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| CHAPITRE ANNEXE : la France en 2013. | |
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Ad Astra ◗ HIBOUX : 491 ◗ REVELATEUR : ◗ PSEUDO : Maitresse du Jeu ◗ CREDITS : (c) regina.
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| Sujet: CHAPITRE ANNEXE : la France en 2013. Lun 6 Fév - 15:54 |
| la France en 2013 « côté sorcier »INTRODUCTION« La France, le plus beau royaume après celui du ciel. »« Tout semble si léger au sein du royaume de France. On ne parle que de mode, de musique, de danse et de poésie. Dans les rues, c'est à celui qui portera le dernier chapeau à la mode, les chemises les plus colorées et les maquillages les plus extravagants. Dans le monde, on se moque gentiment de ces français qui passent plus de temps devant leur miroir qu'une baguette à la main, et pourtant, on ne peut s'empêcher d'admirer ce sens inné de la mode, voire même de l'art et de la beauté en général. Les plus grandes stars ici, sont stylistes : mais les français sont exigeants et les créateurs vont et viennent, jamais à l'abri de la ruine et du déshonneur. Bienvenue dans le monde des apparences, où beauté et originalité vont de paire et font loi. Ici, que l'on soit du peuple ou proche du roi, l'on se doit de parler correctement et de se tenir droit. Il est inconcevable qu'on vous prenne à insulter qui que ce soit en public : attendez au moins d'être rentré chez vous, ces choses là sont encore bien plus agréable lorsqu'on est entouré de bons amis, aussi prompt à médire que vous l'êtes. Oh, comme ils insupportent le monde ces français, plein d’arrogance, de suffisance et d'une fierté on ne peut plus déplacée. Comme on aimerait qu'ils ferment leur clapet et cessent de regarder le reste du monde avec, dans leurs yeux, cette lueur constante d'amusement et de pitié qui semble les caractériser. Et pourtant... comment ne pourrait-on pas les aimer ? Que ne donnerait-on pas pour être invité dans leurs petits cercles privés, pour être considéré, écouté, voire même, respecté. Leur goût sûr fait des envieux et on se presse aux portes du royaume pour mander conseils et menues aides. »
« Terre de titres et de rangs, un moldu se penserait revenu au temps du Roi Soleil. Les palais sont faits d'or et de pierres précieuses, et corsets et mouches sont encore à la mode. Le roi ne tient plus son pouvoir d'un dieu mais de sa mystérieuse ascendance : ils seraient tous enfants de Viviane, grande sorcière assimilée à la Dame du Lac, à l'époque où Merlin et Arthur parcouraient encore les terres de France et de Grande-Bretagne. Mais penchons-nous, puisque c'est le sujet, sur celui qui est assis sur le trône en cette année 2013. Le roi Géodor. On le dit léger, un peu trop peut-être, plus porté sur les sports équestres et les chevaux que sur son royaume. Ses conseillers et ministres se rongent les sangs et essayent tant bien que mal de le ramener sur le droit chemin, mais le peuple le connaît bien plus pour ses exploits dans le domaine du polo que dans celui de monarque. On préfère en rire, sans savoir que dans l'ombre, les puissants complotent et se disent que c'est peut-être là l'occasion d'un coup d’État, d'un gouvernement plus dur et surtout, propice à plus de privilèges pour les nobles et moins pour un peuple dont on craint la colère, depuis la célèbre révolution moldue de 1789. »
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| Sujet: Re: CHAPITRE ANNEXE : la France en 2013. Jeu 10 Oct - 15:18 |
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actualité politique française et sorcière « Paris se réveille, quand les cloches sonnent »« A game of justice and throne »Géodor I, né Géodor Leblois, est Roi de France sorcière depuis 1988, époque où il succéda à son père malade avec enthousiasme. Bon de nature, il est passionné de polo et de chevaux de race et on le dit à juste titre plus volontiers occupé par ses nombreux loisirs que par les affaires de son royaume. C'est pourtant un roi que le peuple chérit, admire et respecte et si d'aventure leur colère devait se faire sentir, elle serait surtout dirigée vers les proches conseillers de Géodor, ces sorciers mécontents de voir évoluer sous leurs yeux ce qu'ils considèrent comme le déclin de la monarchie et des valeurs de leur France. La plupart d'entre eux font partie des Grandes Maisons de France, ces vieilles et respectables familles au sang noble et pur, au sang « bleu » comme ils aiment à l'appeler depuis quelques années pour mieux se distinguer des familles au sang souillé anoblies depuis le XVIIIième siècle, et qui n'apprécient guère la clémence dont font preuve leurs souverains depuis des siècles. Par exemple, ils rechignent à l'idée de mêler leurs enfants à des hybrides, nés-moldus et autres sang-mêlés et, par conséquent, voient d'un très mauvais œil la toujours plus grande indépendance de l'académie de magie Beauxbâtons alors qu'ils aimeraient en reprendre le contrôle et y asseoir leur autorité. Ce sont également les mêmes que l'on retrouve aux places influentes des Dix, d'où l'inquiétude montante d'une partie de la population. On entend dire, à ce sujet, que la période actuelle est en passe de connaître un recul, recul de l'équité, recul du gouvernement juste et éclairé puisque le roi Géodor, malgré son pouvoir absolu, se retrouve pieds et poings liés face aux Grandes Maisons et à la noblesse en général dont il ne peut se passer de l'appui, qu'il soit financier ou politique. En effet, ce sont les membres de la Cour qui, bien plus que le peuple, font vivre la monarchie et tous les grands de ce monde le savent pertinemment.
