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| (∆RTHUR) › tell me that you love me, that you crave the dark. ‹ | |
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MAJOR E LONGINQUO REVERENTIA
Arthur de Noblecourt ◗ HIBOUX : 25 ◗ REVELATEUR : ◗ PSEUDO : DIANE DEULCEUX/WR∆TH./LOLA. ◗ CREDITS : POMELINE. TUMBLR. PEGASUS BRIDGE. ◗ SANG : SANG BLEU (DUCHÉ DE CHAMPAGNE). ◗ PENSINE : ÉLÈVE EMPATHE REDOUBLANT CRYPTIQUE ET LOUCHE.
| Sujet: (∆RTHUR) › tell me that you love me, that you crave the dark. ‹ Dim 23 Mar - 16:53 |
| arthur denis de noblecourt
Le protocole Et sa lippe qui s'allonge d'un sourire alors que ses yeux glissent sur toi, semblant te dire : mon dieu mais tu n'es rien, rien car je suis tout. Il le sait, Arthur, il est né comme ça. Il est né tout. Et parfois tu le regardes, sans comprendre, grands yeux tristes enfoncés sur son visage aux traits émaciés, aux traits creusés et tu te demandes : que lui est-il arrivé ? Puis tu te dis que c'est ces histoires incompréhensibles de noblesse, les petits trucs qui, chez eux, ont de grosses répercussions. Eh bien ? tu as entendu les rumeurs. Apparemment, il aurait fichu enceinte une Colombel - une autre noble, putain, toujours entre eux ceux-là - et il aurait dû l'épouser, diagnostiqué d'amour fou et irrépressible... mais tu sais pas que c'est faux. Personne ne le sait, personne ne doit savoir. C'est le genre de secret qui a le poids des larmes (car parfois, tu vois le couple Colombel-de Noblecourt s'adresser des regards et tu comprends que ce n'est pas de l'amour fou, c'est peut-être même que de la folie ou que de l'amour ; qui es-tu pour en juger ?) Tu sais pas que c'est une roturière, qu'il a aimé une nuit, qu'il a engrossée. Tu sais pas que tout ça, c'est une mascarade, une énième. Tu sais pas que le gamin est un bâtard, qu'il grandira comme un héritier. Tu sais pas que la bouteille de minérale à la main, c'est de l'eau de vie qu'elle habite. Tu sais pas que ses émotions, il les a à fleur de peau. Tu sais pas que les tiennes, tes putains d'émotions, elles viennent envahir les siennes. Tu sais pas qu'il est à toi, tout comme il est à elle ou à lui ou à eux mais jamais, ô grand jamais à lui seul. Et tu te dis : encore un putain de nobliau comme les autres, je les déteste tous et tu comprends rien et tu as tort et il a fini de se battre alors il ravale ses larmes et baisse les yeux. The only way you could beat my crazy was by doing something crazy yourself. Thank you. I love you. I knew it the minute I met you. I’m sorry it took so long for me to catch up. I just got stuck. NOM, PRÉNOM(S) ☞ DE NOBLECOURT. Autant rugir. Ce nom est synonyme de fierté. Il est synonyme d'un duché, d'un lion d'or dressé sur fond noir ; il est synonyme de pouvoir et de richesse et d'honneur. De Noblecourt est un nom qui ne peut apporter que son bagage d'avantages, de choses positives. Pas pour Arthur. Pour Arthur, de Noblecourt, c'est sa malédiction. C'est ce patronyme qui le force à être droit, à être tout ce qu'il n'est pas habituellement. Car lui, il aimerait pouvoir dire à ses parents : je veux découvrir des pays, je veux qu'on me regarde d'un air vide quand on dit mon nom et je veux faire ce que je veux quand je veux mais il ne peut pas, car il est de Noblecourt. C'est un nom qu'il partage, désormais. Oh, évidemment, il y a toujours eu sa famille ; mais désormais, ce nom, il l'a donné comme le prouve son alliance platine à son doigt. Une fois pour toute, ce patronyme, ce sang qui coule dans ses veines, est sa malédiction, est les chaînes qu'il a passé autour des délicats poignets de son épouse Ulysse ; ce nom est synonyme, au final, de rien de plus que tout ce qu'il déteste en lui. ARTHUR. Le roi Arthur, évidemment. L'ours ou le roi des ours, on ne sait jamais. On parle beaucoup de l'étymologie de ce prénom – mais ce qui marque réellement, c'est sa connotation antithétique avec la personne qu'est Arthur de Noblecourt. Lui ? Noble ? Royal ? Princier ? Quoique ce soit ainsi ? Non. Il ne l'a jamais été et ne le sera jamais : il n'est qu'un fils de duc, un cadet de duc, un rien du tout sur un arbre généalogique énorme. Une tache, tout au plus, plutôt qu'un roi qui a marqué les légendes, les pensées et les cultures. Arto suffira, car c'est ainsi que Juliette déformait son nom quand ils étaient petits. Ce surnom sort rarement du cercle intime et familial du jeune homme, quand bien même il trouve le prénom Arthur qui est le sien trop... noble, trop bien pour l'homme qu'il est. DENIS. Son second prénom est, d'après lui, des plus ironiques. Venant de la Bible, de Denys, on l'associe beaucoup à des tyrans grecs, à des martyrs en tout genre. Mais l'ironie, d'après Arthur, se trouve dans Dionysos, duquel ce prénom est tiré : le dieu grec des plaisirs et du vin. Le dieu grec qui semble si proche de lui, dans toute sa décadence et dans tous ses vices exacerbés par l'alcool. Arthur le sait : elle est là sa plus grande faiblesse, son plus grand défaut. Porter ce nom ne le fait que sourire sarcastiquement, sa lippe ironique venant parfois même commenter avec amertume la chose. AGE, NAISSANCE ☞ VINGT-TROIS ANS. Exception. Lui qui s'est toujours fondu dans la masse, on le remarque pour son âge trop grand, pour son air trop âgé, pour son année entière d'absence, pour cette dernière année d'étude qu'il redouble avec amertume. Où était-il passé ? Qu'est-il devenu ? D'où viennent ces cernes, ces tremblements, ces éternels airs maussades ? Et puis cet anneau à son doigt, que fait-il ? On se le demande tous. Il a volé un an de sa scolarité, un an de mystère dont il ne parle jamais. Désormais, presque, il se sent trop vieux pour les études, il se sent trop vieux pour ses camarades quand bien même seuls douze petits mois les séparent : mais en un an, Arthur en a prit cent. VINGT-SEPT AVRIL À REIMS. La date n'a rien d'extraordinaire, le lieu non plus : c'est le chef-lieu du duché de Champagne, le chef-lieu des de Noblecourt. C'est bel et bien parmi eux que Arthur est né, qu'il a poussé un premier cri alors que sa mère, elle, soupirait d'enfin se débarrasser d'un poids. Elle ignorait alors que, bien après sa naissance, le jeune homme continuerait d'être cette ancre qui les traînait tous vers le fond, ce poids inutile dont on aurait rapidement eu envie de se débarasser. NATIONALITÉ ☞ FRANÇAIS. Français de cœur, français de