l'inverse de Poudlard, Beauxbâtons se distingue par une plus grande liberté de cursus. Les étudiants étudient les bases magiques durant deux années (de 15 à 17, les ASPICS) avant de choisir la spécialisation qui leur convient le mieux (17 à 22 ans). À bien des égards, le système de l'académie française peut s'apparenter à celui des moldus : les élèves suivent un tronc commun et s'orientent ensuite vers le parcours qui correspond le mieux à leur capacité. Tout le prestige de l'école de magie réside dans la variété de matières suivies : botanique et minéralogie, charmes et sortilèges, lois universelles magiques ... et même une éducation physique et sportive empreinte de magie pour garder les élèves en forme.
La plupart des enseignements ne sont donc suivis que deux ans par l'ensemble des élèves, à l'exception de la magie ancestrale ainsi que des mœurs et coutumes. Le sport est également obligatoire pendant les huit années de scolarité mais il garde un statut particulier puisque, de l'avis de beaucoup d'étudiants, s'adonner à une activité physique demeure plus un plaisir qu'une contrainte.

Il serait toutefois naïf de croire que les élèves qui s'orienteront vers un parcours scientifique, littéraire et artistique, "mystères de la magie", social et politique, maîtrise de la magie sont moins polyvalents que les têtes blondes de Poudlard.

Beauxbâtons connait également un système de notations et une organisation des examens propres à l'éducation française dont vous pouvez retrouver les explications à cet endroit (lien).

Vous avez le choix entre deux options ( vous pouvez bien sûr n'en prendre qu'une ), voire trois pour les élèves les plus brillants.

a maitrise de la fabrication des potions est un art magique ancien, existant sans doute depuis la nuit des temps, et crucial dans l'apprentissage de la sorcellerie puis dans la vie quotidienne de tout sorcier qui se respecte. Parce qu'il est complexe, l'art des potions requiert à la fois dextérité, savoir, subtilité et patience. Il demande également une concentration et une précision constantes. Autant de qualités que les jeunes novices ont souvent bien des difficultés à réunir et qui rendent à leurs yeux cette discipline tant sibylline qu'affligeante.
Pourtant, il y a une réelle délectation à savoir manier les ingrédients et la magie qui rendent une potion efficace voire, pour les plus doués et les plus curieux, à rechercher continuellement de nouvelles recettes ou techniques car la fabrication des potions est un art en constance évolution qui ne connait aucune limite. Ce cours a donc pour objectif de faire acquérir aux étudiants de l'académie les connaissances nécessaires à leur culture et à la pratique de la magie mais également, et surtout, de leur donner goût à l'art des potions afin que ce précieux savoir se transmette et évolue, se développe, de génération en génération.

Il faut savoir que les potions magiques peuvent se cacher derrière plusieurs noms selon leur usage ou leur fabrication et ce cours apprendra ainsi aux élèves à faire notamment la distinction entre les nectars, les sirops, les élixirs, les lotions, les infusions, les décoctions, les philtres, les onguents, les poisons, les remèdes, etc. qui relèvent tous de l'art de potions. Certaines de ces mixtures devront être bues pour libérer leur effet magique, d'autres seulement appliquées à même la peau, certaines pourront être préparées en une vingtaine de minutes alors que d'autres devront mijoter pendant plusieurs mois pour produire leur magie mais toutes sont fabriquées de la même manière : il s'agit d'une solution plus ou moins liquide obtenue grâce au mélange d'ingrédients principalement d'origine végétale, minérale, animale voire humaine. Ces ingrédients sont essentiels à la fabrication d'une potion mais pas suffisants en eux-mêmes. En effet, pour qu'une potion magique se révèle efficace, le sorcier doit s'y investir personnellement, il doit impliquer et concentrer toute sa magie pour obtenir l'effet magique désiré. Mélanger les ingrédients, comme pourrait le faire n'importe quel moldu, ne suffit pas et ceci est la conséquence directe d'une règle fondamentale en sorcellerie, à savoir que seule la magie engendre la magie.

En ce qui concerne le programme du cours, il s'agira pendant les deux premières années communes à tous les étudiants - et où cette matière est évidemment obligatoire - d'acquérir les bases et les savoirs essentiels à cet art : découvrir, connaitre et reconnaitre les ingrédients magiques, apprendre et assimiler leurs propriétés et leurs valeurs magiques et symboliques, savoir déchiffrer et utiliser les grimoires de potions, mettre en pratique ces connaissances dans la fabrication de potions relativement simples. Mais il s'agira également, pendant ces deux premières années, de faire un lien entre ce cours-ci et celui de botanique, des connaissances en herboristerie étant fondamentales dans l'art des potions.
Après la spécialisation, l'art des potions continue d'être enseigné dans trois des cinq parcours : le parcours Scientifique, le parcours Littéraire et Artistique et le parcours Maitrise de la magie.

e nom de cette matière est dépourvue de toute ambiguïté et consiste ainsi tout naturellement en l'étude des végétaux et des minéraux magiques ou communs qui sont utilisés dans de nombreuses branches de la magie mais également dans la vie quotidienne des sorciers. La botanique a une place essentielle dans le programme de cours tandis que la minéralogie reste secondaire et est traitée plus rapidement.