La famille royale est pour l'heure surtout secouée par une autre bataille, intrinsèque cette fois-ci, quant à la succession au trône. C'est un combat sans fin et dont on ne se souvient plus des origines qui, semble-t-il, existe depuis la naissance de la monarchie : le cadre est toujours le même, seuls les acteurs changent. En 1812, Onésime Poilgris écrivait déjà dans son ouvrage Sans queue ni tête que « le monde sorcier gagnerait à prendre exemple sur nos voisins moldus » lorsqu'il considérait que les règles de succession moldues étaient à la fois plus justes et plus simples que celles qui régissent le monde sorcier. Ces dernières en effet, complexes, n'ont pas changé depuis les premiers temps de la monarchie et ne connaissent pas le droit d'aînesse qui permet, chez les moldus, de donner la priorité à l'aîné dans les héritages. Chez les sorciers au contraire, quant à la succession au trône, le roi choisit son héritier et est seulement contraint par les générations et les liens de parenté : il est d'abord cantonné à la lignée directe, c'est-à-dire que, s'il a plusieurs enfants, il est libre de choisir celui qui lui succèdera, qu'il soit garçon ou fille (car les femmes ne sont pas écartées de la couronne). Son choix peut aussi se porter sur ses petits-enfants s'il en a. Mais s'il n'a aucun héritier direct, il doit alors se tourner vers ses héritiers collatéraux et doit respecter la "règle de génération" qui donne la priorité à la génération qui le suit (par exemple, le premier héritier ne peut être le frère du roi, mais son neveu). Onésime Poilgris et ses idées furent ignorés par ses contemporains qui se méfiaient trop des moldus et de leur révolution pour écouter les « divagations » d'un homme qui voulait les imiter. Pourtant, en 1836, peu après l'élection de Pierre de Maison Boède au trône, afin de renforcer la monarchie, le droit d'aînesse fut reconnu dans les cas où le roi disparaitrait sans avoir désigner un héritier. Avant cela, si aucun héritier n'avait été désigné, ceux qui pouvaient prétendre au trône étaient élus par la population et, dans les cas infiniment rares où le roi ne laissait nul héritier et emportait avec lui la disparition de sa lignée, de sa Maison, des élections étaient organisées afin que la population vote pour la nouvelle Maison qu'elle voulait voir sur le trône parmi celles qui se présentaient.
Aujourd'hui, la famille royale se trouve dans une situation bien délicate puisque, n'ayant pas eu d'enfant, c'est vers ses neveux et nièces que Géodor I a dû choisir un héritier. Ce fut Marien Leblois, le fils de Charlotte Leblois-Colombel, sœur de Géodor, qui fut désigné à succéder au trône dès son enfance. Mais une tragédie devait venir bousculer l'ordre de succession. Nous sommes au début de l'été 2012, un drame vint ébranler la France entière et tout particulièrement la famille royale : le 28 août, Solange Desclève, la jeune nièce du roi, décède des suites d'une maladie incurable et mal connue alors qu'elle n'était âgée que de dix-sept ans. La jeune fille était adorée par le peuple qui l'avait élevée au rang d'étoile dès ses débuts dans le monde et sa disparition brutale émut tant les sorciers français que de folles rumeurs ne tardèrent pas à courir sur toutes les bouches. Dans les journaux étaient publiées des hypothèses plus extravagantes les unes que les autres comme quoi Solange aurait en vérité été assassinée ou bien serait, au contraire, encore vivante mais aurait été cachée pour échapper à des menaces de mort. Le gouvernement tenta bien d'étancher toutes ces fuites invraisemblables mais en vain car, dans le cœur des français, la défiance était née... Ce lourd climat de suspicion connut ses propres répercussions au sein même de la Cour et de la famille royale où, Solange étant placée directement après son cousin Marien dans l'ordre de succession au trône établi par Géodor I, certains furent en proie au doute quant aux raisons de sa mort tandis que d'autres y voyaient là la réjouissante opportunité de se rapprocher du trône et de gagner une place dans l'ordre successoral. « Le bonheur des uns fait le malheur des autres » titra à ce sujet L'Affranchi, journal hebdomadaire bien connu pour les secrets de polichinelle qu'il n'hésite pas à mettre en lumière.