sang, d'origine, de vie, de tout. Il vit, respire, est français tant et si bien que la question l'offense. Il est de ces questions qu'on ne pose pas à un potentiel futur duc, n'est-ce pas ? ASCENDANCE ☞ SANG-BLEU. Il saigne rouge. Quand il frappe trop fort, il saigne rouge. Quand il boit trop, il devient rouge. Quand il se mord la langue pour ne pas crier, c'est du sang rouge qu'il aspire. Son sang est écarlate, semblable à celui de tous – et pourtant, on le considère de sang-bleu, on le considère pur de chez pur, noble même. Ce sang, dans ses veines, est son absolue malédiction. Ce sang bleu dont il n'a jamais désiré, il le déteste et se le ferait volontiers couler jusqu'à la fin des temps si c'était tout ce qu'il fallait pour échapper à ses responsabilités et ses devoirs. TITRE ☞ HÉRITIER DU DUCHÉ DE CHAMPAGNE. Ou pas. Lui-même n'y croit plus depuis longtemps, depuis qu'il a annoncé à son père la grossesse de son amante roturière et depuis que celui-ci l'a regardé avec toute la déception du monde. En fait, ça fait bien longtemps que Arthur s'est complètement désintéressé du titre que, pour l'instant, possède Léandre de Noblecourt. Il a arrêté de se battre avec son frère et sa sœur et n'accorde qu'un regard désabusé à la politique et au reste. ANNÉE D’ÉTUDE ET CURSUS ☞ HUITIÈME ANNÉE, PARCOURS SOCIAL ET POLITIQUE. Le cursus s'est plus posé comme une obligation et une évidence qu'autre chose. Si il s'était écouté, il serait parti en parcours scientifique : le jour où il a découvert l'arithmancie, il en est tombé amoureux. C'est réellement une matière qu'il apprécie – certainement car les nombres, c'est son dada – mais tel choix de carrière a été tout simplement inenvisageable aux yeux de Léandre de Noblecourt. Car quand bien même Arthur avait peu de chance d'être son héritier, il se devait toutefois de faire carrière dans la politique. Chose non négociable qui a conduit Arthur à choisir – plus ou moins – cette voie. Huitième et dernière année, donc, à son grand soulagement : il n'est pas réellement redoublant, à vrai dire, il a juste fait le mois de septembre dernier... avant de mystérieusement disparaître pour l'année entière. Il est désormais de retour – ou du moins le sera en septembre – de la barbe et des soucis en plus. RESPONSABILITÉS, ACTIVITÉS PARASCOLAIRES ☞ ÉQUIPE DE POLO. A le regarder de loin, on a tendance à penser qu'Arthur passe le plus clair de son temps dans son coin, à pratiquer quelque obscure activité connue de lui seule ou à boire comme un trou en attendant que le temps passe. Mais non. Tout le monde a au moins une fois vu le de Noblecourt sur son Abraxan, tout le monde l'a au moins vu une fois sourire en coin comme un idiot en marquant un énième point pour son écrin. Il a toujours été passionné par ce sport, aussi loin dont il puisse se rappeler, et rentrer dans l'équipe de son écrin était pour lui une évidence. Il consacre au polo une énorme partie de son temps libre. PATRONUS ☞ CROCODILE. Arthur a mis bien longtemps avant de réussir à produire un patronus, si bien que tous pensaient que ça allait, pour toujours, être quelque chose d'immatériel, impalpable. Et un jour, après un énième entrainement auprès de son précepteur ; il a réussi à former un crocodile. Symbole des pulsions et des appétits féroces de l'inconscient. On ne finira qu'avec une citation tirée des méandres d'un concept moldu, l'internet : « Le crocodile peut représenter une personne dont les pulsions sexuelles sont telles et insubordonnées qu'elles mettent en danger une autre personne ou son entourage. »
Dorures et Ornements LES VALISES: Une valise toute simple, qui a déjà vu trois mille ans, au cuir et au bois élimé. Moche, un peu, ayant l'air prête à se réduire en poussière à chaque instant, cette valise est chérie par Arthur qui ne s'en sépare que rarement. Dessus, à peine ciselé, le blason des de Noblecourt, à moitié effacé tant il ne lui est pas important. En ouvrant la valise : surprise, elle est plus grande à l'intérieur. S'y trouve... un peu de tout. Beaucoup de livres, beaucoup de cahiers de notes, beaucoup de photos. On note la quasi-absence de vêtements autre que cinq ou six uniformes, on s'étonne du total manque d'objets personnels si ce n'est que ces feuilles de partitions perdues. Les cinq livres sont les suites, les prequels et les sequels d'une série de livres absolument assommants sur la société féodale sorcière. On en dira ce qu'on voudra mais Arthur les adore, les a lu mille fois et les lira des milliards d'autres fois. Oser prononcer le nom de la saga a le pouvoir de l'embarquer dans des débats tout à fait passionnants, que cela soit dit ; généralement, durant l'année, on peut les retrouver éparpillé partout dans l’appartement qu'il partage avec un autre jeune homme de son écrin. On a beau tout défroisser, tout envoyer valser, la valise reste soigneusement rangée, victime de quelque sortilège connu de lui seul. Il n'y a rien de bien intéressant, à vrai dire ; lui-même ne se considère pas bien intéressant. Il ne possède aucun animal de compagnie, les seuls accessoires qu'il porte sont son alliance – bien évidemment, gravée à son nom et à celui de son épouse ainsi qu'à leur date de mariage et qu'aux termes à la folie – et un collier qui ne le quitte jamais, toujours coincé dans le col de sa chemise. C'est un fil de cuir tout simple, avec un pendentif fait à partir d'un coquillage – à la main, brut, maladroit, le collier n'a pas de visuel particulièrement esthétique mais Arthur l'adore bien qu'il serait incapable d'en révéler la signification profonde. Plus par souci de paresse – et de pudeur – qu'autre chose (il n'a jamais été bon pour agiter ses émotions et les transformer en tirades concrètes). Avec un peu de chance, on peut tomber sur sa baguette – lui-même ignore où elle se trouve, à la vérité. Il en a perdu cinq depuis ses onze ans, son père le déteste pour cela mais... il ne peut rien y faire. Il n'est pas particulièrement tête-en-l'air mais, vous savez, un si mince bâton... ça se casse et se perd facilement. Toutefois, il pourrait bien évidemment vous décrire la dernière en date comme si il la tenait dans les mains : plutôt petite, vingt-quatre centimètres virgule deux, avec en son sein un crin d'Abraxan, faite dans du bois d'érable. Sous l'influence de son père, elle est elle aussi frappée du blason rugissant des de Noblecourt à sa base.
