Ω Louis est homosexuel mais le cache à tout le monde.
Ω Il n’a jamais fait l’amour avec une fille, il a déjà bien du mal à les embrasser.
Ω Il se sent sur la sellette à chaque instant, ayant peur que son secret soit découvert, ruinant sa famille et sa vie.
Ω Sa plus grande passion reste le théâtre et il s’entraine tous les jours à jouer l’hétéro…
Ω Il possède dans son sac une carte Chocogrenouille de Marien Leblois, il trouve vraiment craquant et ne peut s’empêcher de la regarder, avec des résultats parfois trop coquins pour être avoués.
Ω Il a énormément de pressions sur les épaules, étant le dernier de sa fratrie.
Ω Il connait tous les lieux secret de Beauxbâtons, ou en tout cas les principaux, là ouù on peut se cacher pour faire des choses fort peu catholiques.
Ω Il a déjà eu plusieurs relations avec des garçons au sein de l’académie.
Ω Est un peu vu comme une figure emblématique dans les Chorégies dans le domaine du théâtre, les petits nouveaux lui demandent souvent des conseils.
Ω Il vole en cachette les numéros de MSBA de sa meilleure amie, il croit être discret sauf qu’elle sait tout.
Ω Louis a une bonne aisance lorsqu’il parle, surtout pour noyer les autres de blabla inutile et endormir leur méfiance.
Ω Il utilise ses dons d’empathie pour savoir s’il plait à certains garçons.
Ω Il a toujours fantasmé sur son meilleur ami qui est hétéro.
Ω Il a la fâcheuse manie de citer un article de loi ou un décret dès qu’il en ressent le besoin.
Ω Il est atteint de plusieurs tocs, dont celui de reprendre constamment les gens lorsqu’ils font des fautes de syntaxe ou de conjugaison.
Ω Louis est un jeune homme entier et fait très vite confiance aux gens, s’y attachant peut-être un peu trop vite.
Ω Louis n’est pas des plus pudiques et beaucoup l’ont déjà vu en caleçon sans que cela ne le perturbe.
Ω Il déteste les gens voulant faire leur intéressant en débitant dix bêtises à la minute.
Ω Il cache dans un compartiment secret de sa valise des boxers plutôt sexys qu’il réserve à ses conquêtes masculines.
Ω Il a un vice : mater les joueurs de polo.
Ω Il est très proche de sa bande d’amis, et en général passent son temps avec eux pendant les vacances, au grand dam de sa mère.
Ω Louis est tellement sérieux qu’il n’a jamais fumé, ni bu jusqu’à l’ivresse.
Ω Il est du genre moraliste et reprend souvent la mauvaise conduite de ses compères pour la condamner.
Ω Est extrêmement narcissique sous ses airs de gars bien, il est irrésistiblement attiré par ceux qui lui ressemblent.
Ω Ne sait pas passer devant un miroir sans s’y regarder et se recoiffer (oui il accorde une grande importance à ses cheveux)
Ω C’est une vraie bouche à sucre, il a toujours une friandise à portée de main en cas de fringale subite et non nécessaire, ce qui ne l’empêche pas de rester mince.
Ω Il est très secret et sait garder ceux des autres, on dit de lui qu’il est une tombe. Il n’y a qu’à voir les quelques garçons avec qui il a eu des relations alors que ceux-ci étaient et parfois sont encore en couple avec des filles.
Ω Prend beaucoup sur lui pour ne vexer personne.
Ω Il est profondément pacifiste et fuit le conflit, préférant la négociation, ce qui ne l’empêchera pas de devenir méchant si on lui fait une crasse dans le dos.
Ω Il vaut mieux avoir Louis dans ses amis que dans ses ennemis, un conseil !
Ω Son chiffre porte-bonheur n’est autre que le 9.
Ω Sa couleur fétiche est le bleu.
Ω Il est véritablement fan de ce groupe de musiques d’adolescents sorciers qui font fureur en Suède : les Baguettes Blondes (oui on les soupçonne de se teindre les cheveux pour que ceux-ci soient aussi blond mais chut, si vous osez dire ça à Louis vous allez vous attirer ses foudres)
Ω Il adore le shopping et son créateur préféré n’est autre que Marc-Henri Duchet, qui a rendu tendance les mocassins en daim chez tous les jeunes sorciers, ainsi que le blazer prune aux coudières couleur sable : une vraie tuerie.
Ω Louis est très curieux et lorsqu’il veut savoir quelque chose, il fait tout pour le découvrir.
Ω Très têtu, il obtient toujours ce qu’il veut, il est d’ailleurs prêt à tout pour l’obtenir.
