dès qu'elle se lève le matin, son premier réflexe est d'avaler tout ce qui lui tombe sous la main. △ lorsqu'elle voit un string, ou tout autre sous-vêtement, dépasser d'un pantalon d'uniforme, elle ne peut s'empêcher de tirer dessus – qu'il s'agisse d'amis, de vagues connaissances ou de parfaits inconnus. Sa victime préférée reste cependant son amie Juliette contre laquelle elle s'acharne au moins une fois par semaine. △ sa mère lui envoie souvent des cannelés bordelais - qu'elle dévore juste après l'ouverture des colis. △ très tactile, Capucine a toujours besoin se toucher, de tripoter, de pincer la personne à qui elle parle. △ ne tient pas en place. △ jure comme un vieux marin d'eau douce. △ grande mangeuse, il n'est pas rare de la voir encore attablée devant une montagne de victuailles alors que l'heure du repas est sur le point de s'achever. △ n'est pas capable de refouler son petit côté caractériel et sanguin. △ même si elle proclame haut et fort son dégoût pour ce magazine, un vieil exemplaire de MSBA (Ma Sorcière Bien Aimée) est astucieusement dissimulé sous son lit. △ bien qu'étant la fille d'une femme de sang-pur, Capucine a été élevée dans le monde des moldus tout en côtoyant celui des sorciers - elle a d'ailleurs été élevée par sa génitrice mais également par ses grands-parents. △ pastis poilu ? eh bien, pastis quand même. △ en été, la jeune femme a la main lourde sur le vin rouge. △ plus jeune, Capucine a fait un an d'équitation mais a bien rapidement abandonné l'idée de devenir une grande cavalière, n'ayant pas même été capable d'obtenir son premier galop (le premier niveau à atteindre en équitation). △ la notion du tact lui est totalement inconnue. △ est perçue comme étant franchement impolie et mal-élevée. △ face aux personnes candides, Capucine ne peut agir que d'une seule manière : saisir leurs adorables petites joues et les tirer dans tous les sens en gazouillant. △ se jette régulièrement sur Juliette, les mains tendues vers sa poitrine, en hurlant : " Boobies ! " - même si elle est sans-gêne, une certaine prudence l'empêche de tâter les seins d'autres élèves. Ne sait-on jamais sur quoi elle peut tomber. △ ne pèse pas l'impact de ses mots. △  mène une guerre silencieuse contre les royalistes dont elle ne supporte pas les manières. △ évite de juger une personne sur son physique même si elle est très moqueuse. △ a perdu son accent sudiste quelques mois après son arrivée à Beauxbâtons. △ elle détient un record très intéressant de blâmes et de retenues. △ de par son fort caractère, Capucine a rejoint  l'Obédience des Compagnons dès sa première année. △ provocante, elle ne laissera jamais son adversaire avoir le dernier mot. △ bon public, elle possède néanmoins un ricanement très particulier qui - comme le dit son amie Juliette - ressemble à un rire de "hyène en manque". △ s'amuse à parler en verlan. △ elle cultive son côté rebelle avec art - ce qui en agace certains. △ " t'es con ", " sa mère la licorne constipée " et " saperlipopette " ponctuent pratiquement chacune de ses phrases. △ est une vraie tornade rousse. △ a déjà été pointée du doigt à cause de la couleur de ses cheveux. △ entretient une relation fusionnelle avec son grand-père maternel qui occupe, pour elle, la place de son géniteur. △ même si elle affiche sa force et sa volonté, Capucine est très dépendante d'autrui et reste relativement impulsive dans ses réactions. △ elle devient très chauvine lorsqu'il est question de concours, de jeux ou de championnats entre les équipes de différents pays. Lors de la Coupe du monde de Quidditch, elle devient rapidement infernale et supporte la France contre vents et marées.

PSEUDO / PRÉNOM:  écrire ici. ÂGE: écrire ici. PRÉSENCE : ... / 7 jours. COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM: écrire ici. COMMENTAIRE(S): écrire ici. AVATAR: écrire ici. MOT DE LA FIN: écrire ici.

Vous l'aurez remarqué, afin que chacun puisse se repérer le plus facilement possible, Ad Astra tient un certain nombre de registres. Aussi, afin que ceux-ci soient tenus à jour et que vous ne soyez pas oublié, nous vous demandons de nous indiquer ici les registres dans lesquels il faut ajouter votre personnage.
Vous pouvez retrouver les registres à cet endroit.