| BEAUXBÂTONS: Arthur s'est toujours fichu de l'enseignement, de l'école, de Beauxbâtons. Il ne dit pas ça pour faire son rebelle, il ne dit pas ça par péché d'orgueil de ces génies du fond de la classe qui foutent rien ; non, ce n'est pas ça. C'est juste... c'est juste qu'il sait qu'il n'en a pas besoin. Doté de compétences extraordinaires en magie – et, surtout, en mathématiques et tout s'en rapprochant –, il n'a jamais compris le réel intérêt d'étudier. Surtout lorsque l'on s'appelle de Noblecourt et qu'on a une place si privilégiée auprès de la Maison Royale. Il sait que, études ou non, il réussira à faire quelque chose dans la vie – alors pourquoi se donner la peine d'aller en cours ? Par respect de ses parents, peut-être. Oui. Ca doit être ça. Donc Beauxbâtons n'a jamais été un rêve, Beauxbâtons n'a jamais été le Paradis sur Terre. Il se contente d'assister aux cours, de rendre ses devoirs dans les temps et d'impressionner les professeurs par sa décontraction tranquille, par son sourire canaille qui ne le quitte pas. On lui reproche une année d'absentéisme – comme si il avait eu le choix – et il se contente d'hausser les épaules d'un air indolent : à ses yeux, ça fait huit ans qu'il ne fait rien ou n'étudie rien. Oh, évidemment, Beauxbâtons est un endroit charmant, presque féérique. Mais pas la peine d'en faire tout un fromage. Ce qu'Arthur attend avec impatience toutes les semaines, c'est les week-end où les élèves sont autorisés à quitter Orange et ce, afin de se rendre dans son cottage matrimonial. L'école se résume, à ses yeux, à des cours ennuyants, des journées trop longues et des semaines interminables jusqu'à, enfin, la libération.
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ACTUALITÉ POLITIQUE: La politique... quelque chose dont Ulysse raffole. Ils évitent d'en parler, dans ce couple fragile et bancal ; en fait, tout ce qui pourrait être sujet à quelque conflit d'intérêt majeur est soigneusement évité dans ce ménage. De Noblecourt. Comme tous le savent, la maison est scindé en deux : d'un côté, les révolutionnaires, les démocrates, les progressistes ; et de l'autre, les conservateurs, les monarchistes, les royalistes. Arthur n'a jamais eu le choix. Non, vraiment. Frère benjamin, frère aîné ; au final, il n'est que le cadet, coincé entre son frère et sa sœur, entre deux idées diamétralement opposées. Il ne le sait pas vraiment (préfère l'ignorer) et, pour l'instant, la cause royaliste lui semble la plus juste. Ou, plutôt, elle est la seule qu'il connaît : les Leblois jusqu'à la fin du monde, le roi est mort, vive le roi ! Et il s'enflamme, argue à propos d'une politique dont il ne sait rien, serre les poings, hausse la voix : Non, Ulysse, tu as tort ! mais ça ne sert à rien. Parfois, il doit avouer avoir du mal à se convaincre lui-même – mais il lui manque cette ouverture d'esprit propre à son épouse pour, enfin, basculer dans ses opinions. Convaincs-toi. Tu es royaliste. Si tu n'es pas convaincu, tu es faible et tu fais courir ta famille à sa perte. L'actualité, un sujet dont il a été éloigné pendant un an. Un an d'ocstracisation, un an d'éloignement, un an de rien, de rien, de rien. Les journées n'étaient éclairées que par, de plus en plus rares, les lettres méprisantes de sa mère – et encore. Il a à peine su ce qu'il se déroulait en France, dans le monde extérieur. Il était juste parti avec la nouvelle amère de la mort de Solange sur la lippe – oh, douce petite Solange... Il ne la connaissait pas, certes, mais comment ne pas être touché par le décès d'une personne si douce, si gentille ? Toutefois – pas très grand sentimental – il a vite oublié la jeune femme, en proie à ses propres problèmes. Au fond, toutes ces histoires de politiques ne l'intéressent pas. Ne compte que son petit nombril. | PARTICULARITÉ(S): Il a cet air, vous savez. Il se souvient encore de sa mère (quand il était encore jeune et qu'elle aimait encore son père) qui lui ébouriffait les cheveux en riant, en riant, en riant si fort – quand ils étaient seuls, bien évidemment : on n'aurait jamais pu surprendre Cassandre de Noblecourt rire à gorge déployée autrement – qu'il plissait des yeux à défaut de se recouvrir des oreilles. Il agitait sa tignasse (encore dorée à cette époque) et les pluies de gouttes faisaient couiner sa mère de surprise, alors qu'elle s'émerveillait : mais quel fripon tu fais, Arthur ! Tu ressembles à un chien sauvage ! Car c'est ce qu'il est. Un chien sauvage. On le voit, dans la lueur humide de ses yeux : un chien battu, un chien abandonné ; et dans ses habitudes de chien, de connard, de salaud qui couche sans protection, qui couche et qui met enceinte et qui brise un mariage qui n'a même pas commencé. Dans son regard, on voit cette perversion, cet alcool qui suinte de partout, de partout, il est là, il pue, on dirait qu'il est mort à l'intérieur. Il n'y a que cette flamme frémissante – non, cette étincelle – qu'une seule personne au monde peut raviver. Oh, évidemment, elle ne le sait pas (comment pourrait-elle ? Elle le déteste) et lui non plus ; mais les autres, oui. On voit son grand sourire, avec ses fossettes et ses canines qui déchirent et ses dents blanches et ses traits qui se plissent agréablement ; on voit son regard, canaille, fripon, humide, timide, courageux, résolu, mélancolique mais trouble, trouble, tellement trouble que ça fascine, que ça repousse, que ça dégoûte autour de lui. Et les sentiments. Il faut en parler, des sentiments ; de ce que personne ne voit. La partie la plus profonde, la plus intime, la plus secrète de vous-même. Pas avec Arthur. Arthur, il a vos sentiments à fleur de peau. Vos sentiments sont gravés dans son crâne, sont inscrits sur les siens, copiés, sérigraphés, douloureusement tatoués. Les sentiments grimpent lentement, s'immiscent, s'infiltrent en lui ; les votres, les siens, ceux des autres. C'est horrible. Il devient fou. Est-ce moi ? Est-ce toi ? M'aimes-tu ou est-ce que je t'aime trop ? Autant de questions auxquelles il ne pourra jamais répondre. Empathie. Sa malédiction. |
Les notes de la duchesse Il est allergique à tout ce qui s'apparente, de près ou de loin, à un chien ou un chat. De fait, il déteste ces animaux (« créatures de Satan ») ainsi que leurs propriétaires. + C'est un génie. Non, vraiment. Vous aurez peu de chance de croiser un esprit aussi intelligent, aussi bien organisé et aussi... dément. Le seul problème étant qu'il se met lui-même des bâtons dans les roues en refusant de se conformer aux règles de l'école et, surtout, en s'enfonçant dans l'alcool. + À vingt-trois ans – et c'est bien triste de le dire –, on peut dire qu'Arthur est alcoolique. Mais que du bon, hein ! Originaire du duché de Champagne, il n'hésite pas à en abuser pour n'importe quelle occasion ; et le vin, bon dieu, le vin... sa descente est franchement flippante. Il a l'alcool triste, parfois violent : mais jamais l'alcool l'a rendu joyeux ou autre. + La seule chose qui peut lui arracher un sourire sincère, c'est le polo. Il s'est trouvé une fascination pour ce sport lorsqu'il était encore très jeune et ne s'en est jamais détourné. Il pense vraiment à son Abraxan – Noé – comme à un ami très proche, et il n'est pas rare de le voir s'envoler dans le lointain en dehors que les matches pour réfléchir. + Pour vous la faire courte, Arthur a fait le con l'année dernière, il a fichu enceinte une roturière mais tout le monde pense que c'est en fait Ulysse Colombel (son actuelle épouse) avec qui il vivait une passion secrète et intenable. Ils ont passé tous les deux (tous les trois, en fait, sans oublier la roturière) dans un cottage du Nord du duché d'Ile-de-France durant la grossesse de la roturière, jusqu’à la naissance de Florent de Noblecourt. Tout le monde pense qu'il est l'enfant légitime de l'union Colombel-de Noblecourt. + Bref, c'est la merde dans sa vie sentimentale, familiale et matrimoniale. + Il joue du piano à ses heures perdues. Etant d'un naturel plutôt timide et discret, peu de gens ne l'ont entendu jouer mais il s'exécute sans se faire prier quand on lui demande. + La plupart de sa famille – et quelques uns de ses proches – l'ont franchement pensé homosexuel quand la rumeur s'est répandue qu'il était amoureux d'un certain Ulysse. Au grand désespoir de sa sœur, il s'est avéré qu'Ulysse était en fait une jolie jeune femme de leur école. + Il n'est que très peu ouvert au monde moldu et à ses technologies qu'il trouve terrifiantes. + Il a une peur phobique des orages. Genre pleurs, crises de nerfs, insomnies et hurlements incontrôlables. C'est très dégradant, à ses yeux, mais que peut-il y faire ? Il n'a jamais partagé ces moments de faiblesse qu'avec sa sœur (à sa grande honte) et son épouse (à son grand désarroi. + Ce n'est pas un mauvais bougre... enfin, sauf quand il a un coup dans le nez.