Ω Encore une chose qu’il cache : il s’épile les jambes, le torse, les aisselles, le dos et le pubis ! Il déteste les poils, il les a en horreur. Encore un détail de sa coquetterie, il n’hésite pas à se lancer un petit sortilège sur le visage au matin pour cacher les imperfections : le parfait substitut du fond de teint moldu !
Ω Louis est passionnée de cuisine : il adore expérimenter de nouveaux plats. Son plat préféré ? Des lasagnes au saumon fumé !
Ω Le jeune homme a une vraie phobie : les araignées ! Il est pétrifié dès qu’il en voit une !
Ω Un jour, il a donné vie à une statue grecque juste pour s’amuser et faire peur à son grand frère. Bon d’accord, aussi pour regarder le corps nu de la statue se mouvoir.

Il est 8h du matin, et Louis se réveille avec une migraine comme jamais il n’en a eu. Il se lève avec difficulté, dans cette ambiance qui est devenu la sienne depuis maintenant plus de deux ans. Eh oui, deux ans déjà que Louis traverse les couloirs de Beauxbâtons accompagné de ses amis pour assister aux cours de la prestigieuse académie de magie. C’est ici qu’il a fêté ses 17 ans, dans sa deuxième famille. Mais c’est bien la première fois qu’il a aussi mal à la tête, comme si un marteau tapait contre sa tête à chacun de ses pensées. C’est vraiment une sensation horrible.  Tellement horrible qu’il est contraint de se rasseoir momentanément sur son lit. Il en profite pour fermer les yeux, c’est peut-être dû à sa vue, bien qu’il n’ait jamais eu de problèmes de vision, on dit souvent que les pires migraines sont ophtalmiques. Rien n’y fait, la douleur ne passe pas. Il regarde son réveil : 8h15, déjà un quart d’heure qu’il se morfond sur son lit à cause d’un stupide mal de crâne. Bon, il faut prendre son courage à deux mains. Louis se lève et se décide à aller se doucher dans le but de se rafraîchir les idées ce qui marche à peu près. C’est d’un peu meilleur humeur qu’il finit de se préparer, n’oubliant pas de se coiffer et de corriger les quelques imperfections de son visage avec sa baguette sans que personne ne le voit. Une fois prêt, il se dirige d’un pas un peu maladroit vers la grande salle où tous les élèves de Beauxbâtons prennent leur petit déjeuner, éclairés par le soleil naissant dans cette proximité de nature et de verdure. Louis ne comprend pas, à chaque nouveau pas qu’il fait et à chaque personne qu’il croise, sa tête se transforme en une plaie insoutenable et lui fait ressentir des émotions dont il ignore l’origine. C’est comme lorsqu’il a été dit bonjour à Lucie Dugrennes, il a brusquement eu envie de voler la paire de chaussure à rubans anis de la meilleure amie de cette dernière alors que Louis n’a jamais apprécié cette paire de chaussures, les trouvant gamines et inappropriés pour une jeune fille de haute extraction. Mais que lui prenait-il de les vouloir à « ses » pieds ?! Et jusqu’au petit déjeuner ce genre de sensation bizarre le tourmentait. Pourquoi donc avait-il eu envie de prendre ce morceau de baguette alors qu’il préférait les pains au chocolat ? Bizarrement c’était arrivé alors qu’il discutait avec un de ses camarades (ce dernier ayant pris de la baguette)… Louis se posait vraiment des questions, et son mal de tête revenait de plus belle. Il devait avoir une belle tête de vainqueur car quand sa meilleure amie arriva, elle lui demanda s’il allait bien, lui qui n’était jamais malade. C’est à ce moment-là qu’il commença à comprendre ce qui lui arrivait, ou plutôt qu’il eut le premier doute. Car, au moment même où elle s’inquiéta pour lui, il ressentit lui-même une profonde inquiétude et une boule au ventre, qui lui donnait envie de la prendre dans ses bras et de la consoler en lui caressant les cheveux. Eh oui, ses doutes se vérifieraient tout au long de la journée, il avait un don profondément endormi en lui : l’empathie. Dans les premiers temps il détesta cette nouvelle aptitude, il en avait marre d’avoir des sautes d’humeur en même temps que sa meilleure amie car elle était en période de menstruations. Puis au fur et à mesure, il apprit à l’utiliser à son profit et les migraines disparurent en même temps. Aujourd’hui, il a la fâcheuse habitude d’utiliser son empathie pour voir s’il plait à un garçon (même si ça ne reste qu’à titre informatif), et bien souvent il réussit par ce biais à draguer (enfin si on peut appeler ça draguer vu sa timidité naturelle).  Par contre, lorsqu’il est au théâtre, il se ferme complètement et se refuse à utiliser son empathie car ça le trouble au point de fausser son jeu, ce qu’il trouve extrêmement gênant.  A l’inverse, lorsqu’il fait un petit discours à ses amis, il voit très vite si ce discours a eu l’effet escompté ou non…