Elle ne faisait plus qu'un avec la musique. Ondulant ses hanches, glissant ses doigts fins sur la courbe de ses fesses, frôlant sa taille jusqu'à la galbe de ses seins. Elle était observée par plusieurs de ses camarades qui, bouche entrouverte, dégustaient avec béatitude chacun de ses mouvements. Elle bomba son torse, faisant ressortir son opulente poitrine, fléchit les genoux et s'abaissa – elle se redressa alors de manière suave, laissant aux autres élèves la possibilité d'observer son postérieur qu'elle agitait avec passion. Sauvage, téméraire, audacieuse. Elle n'avait peur de rien. Elle désirait, réclamait et rejetait. Dans ses yeux se reflétait un éclat séraphique qui quémandait de longues étreintes exaltées. Avait-elle seulement conscience de ses charmes ? Savait-elle ce qu'elle faisait endurer à ces êtres qui, touchant les tréfonds de l'infiniment petit, réfléchissaient avec ce qui se trouvait en-dessous de leur ceinture ? Non. Elle n'en avait aucune idée. Chacun de ses gestes reflétait une certaine ironie, comme pour se moquer de ces filles qui tenaient absolument à se perdre dans les bras des hommes. La délicieuse élève se cambra et balaya la salle d'un regard céleste alors que ses dents taquinaient sa lèvre inférieure en d'épisodiques mordillements. Tout n'était que fioriture. La musique, les mecs qui la mataient goulûment. Si elle avait eu la possibilité de se dévêtir, elle l'aurait fait. Du moins, Capucine le supposait. Juliette se déhanchait comme si son seul dessein était de dégager son trop-plein de libido ; elle était sûrement en effervescence sous son uniforme. Ou alors son foutage de gueule était criant de réalisme.

Impressionnée, Capucine tendit son bras et redressa son pouce en un signe appréciateur. Seule Juliette était capable de rendre ses mouvements aussi sulfureux car son amie n'était pas même susceptible de maîtriser correctement la danse des canards sans trébucher. La bordelaise n'était pas maladroite, loin de là. Il n'y avait simplement aucune passion qui s'emparait de son corps lorsque les premières notes de musique résonnaient dans la pièce, juste un profond désespoir qui la poussait à se faire remarquer d'une autre manière. Alors que son amie continuait à virevolter avec grâce, Capucine lui tira la langue avec jeu et fit claquer ses paumes l'une contre l'autre. Prenant son élan, elle s'élança en direction d'une table en bois, dont les reliefs étaient divinement sculptés, et posa ses mains dessus. Elle hissa ses jambes sur son appui à l'aide de ses bras. Enfin surélevée, elle se tourna vers Juliette et la pointa de son index, esquissant quelques mouvements suggestifs au niveau du bassin. On ne se refait pas.

Le fait de dominer tout le monde de quelques têtes la rendait passablement nostalgique : elle se souvenait des soirs où, blottie contre son grand-père, celui-ci attrapait les épaules de sa petite-fille et l'encourageait à taper des mains et des pieds sur la table du salon. Il lui avait appris à rire et à ne se préoccuper de rien. Ces soirs-là avaient été les plus agréables de son enfance. Souvent Capucine se demandait où elle en serait si elle avait connu son père, si elle avait porté son nom – quel nom pouvait-il avoir ? Quelle allure ? Des interrogations éphémères car les réponses ne lui apporteraient rien de bon. Plus jeune, lorsqu'elle était en primaire, Capucine avait essuyé quelques moqueries à propos du statut monoparental de sa mère. Des railleries enfantines dont elle n'avait à présent cure. Même s'il vaut mieux ne pas parler de son géniteur, au risque de voir son visage se froisser sous le coup de quelque violente émotion, la jeune femme n'a pas peur d'aborder le sujet de sa situation familiale sans toutefois se laisser emporter dans les détails. Debout sur la table, sautant d'un pied sur l'autre en agitant les mains comme si elle était victime d'une crise d'épilepsie, elle montra ses dents en un sourire carnassier.

Son regard glissa de Juliette jusqu'à Elie, espérant croiser le sien. Ce ne fut pas le cas mais elle parvint à capter accidentellement celui de Nolan. Son amie remarqua également ce petit échange visuel et éclata d'un rire sonore, s'immobilisant quelques instants avant de sautiller joyeusement vers la table sur laquelle était perchée Capucine. Cette dernière tendit une main secourable en direction du Chef des Compagnons et l'aida à se hisser à ses côtés. Immédiatement, Juliette enserra sa taille et, à travers le brouhaha ambiant, poussa un long gémissement aux tons rauques et presque désireux. Les pommettes de la bordelaise se peignirent d'une vive couleur cramoisie alors qu'elle essayait de repousser la jolie blonde de ses deux mains.