L'écrivain anonyme
Les banalités protocolaires
Dernière édition par Arthur de Noblecourt le Jeu 10 Avr - 5:46, édité 2 fois |
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Arthur de Noblecourt ◗ HIBOUX : 25 ◗ REVELATEUR : ◗ PSEUDO : DIANE DEULCEUX/WR∆TH./LOLA. ◗ CREDITS : POMELINE. TUMBLR. PEGASUS BRIDGE. ◗ SANG : SANG BLEU (DUCHÉ DE CHAMPAGNE). ◗ PENSINE : ÉLÈVE EMPATHE REDOUBLANT CRYPTIQUE ET LOUCHE.
| Sujet: Re: (∆RTHUR) › tell me that you love me, that you crave the dark. ‹ Dim 23 Mar - 16:53 |
| les allégories princières the book thiefHe does something to me, that boy. Every time. It’s his only detriment. He steps on my heart. He makes me cry Tu tires la boîte vers toi – après avoir tâtonné pendant près d'une minute sous ton lit de Reims – qui crisse sur le plancher, crrrrr, dans un bruit d’outre-tombe. Un juron s'étouffe dans ta gorge, tu soupires et souffles un peu sur la boîte à chaussures pour en éparpiller la poussière, qui t'arrache un éternuement tandis qu'elle s'envole en volutes languides. Machinalement, tu te passes la main dans les cheveux de gêne en reconnaissant l'écriture maladroite et tremblante de ton enfance. Arthur Denis de Noblecourt. Ne pas ouvrir ! est-ce qu'il y a de marqué sur le couvercle, avec le blason des Noblecourt malhabilement dessiné en dessous. Sourire tendre. Tu décoches un regard aux alentours pour vérifier qu'il n'y a personne – que ferait, de toutes manières, quiconque dans ta chambre ? personne au château n'ignore que c'est ton antre, ton jardin secret inatteignable – avant d'ouvrir cérémonieusement la boîte à souvenirs. La capsule temporelle. Tes yeux s'éclairent. On te connait apathique, indolent, maussade, triste. Tu as toujours ce regard dans le lointain, cet air pensif et mélancolique des grands rêveurs. On se dit cet enfant est triste. Il suinte la tristesse. On dirait qu'il en a connu beaucoup plus qu'il ne devrait et c'est peut-être vrai. Tu es ouvert au monde, Arthur, et c'est bel et bien un défaut. Tu es sensible, tu es ouvert, tu t'émerveilles de tout, tu pleures pour un rien. Tes émotions, tu les a coupées à fleur de peau ; tes émotions, elles te rongent. Hypersensible. Et ce n'est pas tout – car sinon, le Destin n'aurait qu'un humour passable, et non cette ironie suintante et mielleuse qu'on Lui connait si bien. Non, ce n'est pas tout : hypersensible, certes, oui, si Dieu veut ; mais, surtout, Arthur, tu es empathe. Ton malheur tient en deux petits syllabes bien dépareillées, bien détachées : em-pathe. Empathe : sorcier sensible aux émotions des autres, ayant pour malédiction de les ressentir en même temps, sans discernement ni contrôle. Pauvre gosse. Tu déposes le couvercle soigneusement sur le côté puis inspecte l'intérieur de la boîte avec, au début, une curiosité malsaine. Qui étais-tu, il y a treize ans ? Quels étaient tes rêves ? À quoi pensais-tu ? Tu ne t'en souviens même pas. Le temps a tout avalé, a tout détruit ; à moins que ce ne soit les gens qui t'entouraient, les sentiments qui t'ont détruit, usé, lavé, endommagé jusqu'à ce que tes joues se creusent de tes larmes. Tu prends la première chose qui te passe sous la main, une couronne en papier jaune. Elle est un peu abîmée et froissée, les petits dessins que tu as jadis faits dessus sont devenus presque invisibles mais, tout de même, tu la déposes sur ton crâne. Ce ne sont plus des boucles blondes sauvages et indomptables, mais tes cheveux un peu trop longs de tes vingt ans, qui ont viré au châtain clair. Ils partent toujours dans tous les sens, tout le monde dit que c'est agaçant. Ainsi couronné, tu te sens redevenir un enfant. Tu revois presque le gamin que tu étais autrefois, souriant, solaire, adorable, qui tendait les mains vers le monde, qui ne fermait jamais les poings ou les yeux ou les oreilles ou les vannes. Les sentiments, les émotions des autres allaient et venaient, comme des vaguelettes qui s'étiraient paresseusement sur la plage. Tu étais encore innocent, vierge, prêt à te laisser posséder par eux, par lui, par elle, par tout. Tu t'émerveillais de ressentir ce que tu ressentais ; tu étais exceptionnel, unique. Jalousement, tu gardais ce secret pour toi, ce qui deviendrait ta malédiction que bien plus tard. Quand tu avais dix ans, ton empathie n'avait que des avantages, pensais-tu naïvement. C'était la preuve que tu n'étais pas comme les autres, qu'aucun moule ne te correspondait : qu'il y avait Arthur de Noblecourt, puis le reste de l'univers. C'était génial. C'était simple. C'était tout ce que tu avais toujours voulu. Tes doigts s'enfoncent dans la boîte, extirpent des objets, les examinent, les caressent, les approchent de tes yeux vert d'eau pour les soumettre à d'autres inspections minutieuses. Enfin, tu t'arrêtes sur le carnet. C'est un joli carnet. Il a une couverture noire en cuir et le derrière est en carton – du carton gris, très certainement. Y est gaufré, plein centre, le sempiternel blason des de Noblecourt – de toutes manières, à Reims, où que l'on regarde on peut l'apercevoir : pire que la marque de soda à base de coca des moldus – et, sur la couverture, toujours, ton écriture maladroite de tes dix ans. Treize ans plus tard, tu défais l'élastique qui maintient le carnet fermé et l'ouvres une page au hasard. Je ne sais pas où est Juliette ou maman ou papa. Ils ne sont pas là. Où sont-ils ? Je ne les trouve pas. Il y a eu un orage, hier soir, je n'ai pas voulu sortir de mon lit, même pour manger. Je pense qu'ils l'ont mal pris. Qu'ont-ils dit, si je n'étais pas là à table ? Que font-ils, quand je ne suis pas là ? Ils doivent être soulagés. Ou bien, ils doivent m'oublier. Oui, ça doit être ça. Ils auraient pu envoyer quelqu'un pour me consoler. Je me sentais pas bien. Les éclairs ont résonné jusque tard dans la nuit (22h) et j'ai cru que j'allais mourir. Le ciel s'éclairait comme une lampe torche de manière spasmodique. Ca faisait peur. J'avais l'impression que la foudre s'approchait et qu'elle venait pour moi.