Quelques mois après avoir découvert son pouvoir d’empathie, toujours lors de sa dix-septième année d’anniversaire, c’est une autre particularité qui est apparu à ses yeux, bien plus odieuse que la précédente et pour lui une véritable malédiction. Au début, bien entendu, il a mis ça sur le compte de son empathie, il était même persuadé que c’était à cause de don qu’il ressentait de tels sentiments et pestait intérieurement que sa meilleure amie ou que les filles en général ne cachent pas mieux leur attirance pour la gente masculine.  Louis s’en souviendrait toujours, de ce jour où il comprit enfin que cette attirance pour les hommes n’était pas dû à son empathie mais à sa propre personnalité car oui il était homosexuel. Il se souviendrait de ce jour toute sa vie. La journée avait pourtant commencé normalement, comme n’importe quel journée. Après un petit déjeuner sucré, composé d’un croissant au beurre avec de la confiture de framboise – sa préférée -  il s’était rendu en cours d’Economie et Politique Magique où il s’était passionné pour le discours de leur enseignante sur le capitalisme ultra-libéral du Ministère de la Magie Américain, institué dans les années 80 par le sorcier Ambrosius Cowlridge. La journée s’était ainsi déroulé sans incident, jusqu’à ce que Louis se rende dans la bibliothèque, un de ses endroits préférés pour étudier. C’est en cherchant la biographie de cet Ambrosius Cowlridge que sa main avait effleuré par inadvertance celle d’un autre garçon, très charmant d’ailleurs. Il avait un regard assez captivant, rempli d’assurance et pétillant d’amusement. Loin de se démonter de ce contact malheureux sans aucune signification, le jeune homme avait alors souri à Louis, ce dernier étant étrangement gêné d’attirer l’attention d’un homme et souriant lui aussi bêtement en détournant les yeux. Pour la première fois depuis qu’il contrôlait à peu près son don d’empathie, Louis se sentait de nouveau chamboulé et peinait à comprendre d’où venait ce feu qui lui montait aux joues pour les rendre rouge de timidité. C’est étonnant chez lui. Il n’avait jamais eu cette réaction envers qui que ce soit, seul en tout cas, les autres fois il était toujours en compagnie d’un ami ou d’une amie proche. Il était tellement troublé qu’il était resté muet quelques secondes à regarder fixement l’autre garçon sans réussir à se décrocher de son regard. Et l’effet était réciproque sauf que l’autre semblait y être habitué et s’en amuser. Très rapidement d’ailleurs, ce dernier se présenta – il se prénommait Alistair Adhémar et appartenait aux Améthysse. Il était légèrement plus âgé que notre Louis, qui se présenta à son tour. Très vite, le caractère sociable des deux garçons les engagèrent dans une conversation, puis dans une autre, et sans que Louis ne s’en aperçoive, ils étaient désormais dans les jardins de l’Académie, dans un coin qu’il ne connaissait pas vraiment tellement étaient rares les élèves qui s’y aventuraient. La végétation y était d’ailleurs un peu sauvage ce qui tranchait avec le reste du parc au style français. Et c’est à ce moment-là que cet Alistair avait passé sa main dans sa nuque pour l’attirer à lui et l’embrasser, pressant ses lèvres douces et sensuelles sur celles de Louis. Celui-ci, surpris, recula de trois pas et baffa l’Améthysse, qui le regarda avec amusement. Puis ce fut comme si un être invisible avait allumé une lumière dans l’esprit de Louis et il comprit alors que ce qu’il ressentait n’était pas de la colère de s’être fait embrassé, mais qu’il n’avait qu’une envie : réitérer ce contact, et pas une seule fois mais plusieurs. N’écoutant que son courage et oubliant pour la première fois de sa vie sa raison, il s’approcha d’Alistair et l’embrassa : d’abord avec vigueur et sauvagerie, comme s’il s’agissait d’un combat, puis avec douceur et tendresse. Et ce pendant plus d’une demi-heure, enfin c’est ce qu’avait indiquait sa montre. Ils s’étaient alors quittés sans se dire un mot, juste sur un baiser, mais celui-ci ne fut pas le dernier car c’est à partir de ce moment-là que Louis vécut sa vraie première histoire d’amour, bien qu’elle fut avec un homme et non avec une femme comme il l’avait espéré. C’est Alistair qui apprit tous des mystères de l’amour à Louis, en étant son premier en tout : premier baiser, premier câlin, première nuit ensemble, premier rapport sexuel mais aussi première rupture. Aujourd’hui, Louis a accepté cette part de lui-même s’il ne cesse de vouloir rejeter cette tare, cette maladie qui est