« Ooh, fais pas ta moule échouée sur la plage, Capustring : Nolan te regarde ! » Une seconde s'écoula. « En fait, non, il ne te regarde plus là. »
« Tu es donc en train de me tripoter pour te faire plaisir. » Remarqua Capucine d'une voix tendue avant d'écarquiller les yeux, le regard rivé vers les reliefs de la poitrine de Juliette. Elle leva les mains au niveau de son visage et beugla : « Boobies ! ». Ce petit manège dura suffisamment longtemps pour amuser (ou agacer) la majorité des élèves présents dans la pièce. La plupart se dandinaient sur-place. D'autres ricanaient, le nez plongé dans leurs verres de jus de citrouille.

Postées l'une et l'autre aux deux extrémités de la table, Juliette et Capucine avaient entamé un duel. A la manière des chevaliers moldus, elles agitaient leur baguette respective dans le but de les faire s'entrechoquer. Ayant été élevée dans un quartier assez tumultueux de Bordeaux, la jeune femme a toujours eu pour habitude de s'amuser avec ce qu'elle avait sous la main – un bout de bois pouvait la satisfaire quand elle jouait avec des enfants qui, malheureusement, n'étaient pas aussi chanceux qu'elle. A bien des égards, Capucine avait eu de la chance ; même si sa vie avait été ponctuée de nombreuses difficultés, jamais elle n'avait eu à dormir à-même le sol. Elle n'avait pas goûté à la misère. Elle avait mangé à sa faim. Elle n'avait certes qu'un seul de ses parents à ses côtés mais elle s'en contentait et, mieux, elle en était fière. Une fierté d'ailleurs intarissable. Les moldus aimaient la simplicité et, selon elle, c'était grâce à cela si sa mère avait décidé de vivre parmi eux. Ils l'avaient toujours fascinée et elle avait voulu élever sa fille unique au centre d'une société qui paraissait extrêmement excitante pour une sang-pur. La douce exaltation provoquée par l'inconnu. Familière de ces deux mondes, Capucine en était ressortie plus mûre, posant un regard critique sur ceux qui n'avaient pas partagé son mode de vie.

Sentant qu'elle perdait la guerre, Capucine sauta du haut de son piédestal, retrouva la terre ferme, vacilla et s'immobilisa. Elle tendit ses fesses vers Juliette et, de son index, pointa son postérieur qui s'agitait furieusement sous le nez de la blonde. Prends ça, morue. Hoho. Jubilant silencieusement, elle ne remarqua pas que son acolyte prenait également son envol et, qu'au lieu du sol, visait le dos de la rousse. Capucine brailla à en perdre haleine lorsqu'elle réceptionna son amie. Cette dernière, les bras solidement enroulés autour des épaules de la bordelaise – comme s'il s'agissait d'un koala farouchement accroché à son arbre fétiche, s'égosilla avec bonheur au gré des paroles de C'est ce qui te fait manger des citrouilles du groupe Sorciers Direction. Agrippant les jambes de Juliette afin de ne pas la faire tomber, Capucine reprit en choeur le refrain sur lequel elle commença à sauter comme un joyeux cabri. Sans même ingurgiter la moindre goutte d'alcool, elle parvenait à agir comme si elle venait de s'offrir un festin d'hydromel et de liqueurs.

« Au fond, peut-être m'aimerait-on plus si j'agissais différemment. Je sais ce que tu en penses, je le sais parfaitement. Je n'ai aucune envie de me soumettre – tu m'as élevée à ton image, je suis aussi indomptable que toi. Je n'ai pas changé en arrivant à Beauxbâtons et, comme tu me l'as dit peu avant la rentrée, c'était sûrement une erreur. Mon caractère n'est qu'un héritage parmi tant d'autres – j'ai beau être chiante, je n'en reste pas moins ta fille alors essaie de me soutenir un minimum. Je te jure de ne jamais foutre le feu à l'école ou bien de bombarder ces foutues aristo' avec le pâté de papi - vraiment. J'entame ma septième année ici donc tu pourrais me faire un peu plus confiance. J'ai un caractère de merde mais je ne suis pas encore prête à être perçue comme étant une délinquante. En parlant de ça, maman chérie, j'attends toujours mes cannelés [...] »

Leurs baguettes toujours en mains, des étincelles s'en échappèrent. Plusieurs d'entre elles touchèrent un divan. Elles n'en prirent pas garde, emportées par l'euphorie du moment. Lorsqu'une vague odeur de fumée taquinèrent leurs narines, ainsi que celles des autres élèves, leurs regards se portèrent machinalement vers le canapé. Juliette toujours postée sur le dos de Capucine lâcha un long chapelet de jurons incompréhensibles – la rousse sentit sa mâchoire s'affaisser face à la petite flamme qui prenait vie devant elle.