Tu ne peux pas t'empêcher de sourire un peu plus, tendrement, comme devant un idiot de gamin qui vient de dire une ânerie. Tes doigts caressent le parchemin du carnet, pensifs, tournant quelques pages ; tes lèvres articulent les mots que tu lis en même temps, dans des souffles erratiques discrets, avant que tu ne reposes soigneusement le carnet pour partir à la recherche d'autre chose. N'importe quoi, mais autre chose. Ces carnets... sont les pires choses que tu aies jamais faites. Ils sont la représentation visuelle de l' éclatement comme tu l'appelles si bien. Les émotions sont des autres sont des vagues qui, inlassablement, te traversent, laissent dans leur sillage un banc d'écumes ou de ressentis. Et parfois, les vagues s'énervent et font de leur mieux pour abattre tes remparts, faire plier tes murs : elles s'attaquent férocement, toujours avec la même force, à tes défenses, t'usent. Jusqu'au point de non retour. Où tout ce qu'il te reste est ce goût amer du fond de la bouche et la rigidité du crayon entre tes doigts. Alors tu écris. Tu écris, tu écris, tu écris et les crises de panique prennent sens sous ta graphite, tu poses des mots sur des choses que personne n'a ressenti avant. Et quand ta mère te dérobe un carnet, revient te voir quelques heures plus tard avec son front plié d'une ride inquiète, elle ne comprend pas. Ça ne veut rien dire, Arthur dit-elle gentiment en te montrant une page où s'étalent des gribouillis sans sens. Ce n'est pas des mots. Non, ce ne sont pas des mots. Ce sont des émotions. Les entailles, les griffures, les tracés du crayon sur la feuille. Des émotions. the giverAlways in the dream, it seemed as if there were a destination: a something--he could not grasp what-that lay beyond the place where the thickness of snow brought the sled to a stop. He was left, upon awakening, with the feeling that he wanted, even somehow needed, to reach the something that waited in the distance. The feeling that it was good. That it was welcoming. That it was significant. But he did not know how to get there. Tu retournes docilement à ton rangement, tes mains s'enfoncent à nouveau dans la boîte pour trouver quelques autres trésors. Tu farfouilles, retires, décales ; quand, enfin, tes doigts s'heurtent à une surface plane. Celle que tu cherchais sans vraiment t'en rendre compte. La seule qui compte, peut-être. Nouveau sourire triste sur tes lèvres. C'est le sourire triste qu'a un adulte quand il revoit sa vie d'enfant se dérouler sur ses yeux. C'est le sourire triste qu'a un adulte quand il se souvient de tout ce qu'il a vécu, de tout ce qu'il a ressenti – et qu'il ne vivra et ne ressentira plus jamais. Tu observes le livre sous toutes ses coutures, avec une curiosité et une attention dévote. Les pages sont jaunies sur les côtés, le livre ayant grandi avec toi. Les coins sont cornés. Une page est même presque entièrement repliée quelque part au milieu de l'ouvrage. Les tranches sont très abimées. La couverture se gondole légèrement. Et quand, enfin, tu te décides à ouvrir l'ouvrage à la première page du texte, tu ne peux t'empêcher de souffler en même temps, connaissant ces premiers mots par cœur : tous les enfants grandissent. Tous, sauf un. Ils le savent très tôt et même si Wendy le sait depuis fort longtemps, elle n'y pensait pas beaucoup jusqu'au jour où elle a rencontré Peter Pan.
Très vite, les mots se transforment en phrases, les phrases en paragraphes et les paragraphes en chapitres. On ne peut pas t'arrêter. La version simplifiée pour jeunes enfants n'est pas très longue, tu en as vite raison. Complètement immobile, le livre entre les mains, ta couronne de travers sur tes cheveux, toutes tes émotions te passent sur le visage. Tu es un livre ouvert a parfois ricané Juliette à ton adresse, avec toute la tendresse du monde alors que tu faisais de ton mieux pour cacher ton ressenti le plus profond – en vain. C'est peut-être la faute à tes prunelles trop claires, aux plis délicats de ta bouche, à tes palpitations qui agitent ton cœur et qui doivent s'entendre des kilomètres à la ronde.
Une dernière fois, tes doigts caressent avec amour la couverture du livre et tu le reposes sur le côté. Tu l'emporteras cette année à Beauxbâtons, songes-tu (presque amer de devoir retourner en cours après toute cette mascarade), et tu le ramèneras pendant les vacances pour le lire à Florent. Florent. Une bouffée d'amour monte de ton ventre à ta poitrine. Tu te sens presque gonfler de l'intérieur. Comme si un feu était né en creux de toi, qu'il se répandait en un quart de seconde dans tout ton poitrail. Tes joues s'enflamment. Tes veines pulsent. Florent. Florent et ses boucles blondes si similaires aux siennes. Et ses grands yeux clairs. Et sa lippe rosée. Et ses gémissements affamées. Ses petites mains potelées. Florent. Le pauvre garçon doit déjà avoir entendu Peter Pan et ses comparses un bon milliard de fois ; et si seulement il savait combien d'autres l'attendaient !
Tu voulais tout lui lire. Tout lui apprendre. Tout lui montrer. Tout appréhender avec lui. Cette bouffée d'amour, de tendresse, personne ne te la connaissait ; en fait, tout le monde devait penser que tu te fichais de ce gamin. Que tu avais juste mis en cloque la Colombel par erreur, que tu regrettais vaguement ton geste et que tu avais été forcé de l'épouser pour tasser les choses. S'ils savaient... ! Si seulement ils savaient. Tes yeux se brouillent. La goutte qui fait déborder le vase penses-tu en regardant s'écraser, à l'intérieur de la boîte, l'une de tes larmes. Trop plein d'émotions. Trop plein de souvenirs. Tu débordes.