une épée de Damoclès pour lui et sa famille… Mais il le sait très bien, jamais il ne sera attiré par une fille, et ce pour le meilleur et pour le pire. Depuis cette première relation, il a eu quelques aventures, plus ou moins sérieuses, dont une avec un Moldu lors d’un été dans le sud de la France. Cette relation fut sans doute celle qu’il assumait le plus, pour la simple et bonne raison qu’il était alors parti en vacances sans sa famille mais avec ses deux meilleurs amis, ses seuls proches à être au courant de son secret et le défendant bec et ongle. Cet été-là, ils étaient partis sur les côtes de la Croatie, dans l’appartement du père de sa meilleure amie, et avaient fait la fiesta tout l’été, sortant tous les soirs, et pour Louis, voir ce garçon tous les jours. Mais il n’était qu’une amourette de vacances, le garçon n’étant même pas local mais venant du Newcastle, dans le nord de l’Angleterre. Cette relation de quelques semaines avaient permis à Louis de se sentir enfin libre mais aussi d’échanger avec un de ces élèves de Poudlard, école qui l’intriguai, tant leur système semblait ancien et démodé, jusqu’à l’architecture du château. Ce fut le seul moment où la vraie personnalité de Louis avait percé, car dès son retour il avait dû reprendre le rôle du bon garçon de famille bien sous tous rapport car hétéro…





Louis était connu et reconnu à Beauxbâtons pour son rôle d’acteur. En effet, très vite, il avait adoré se fondre dans la peau d’un personnage pour bluffer son entourage. Il était si doué dans cette discipline qu’elle semblait inné chez lui, et très vite plus personne n’était étonné de le voir en train de réciter un texte de Mélusine la Folle ou de Herbert Von Hemrich, ce dramaturge tragique allemand de la fin du XVIème siècle. Son talent était si reconnu dans l’académie que très vite les Chorégies le remarquèrent et tentèrent de lui faire rejoindre leur rang. Cela avait eu lieu lors de vacances de Noël, où les Chorégies organisaient un Bal Glacé pour mettre à l’épreuve leurs nouvelles recrues dont Louis faisait parti. Chaque « candidat » avait pour charge d’impressionner l’assemblée des élèves appartenant déjà aux Chorégies, et ce dans tous les domaines : le chant lyrique, le chant libre, la danse classique, le théâtre, la musique… Bien entendu, Louis, quand il avait reçu un beau matin le parchemin sentant le cèdre fumé des Chorégies, avait tout de suite cherché LE monologue parfait, celui qui révèlerait tout son talent et qui l’installerait comme un élément fort des Chorégies pour les années qui suivraient. Oh, même s’il semblait sûr de lui, la réalité était tout autre, il était stressé comme jamais et avait bu des litres de thé apaisant à la camomille la semaine précédant la représentation, l’obligeant à se rendre de manière un peu trop fréquente aux toilettes. Il avait mis des jours à trouver le dialogue qu’il allait interpréter quand enfin, 4 jours avant le Bal, il tomba sur le monologue comique d’Isabella Morgana et c’est grâce à cette prestation que devint célèbre le fameux « Les gens n’ont plus aucune morale, ils te prennent, ils te jettent, c’est dégueulasse »… La salle s’était tordu de rire et pourtant à aucun moment Louis n’avait bronché, plongé dans son texte comme s’il vivait la scène lui-même. Il avait en plus voulu jouer la scène jusqu’au bout et s’était vêtu pour la circonstance : boxer et chemise blanche ouverte. Bon peut-être que cet accoutrement avait eu un effet positif sur la gente féminine en plus de son jeu d’acteur. Toujours est-il que sa performance avait été telle que c’est avec les félicitations des Chorégies qu’il les avait intégré. Il est désormais un des principaux acteurs de l’obédience. Son jeu d’acteur est apprécié et c’est une de ses grandes passions, celle à travers laquelle il se sent le plus libre et le plus indépendant. La vie est une scène à elle seule et vous tous êtes les acteurs de celle-ci !

PSEUDO / PRÉNOM:  Asclépios/ Rémi. ÂGE: 21 ans. PRÉSENCE : 3-4 / 7 jours. COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM: Par hasard. COMMENTAIRE(S): Hâte de jouer mon petit Louis avec vous. AVATAR: Francisco Lachowski. MOT DE LA FIN: Dans mon monde à moi, il y a des licornes, elles mangent des arc-en-ciel et font des cacas papillons :3.

Registre A: Francisco Lachowski - Louis V Boissieu
Registre B: Louis V Boissieu
Registre F: Empathe
Registre G: Les familles comtales -> Comté d'Artois : famille Boissieu
Registre I: Corneille (Louis V. Boissieu)
Registre J: Les Chorégies - Club de Théâtre
Registre K: Les royalistes (indécis) - Les démocrates (sensibilité)