Le Cardinal Duplessy domine les Dix depuis 1977. Sociologue de renom et philosophe avant d'être politicien, c'est un homme d'une rare intelligence, de grand esprit, et qui ne laisse rien transparaitre en public de ses émotions. Personne ne saurait donc dire qui il est vraiment au-delà des apparences. Pince-sans-rire, stratège et bon vivant, on le dit entièrement dévoué à la couronne. Il entretient d'excellents rapports avec Aliénor Yvelin.
Depuis la signature, le 21 Janvier 2002, de la loi Thieuraut (nom du directeur du Ministère des Affaires Intérieures) stipulant que, conformément à l'édit d'Angers du 14 Août 1890 (qui avait été aboli suite à un mouvement populaire en 1964), le Roi de la France sorcière a droit de véto non-négociable sur toute décision juridique prise par le Conseil des Dix, un flou politique se répand dans le tableau politique actuel. Le droit de véto du roi avait été aboli suite aux différents abus vus au cours de l'histoire, ainsi qu'après le discours à l'Assemblée de Geneviève Joffrey, exposant que la formation politique d'un monarque n'était pas compatible avec un jugement de droit sur des décisions juridiques. Ainsi rétabli, il affirme un peu plus encore le pouvoir absolu du roi de France, et minimise le pouvoir décisionnel des Dix.
Une loi qui a fait naitre un Mouvement de l'Opposition, dirigé par Carolin Matis, écrivain et sociologue récemment engagé dans la politique. Le discours du Mouvement de l'Opposition prône la modération, et affirme ne pas être en contradiction avec le pouvoir monarchique. Il stipule cependant qu'il est impossible que le droit de véto soit rétabli, autorisant par là le retour au pouvoir absolu, et demande depuis 2002 à ce que cette loi soit retirée. En outre, le Mouvement de l'Opposition demande à être représenté dans le Conseil des Dix, en tant que « médiateur pour le peuple ».
Parallèlement à ce Mouvement modéré, un autre mouvement existe dans l'ombre: les Indivisibles. Ce mouvement est caractérisé par deux faits: d'une part, chacun de ses membres est anonyme, il est donc impossible de créer une base de donnée sur ses participants, d'une autre, son système de fonctionnement est horizontal, c'est-à-dire qu'un représentant, chef, directeur n'existe parmi les participants. On ne sait quel est leur point de rendez-vous, et les légendes urbaines désignent la Cour des Millards, à Paris, qui souffre d'une très mauvaise réputation (fréquentée par les « mauvais sorciers », adeptes des forces occultes). On ne sait pas non plus comment ils communiquent, mais ils sont déjà à la tête de plusieurs actions protestataires éphémères, comme l'appel du 23 Juin 2011 à la « résistance », où le message suivant a brillé de toutes lettres ineffaçables à la magie sur les murs du gouvernement: « Ensemble, plus forts que les puissants ». Le message a brillé pendant une semaine avant de se désagréger de lui-même. Les revendications des Indivisibles sont encore floues, étant donné qu'ils ne peuvent rédiger de profession de foi ou s'exprimer en public. Ce qu'on sait, c'est que le mouvement prône: « l'égalité en droits, la liberté totale de pensée, la fin des privilèges ». Tandis que le Mouvement de l'Opposition a clairement annoncé via son porte-parole Carolin Matis qu'il n'avait rien à voir avec les Indivisibles, le gouvernement, lui, a entamé une campagne de diabolisation des Indivisibles, les disant « héritiers de la haine et de la violence barbare des Révoltés de 1832 ».
Depuis 1990 existe un Comité de Gestion des Maisons de France. Il s'agit d'un organisme français auquel participent les doyens de chaque « maison » sorcière affiliée à la maison royale (duchés, comtés, baronnies), pour organiser la gestion de leurs pouvoirs sur les autres familles, leurs relations avec la Cour, les Dix, ainsi que les événements auxquels elles participent. C'est via ce Comité de Gestion que s'expriment les Maisons de France, qui semblent en désaccord entre elles depuis quelques années. En effet, les maisons dites « de sang purement sorcier » réclament certains privilèges sur les maisons dont l'arbre généalogique est mêlé aux moldus, et qui sont les héritières des Grands Anoblissements du XVIIIième. Le baron de Guise est le principal contestataire de l'égalité en droits des Maisons de France « sang purs » et des Maisons de France « sang mêlés ». Outre ces « chamailleries » d'ordre moindre, le Comité de Gestion des Maisons de France se sent menacé par l'apparition du Mouvement de l'Opposition d'une part, étant donné que les Maisons de France dépendent toutes des décisions du Roi et non de celles des Dix, d'une autre par le mouvement anonyme des Indivisibles.
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