Il te faut une demi-douzaine de minutes pour calmer les sanglots qui t'agitent, pour réguler ta respiration, ton pouls, tes paupières qui frétillent, ta gorge qui se secoue anxieusement, tes membres qui se mettent lentement mais sûrement à trembler. Puis, plus rien. Tu redeviens une coquille vide. La vague est loin. Tout va bien. Tu rajoutes quelques livres à la pile que tu comptes emmener – autant pour toi que pour ton fils –, plus par mécanisme qu'autre chose. La boîte à chaussures a une profondeur démesurée – astuce de sorcier – et tu n'en vois pas le fond. Les livres défilent, les souvenirs aussi. Toi, isolé sous ta couette, en train de lire, alors que Juliette vient te sauter dessus pour attirer ton attention. Toi, qui t'éclipses pour la cinquième fois en dix minutes aux toilettes pour finir ton chapitre. Toi, au réveillon, qui refuse obstinément d'écouter ton père et ses morales à deux balles pour mieux te plonger dans le nouvel univers écrit que l'on t'a offert. Tout pour leur échapper. À qui ? Aux autres. À vous.
Dernière édition par Arthur de Noblecourt le Dim 23 Mar - 17:02, édité 1 fois |
| | | MAJOR E LONGINQUO REVERENTIA
Arthur de Noblecourt ◗ HIBOUX : 25 ◗ REVELATEUR : ◗ PSEUDO : DIANE DEULCEUX/WR∆TH./LOLA. ◗ CREDITS : POMELINE. TUMBLR. PEGASUS BRIDGE. ◗ SANG : SANG BLEU (DUCHÉ DE CHAMPAGNE). ◗ PENSINE : ÉLÈVE EMPATHE REDOUBLANT CRYPTIQUE ET LOUCHE.
| Sujet: Re: (∆RTHUR) › tell me that you love me, that you crave the dark. ‹ Dim 23 Mar - 16:54 |
| les allégories princières the vowI vow to fiercely love you in all your forms, now and forever. I promise to never forget that this is a once in a lifetime love. And to always know in the deepest part of my soul that no matter what challenges might carry us apart, we will always find our way back to each other. Tu es toujours en train d'empiler les livres à ta droite comme un robot quand tu tombes dessus. C'est étrange. Très étrange de voir ça ; mais un joli étrange. Tu t'empares de la bague après un instant d'hésitation, la fait jouer au sommet de ton pouce (elle ne peut plus ceinturer aucun de tes doigts : tu as trop grandi depuis la dernière fois que tu l'as enfilée) pour en observer les détails. C'est une bague toute conne. Fer blanc, sorte de motif celtique qui s'enroulait sans cesse autour, la magie aidant pour l'animer discrètement. Chuintement, les motifs s'entrecroisent, se décroisent, accélèrent leurs mouvements hypnotiques sous tes yeux surpris. Tu te souviens vaguement que c'est le cadeau d'une tante éloignée, que tu ne l'avais pas quittée pendant deux mois avant de l'oublier dans cette boîte, que tu adorais cette bague et que, pourtant, tu n'y avais pas pensé pendant treize ans. Tu essaies vainement de forcer le passage autour de ton petit doigt mais c'est inutile. Tu te contentes de la regarder. A ta main, de toutes façons, il y a toujours une alliance mais tu ne peux pas t'en consoler. Machinalement, tu – ô sacrilège – l'enlèves en la faisant glisser depuis ton annulaire. L'or blanc tourne entre tes doigts gourds, ta lippe se fend en une simple ligne bouffée de barbe. Levant la main, tu exposes l'alliance à la lumière pour regarder, gravée, les deux noms qui s'entremêlent à l'intérieur. Arthur et Ulysse. 10/11/12. À la folie. L'inscription fait le tour intérieur de l'anneau, semble presque luire à travers la lumière chaude et lourde du soleil couchant. À la folie. Les mots tournent en boucle dans ta tête, ridicules. À la folie. À la folie. À la folie. La seule folie que tu aies jamais commis c'est de, justement, ne pas l'aimer. Pas au bon moment, en tout cas – car, à tes yeux, tes sentiments envers Ulysse sont désormais évidents. Pourquoi es-tu si faible, Arthur ? Il n'a fallu que d'une bavure. Une bavure et tout s'écrasait autour de toi, tout devenait ruines, tout était détruit. « Eh bien, de Noblecourt, tu t'encanailles ? » Ta vision se brouille alors que tu te remémores les bribes de soirée qu'il te reste. Comme si tu étais ramené un an en arrière, tes lèvres se tordent d'un sourire timide. Tu essaies vainement de te morigéner : tu ne devrais pas sourire. Tu devrais interdire toute émotion de transcender ton visage, tu devrais te fermer, te brûler les yeux d'avoir admiré les siens, te couper les mains d'avoir osé la toucher, te tuer d'avoir respiré son odeur. Tu devrais faire un milliard de choses mais, comme d'habitude, tu en es incapable. T'es vraiment trop nul dès qu'il s'agit de devoir. C'est toujours ce que tu as vu, dans les regards que te lançait père, qui semblaient dire : tu es faible. Tu n'es pas suffisant. Sois comme ton frère. Protège ta sœur. Tais-toi et tu ne pouvais rien faire de mieux, alors tu le faisais. T'essayais de te conformer au moule, t'essayais de plaire à père – qui ne te regardait jamais vraiment, simple cadet – et à mère – qui s'intéressait toujours plus à Juliette de toutes façons – mais rien n'y faisait. Tu demeurais seul. Jusqu'à maintenant. Jusqu'à ce que t'ailles voir tes parents et que tu leurs dises : je vais avoir un fils. Ils n'avaient pas compris. Après tout, c'était normal, non ? Les gens naissent et les gens meurent ; et entre ces deux actions, ils vivent. Ils font des enfants. Ils aiment. Ils jouent de la musique. Ils boivent. (Oh, évidemment, ils étaient un peu inquiets car tu n'avais que vingt-deux ans après tout. Mais pas tant que ça au final.) (Ils ont toutefois conservé leur air mortifié quand ils ont appris que tu allais avoir un fils bâtarde d'une sang-de-bourbe.) Une putain de sang-de-bourbe. Tu n'avais pas très bien compris si ce qui les dérangeait, c'était le fait qu'elle soit une roturière ou une née-moldue ; dans tous les cas, ils n'avaient pas apprécié et tu te souviens encore aujourd'hui de comment ta mère avait sifflé : personne ne doit jamais savoir et personne n'avait jamais su. Le plan avait germé lentement dans leur tête et te voilà à attendre ton épouse, une certaine Colombel (à dix mille lieues de la mère de ton fils ; mais elle endossera le rôle de force, elle n'a pas le choix). Tu dois lui tourner résolument le dos. Tu l'as aperçue une fois, ou deux ; et si vos noces sont plus protocolaires qu'autre chose ; si vous les exécutez à la va-vite dans le plus grand des secrets ; si aucun amour ne va éclore entre vous parce que tu sais qu'elle te déteste ; tu n'as pas pu t'empêcher d'être nerveux. Tu te retournes. Elle est ravissante. Blabla bla. Elle passe cette anneau autour de ton annulaire, en marmonnant qu'elle consent à être ton épouse et toi tu la prends sous ton aile, tu lui donnes ton nom et un fils et un cœur trop grand et des yeux trop vides. Ulysse. Ta jolie Ulysse, attachée de force à toi, qui te