mythique. Dorian C. Desclève • le prince triste 2124793060 )

    Avant de déplacer ta fiche cependant, il faudrait que tu rectifies quelque chose dans le dernier rp concernant Côme. Dorian C. Desclève • le prince triste 2890962141 Les identités des chefs d'obédience sont entièrement tenues secrètes, personne ne sait qui ils sont à part bien évidemment les membres de leur cercle. Les étudiants savent parfaitement que cinq obédiences existent, connaissent leur nom et leur "politique" mais c'est tout. Ils restent nébuleux et tiennent à rester dans l'ombre. Dorian C. Desclève • le prince triste 2840979426 Donc il faudrait que tu enlèves/modifies le moment où Côme se présente en tant que leader des Chorégies. Dorian C. Desclève • le prince triste 2890962141 

Félicitations, tu es officiellement magique ! Si ton personnage a un jour fréquenté Beauxbâtons, c'est que tu viens d'être réparti dans l'un des écrins de l'Académie. Un passage inoubliable pour ton personnage, à ne point en douter. Chaque sorcier français se souvient aisément de l'appréhension nouant son estomac, et de la beauté féerique de la Fontaine. Mais c'est avant tout le tout nouveau style de vie qui s'offre ensuite à lui, dont le magicien se souviendra. Rien de mieux pour construire cet univers que de se lancer dans l'ouverture d'un sujet de liens, et de participer évidemment aux sujets de relations postés par les autres membres, cela afin d'acquérir un background intéressant pour l'évolution de ton sorcier. Ce n'est pas seulement ton personnage qui bénéficiera d'une continuité, mais également l'univers sorcier français ! Pour s'en tenir informé, essaie de consulter régulièrement l'actualité sorcière par le biais de la catégorie Sorcière bien-aimée . Si tu te sens inspiré par les événements secouant la France sorcière, alors dans ce cas, n'hésite pas à participer aux intrigues ou mini-intrigues (l'arrivée du roi et de la cour à Orange actuellement) et même à l'animation de la quinzaine à thèmes très bientôt disponible ainsi qu'au sujet mystère. Rien de mieux pour maintenir ces divertissements que de poster régulièrement dans les publicités de Bazzart et Pub Rpg Design. Sachant que ces activités te permettront de gagner des points grâce à notre système de bavboules mis en place sur le forum ! Bien sûr, postez des rps pour faire évoluer ton personnage reste la meilleure des solutions pour obtenir des gains rapidement. Dorian C. Desclève • le prince triste Herz

Aussi, n'oublie pas d'aller vérifier que ton avatar et ton personnage sont bien recensés, l'erreur étant humaine, le staff peut très bien en commettre certaines - bien que très rarement  Dorian C. Desclève • le prince triste 4153354820 .  Une dernière formalité, mais incontournable si vous ne désirez pas voir ton compte supprimé, consistera à signaler tes éventuelles absences dans la partie appropriée.

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MessageSujet: Re: Dorian C. Desclève • le prince triste   Dorian C. Desclève • le prince triste EmptyLun 4 Nov - 19:33

Merci beaucoup Dorian C. Desclève • le prince triste Herz Je suis contente que la fiche vous plaise, j'espère avoir saisi l'essence du personnage qui avait déjà été magnifiquement écrit à la base. En ce qui concerne Côme, j'ai effectué la modification, en espérant que cela vous convienne ! (je me suis dit que Dorian pouvait évoquer le fait d'être lui-même dans une obédience, ça reste flou)

Et Elysée marraine, madre de dios Dorian C. Desclève • le prince triste 2124793060
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MessageSujet: Re: Dorian C. Desclève • le prince triste   Dorian C. Desclève • le prince triste EmptyMar 5 Nov - 0:57

parfait, je déplace ta fiche. Dorian C. Desclève • le prince triste 2176505670 
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