déteste, qui te hait, qui te méprise. Et l'autre putain de sang-de-bourbe, qui glisse sur elle des regards torves (car elle déteste l'idée que son fils, non votre fils, ne sache jamais qui est réellement sa mère) et jaloux. Tu voudrais mieux savoir les gérer, l'une comme l'autre ; mais c'est impossible. L'une est la raison, l'autre la passion. Elles sont diamétralement différentes mais tu serais bien incapable de choisir d'en froisser une plutôt que l'autre : d'une certaine manière, tu les aimes autant. Vous avez passé un an à vous déchirer, à vous entre-déchirer, en attendant que l'enfant naisse. Toi et Ulysse, jeune couple, qui passiez le temps à vous énerver et à vous réconcilier ; toi et Astrid, anciens amants, qui ne faisiez que discuter à demi-mot d'une soirée dont vous vous rappeliez que trop peu ; Ulysse et Astrid, la guerre froide, la chaleur hivernale d'un vent du nord et les conflits de deux femmes plus jalouses qu'il ne faut. Tu n'aurais voulu ne jamais quitter ce petit cottage, cette petite maison où vous aviez chacun trouvé une harmonie, entre disputes et amours chiennes. Mais il avait fallu retourner à Beauxbâtons. Tu soupires en remettant ton alliance, en reposant cérémonieusement la bague à l'intérieur de la boîte. see a grown man cry now watch him dieI will do my best to dodge tonight's depression Hide in sleep Damage myself in dreams Wake up older, slightly more used. Tu restes longuement assis, immobile, tes yeux clairs balayant la pièce puis l'intérieur de la boîte sans jamais oser s'emparer d'un autre item. Ca te ferait presque peur, de retomber sur ces souvenirs. Car les souvenirs entraînent des images, des émotions, des sensations qui te poursuivent et s'immiscent dans ta tête et te scient le crâne et te laisses tremblant (et tout le monde te demande : tu vas bien, Arthur ? et toi tu dis : oui, je suis fatigué alors tout le monde hoche la tête car tout le monde sait que tu es souvent fatigué sans se douter pourquoi). Souffres-tu de ce silence ? Non, pas le silence inexistant dans tes pensées ; non, ce silence que tu t'imposes, le secret que tu gardes au creux de ton cœur de peur de l'abîmer : tes sentiments trop grands, voilà de quoi on parle. Souffres-tu de n'en avoir jamais parlé à personne ? Non. Un peu. Parfois, Juliette te regarde, et tu as l'impression qu'elle sait. Tu as toujours dit, avec un petit sourire mesquin aux lèvres : t'es un diable, Ju' et elle riait, elle riait à gorge déployée en répliquant une phrase de son cru et toi tu souriais encore plus alors que, par vagues, joie, simplicité et bonheur te percutaient la face. Un vrai diable, avec un cœur gros comme ça, des sourires francs, des yeux pétillants et une joie de vivre telle que vivre à côté d'elle, pour toi, c'était comme être branché H24 à une prise électrique. Elle n'a jamais su et ne saura certainement jamais. Les de Noblecourt sont des gens de secrets. Finalement, tu prends ton courage à deux mains et ignorant l'alliance lourde de sens qui ceint ton annulaire, tu repars à la conquête du toi enfant. Tu caresses à nouveau des livres, des carnets, des bandeaux, des tissus, des doudous, des stylos sans encre, des stylos qui fuient, un découpe papier à l'effigie d'un lion, un collier fait par tes soins et puis, enfin, tu tombes sur la chose que tu ignorais que tu cherchais. Avec une douceur mélancolique, tu déplies lentement le papier jusqu'à ce que le dessin se présente à tes yeux. Il est pas trop joli, les couleurs sont trop vives (on sent l'enfant qui a esquinté tous ses crayons sur l'affaire), les traits sont peu assurés, les proportions sont... inexistantes et pourtant, et pourtant, c'est la plus belle chose que tu n'as jamais vu. Tu te souviens de Juliette qui coure vers toi et qui te le tend avec timidité et qui te dit que c'est pour toi et qui te regarde l'ouvrir et qui voit ton visage se détendre de surprise et qui rit, qui rit, qui rit de te voir si heureux d'avoir un cadeau. Et puis elle t'explique – à un rythme de paroles tel que tu oublies la moitié des mots dès qu'ils se perdent dans ton oreille – que c'est toi, et elle, et Père, et Mère et qu'elle voulait te le donner car t'avais l'air triste tout à l'heure, à l'heure du dîner. Elle a toujours su lire en toi, ta Juliette. Yeux trop perçants, peut-être une empathie à sa sauce (moins douloureuse que la tienne), amour démesuré, attention toute relative quand il s'agissait de tes proches. Tu mérites tellement moins que ces femmes formidables qui peuplent ta vie. Tu le sais, elles le savent. Et pourtant, elles restent. Malgré tout, elles sont là. Tu replies méthodiquement le papier pour le glisser dans la poche intérieure de ta veste, avant de fermer ad vitam aeternam la boîte et tes soucis d'enfant. Tu vas plutôt ouvrir ta malle pour l'année à Beauxbâtons qui arrive, y glisser trois flasques pleines pour oublier spasmodiquement le chien que tu es et la chienne de vie que tu fais vivre à toutes ces étoiles autour de toi. Finalement, dans un dernier élan de courage que seule apporte la mélancolie, tu t'empares de ton hibou après avoir écrit une petite note, et l'envoie à Ulysse : tu me manques. Reviens moi. |
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Elysée L. Berthelot ◗ HIBOUX : 826 ◗ REVELATEUR : ◗ PSEUDO : Sun Showers (Marie). ◗ CREDITS : twisted lips, tumblr, wild hunger. ◗ SANG : Héritière du comté d'Anjou. ◗ PENSINE : Comice Rubissane.
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| Sujet: Re: (∆RTHUR) › tell me that you love me, that you crave the dark. ‹ Dim 23 Mar - 18:00 |
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Alistair L. Adhémar ◗ HIBOUX : 224 ◗ REVELATEUR : ◗ PSEUDO : Unserious/Agnès/Dorian Desclève ◗ CREDITS : Unserious, tumblr ◗ SANG : Futur comte du Berry, sang-pur au père sang-bleu ◗ PENSINE : Animagus (chien) ; Des brûlures le long de la mâchoire et sur le bras, du côté droit ; Gaucher
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| Sujet: Re: (∆RTHUR) › tell me that you love me, that you crave the dark. ‹ Dim 23 Mar - 18:13 |
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Arthur de Noblecourt ◗ HIBOUX : 25 ◗ REVELATEUR : ◗ PSEUDO : DIANE DEULCEUX/WR∆TH./LOLA. ◗ CREDITS : POMELINE. TUMBLR. PEGASUS BRIDGE. ◗ SANG : SANG BLEU (DUCHÉ DE CHAMPAGNE). ◗ PENSINE : ÉLÈVE EMPATHE REDOUBLANT CRYPTIQUE ET LOUCHE.
| Sujet: Re: (∆RTHUR) › tell me that you love me, that you crave the dark. ‹ Dim 23 Mar - 19:41 |
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Juliette de Noblecourt ◗ HIBOUX : 1338 ◗ REVELATEUR : ◗ PSEUDO : westallen. ◗ CREDITS : shiya, tumblr. ◗ SANG : Maison de Noblecourt, sang-bleu. ◗ PENSINE : maître dans l'art de la bêtise.
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| Sujet: Re: (∆RTHUR) › tell me that you love me, that you crave the dark. ‹ Dim 23 Mar - 22:03 |
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Nolan B. Le Floch ◗ HIBOUX : 593 ◗ REVELATEUR : ◗ PSEUDO : styxx (audrey) ◗ CREDITS : (c) serleena ◗ SANG : sang-pur, breton, comte de Cornouailles depuis peu, habite un domaine bien trop grand pour lui. ◗ PENSINE : Est extrêmement doué pour le duel et l'escrime, ce qui lui a permis d'être le chef de l'obédience des onze.
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| Sujet: Re: (∆RTHUR) › tell me that you love me, that you crave the dark. ‹ Lun 24 Mar - 10:13 |
| Toi Rebienvenue sur AA sweetie, bon courage pour ta fiche déjà bien avancée Je lirai quand j'aurai le courage, là maintenant j'ai la flemme |
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| Sujet: Re: (∆RTHUR) › tell me that you love me, that you crave the dark. ‹ Lun 24 Mar - 12:33 |
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Petrónella Jónsson ◗ HIBOUX : 108 ◗ REVELATEUR : ◗ PSEUDO : Liquorice wand • Chloé ◗ CREDITS : Mind dreamer ◗ SANG : Sang pur ◗ PENSINE : RAS
| Sujet: Re: (∆RTHUR) › tell me that you love me, that you crave the dark. ‹ Mar 25 Mar - 20:51 |
| HANLALA (rebienvenue, hii) |
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Juliette de Noblecourt ◗ HIBOUX : 1338 ◗ REVELATEUR : ◗ PSEUDO : westallen. ◗ CREDITS : shiya, tumblr. ◗ SANG : Maison de Noblecourt, sang-bleu. ◗ PENSINE : maître dans l'art de la bêtise.
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| Sujet: Re: (∆RTHUR) › tell me that you love me, that you crave the dark. ‹ Mer 2 Avr - 22:51 |
| besoin d'un délai pour la fiche mon gros chou ? |
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Arthur de Noblecourt ◗ HIBOUX : 25 ◗ REVELATEUR : ◗ PSEUDO : DIANE DEULCEUX/WR∆TH./LOLA. ◗ CREDITS : POMELINE. TUMBLR. PEGASUS BRIDGE. ◗ SANG : SANG BLEU (DUCHÉ DE CHAMPAGNE). ◗ PENSINE : ÉLÈVE EMPATHE REDOUBLANT CRYPTIQUE ET LOUCHE.
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Elysée L. Berthelot ◗ HIBOUX : 826 ◗ REVELATEUR : ◗ PSEUDO : Sun Showers (Marie). ◗ CREDITS : twisted lips, tumblr, wild hunger. ◗ SANG : Héritière du comté d'Anjou. ◗ PENSINE : Comice Rubissane.
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| Sujet: Re: (∆RTHUR) › tell me that you love me, that you crave the dark. ‹ Jeu 10 Avr - 10:17 |
| Si tu t'ennuies, tu peux toujours aller draguer Elysée, parce que je fooonds |
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Juliette de Noblecourt ◗ HIBOUX : 1338 ◗ REVELATEUR : ◗ PSEUDO : westallen. ◗ CREDITS : shiya, tumblr. ◗ SANG : Maison de Noblecourt, sang-bleu. ◗ PENSINE : maître dans l'art de la bêtise.
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| Sujet: Re: (∆RTHUR) › tell me that you love me, that you crave the dark. ‹ Lun 14 Avr - 19:42 |
| Guide de Validation. « Bienvenue Au Royaume de Viviane. »« La France se nomme diversité. »
Quel perso de malade et je dis pas ça parce que t'es mon bro. (comment j'étais trop gaga en lisant le passage avec juliette btw ). Enfin bref, ça a été un calvaire de te répartir par contre je crois que tous les écrins me sont passés par la tête mais finalement ce sera les bleus, en raison de son don d'empathie qui reste en plus de cela un secret, mais également des récents événements qui ont secoué le pauvre garçon. Arthur n'est pas ce qu'il semble être.
Félicitations, tu es officiellement magique ! Si ton personnage a un jour fréquenté Beauxbâtons, c'est que tu viens d'être réparti dans l'un des écrins de l'Académie. Un passage inoubliable pour ton personnage, à ne point en douter. Chaque sorcier français se souvient aisément de l'appréhension nouant son estomac, et de la beauté féerique de la Fontaine. Mais c'est avant tout le tout nouveau style de vie qui s'offre ensuite à lui, dont le magicien se souviendra. Rien de mieux pour construire cet univers que de se lancer dans l'ouverture d'un sujet de liens, et de participer évidemment aux sujets de relations postés par les autres membres, cela afin d'acquérir un background intéressant pour l'évolution de ton sorcier. Ce n'est pas seulement ton personnage qui bénéficiera d'une continuité, mais également l'univers sorcier français ! Pour s'en tenir informé, essaie de consulter régulièrement l'actualité sorcière par le biais de la catégorie Sorcière bien-aimée . Si tu te sens inspiré par les événements secouant la France sorcière, alors dans ce cas, n'hésite pas à participer aux intrigues ou mini-intrigues (l'attentat de la commémoration de solange touche bientôt à sa fin) et même à l'animation de la quinzaine à thèmes disponible dès maintenant ainsi qu'au sujet mystère. Rien de mieux pour maintenir ces divertissements que de poster régulièrement dans les publicités de Bazzart et Pub Rpg Design. Sachant que ces activités te permettront de gagner des points grâce à notre système de bavboules mis en place sur le forum ! Bien sûr, postez des rps pour faire évoluer ton personnage reste la meilleure des solutions pour obtenir des gains rapidement.
Aussi, n'oublie pas d'aller vérifier que ton avatar et ton personnage sont bien recensés, l'erreur étant humaine, le staff peut très bien en commettre certaines - bien que très rarement . Une dernière formalité, mais incontournable si vous ne désirez pas voir ton compte supprimé, consistera à signaler tes éventuelles absences dans la partie appropriée.
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Arthur de Noblecourt ◗ HIBOUX : 25 ◗ REVELATEUR : ◗ PSEUDO : DIANE DEULCEUX/WR∆TH./LOLA. ◗ CREDITS : POMELINE. TUMBLR. PEGASUS BRIDGE. ◗ SANG : SANG BLEU (DUCHÉ DE CHAMPAGNE). ◗ PENSINE : ÉLÈVE EMPATHE REDOUBLANT CRYPTIQUE ET LOUCHE.
| Sujet: Re: (∆RTHUR) › tell me that you love me, that you crave the dark. ‹ Lun 14 Avr - 22:19 |
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| Sujet: Re: (∆RTHUR) › tell me that you love me, that you crave the dark. ‹ |
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| | | | (∆RTHUR) › tell me that you love me, that you crave the dark. ‹ | |
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