Pendant les deux premières années d'études à Beauxbâtons, le cours sera principalement divisé et partagé en deux parties, l'une consacrée à la botanique, l'autre à la minéralogie. Les étudiants apprendront d'abord les rudiments de l'herboristerie pour faire un lien direct avec l'art des potions dont la préparation de celles-ci est tributaire, en partie du moins, de la botanique. Mais, surtout, il sera question dans ce cours d'étudier d'une part les minéraux et d'autre part les végétaux entre les plantes, les champignons, les herbes, d'apprendre à les reconnaitre et d'assimiler les propriétés mais également à les utiliser et à les entretenir.
Les étudiants auront aussi bien affaire, tout au long de cet apprentissage essentiel de la botanique, aux plantes les plus inoffensives comme aux plus dangereuses, aux plus communes comme aux plus rares, etc.

Après spécialisation, la botanique ne continue d'être enseignée que dans le parcours scientifique et elle est optionnelle.

a magie des charmes et sortilèges est la magie la plus fréquemment utilisée par les sorciers dans la vie de tous les jours et c'est pourquoi la matière est étudiée dès la première année à Beauxbâtons, encore que les sorciers, à leur entrée à l'académie, savent déjà se servir de leur baguette et lancer les sorts les plus basiques.

Dans un premier temps, le cours consiste en un rappel des bases en sortilèges : quelles sont les différentes catégories de sorts et comment les distingue-t-on ? Qu'est-ce que les sorts Impardonnables ? Quelle est la différence entre maléfice et malédiction, entre charme et envoutement et celle entre un sortilège et un sortilège de métamorphose, etc.
Mais, très rapidement, le cours entre dans le vif du sujet et aborde une partie qui intéresse généralement beaucoup plus les étudiants : la pratique.

Dès lors, pendant les deux premières année et avant spécialisation, les étudiants accumulent les connaissances sur les différents sorts et charmes existant et sur la façon de les utiliser. Cependant, le cours insiste plus sur les sorts de la vie quotidienne que sur les sorts de défense ou d'attaque. Ceux-ci, évidemment, sont tout de même abordés mais leur étude est bien plus approfondie à partir de la troisième année pour les étudiants ayant choisi le parcours Maitrise de la Magie. Il n'y a pas de prolongement de la matière dans les autres parcours mais chaque étudiant a toutefois la possibilité de continuer à s'exercer en la matière en choisissant comme activité physique les duels où l'on apprend à se battre, à attaquer et à défendre.

U

n esprit sain dans un corps sain, une devise qui a toujours été souveraine à Beauxbâtons où l'on considère que l'activité sportive est primordiale à la santé - aussi bien physique que morale - et au bien être de tout un chacun. C'est pour cette raison que la pratique d'une activité sportive est obligatoire pour tous les étudiants - sauf dispense exceptionnelle - qui doivent en choisir une parmi celles proposées à Beauxbâtons.
Ainsi un grand nombre d'étudiants s'orientent vers l'équitation qui est sans conteste le sport préféré des français. À Beauxbâtons, ils ont le choix entre soit l'équitation classique, soit le polo magique (plus souvent choisi par les garçons), soit la voltige sur chevaux ailés (plus souvent choisie par les filles).
Mais les étudiants peuvent aussi choisir comme activité sportive le quidditch (c'est le cas de beaucoup d'élèves étrangers), l'escrime, les duels magiques et enfin la natation.
Vous retrouverez la description des différents sports proposés à l'académie dans le chapitre consacré aux activités parascolaires

La pratique d'un sport est obligatoire durant les huit années d'études. Il est possible d'en pratiquer plusieurs, régulièrement ou occasionnellement et sous réserve que cela n'affecte pas les résultats scolaires.
Enfin, il faut aussi noter que les duels magiques deviennent une matière à part entière dans le parcours Maitrise de la magie.

ans différentes disciplines, on apprend aux étudiants les effets et la manière de lancer certains sorts mais ce n'est absolument pas l'objet de ce cours sur l'étymologie des sortilèges. En effet, il n'est en soi pas difficile de créer un sort, que ce soit un charme ou un maléfice, tant que l'intention, la volonté et la force magique sont là mais, au delà, la création de tout sortilège nécessite une certaine connaissance du latin, du grec, du celte, etc. toutes ces langues que les moldus appellent à tord "langues mortes" alors qu'elles sont à l'origine de toutes les formules magiques et servent encore à déchiffrer les plus anciennes écritures laissées par nos ancêtres.

Quoiqu'il en soit, ce cous a donc pour finalité d'apprendre aux jeunes sorcier à comprendre l'étymologie des sortilèges et le fonctionnement de la magie, des sorts ainsi qu'à emmagasiner des connaissances en la matière, pour ensuite, dans la vie de tous les jours, réussir à improviser, à inventer des sortilèges selon les différentes situations auxquelles ils auront à faire face.

L'étymologie des sortilèges n'est enseignée aux étudiants que pendant les deux premières années et la matière disparait après spécialisation. Toutefois, elle trouve, si ce n'est un prolongement en tout cas une passerelle, dans l'étude des runes et des écritures anciennes dans le parcours Social et Politique.

es nés-moldus et tous les autres jeunes sorciers ayant toujours été coupés de la magie depuis leur naissance, lorsqu'ils découvrent la magie, ont parfois tendance à croire qu'elle les libère de toute contrainte, de toute règle du jeu, mais ils commettent là une grave erreur et ont souvent du mal à admettre et à assimiler, même après plusieurs années de pratique et d'apprentissage, que la magie obéit à des lois. C'est là tout l'objet de ce cours : les lois universelles de la magie. Celles auxquelles nul sorcier ne peut se soustraire et, par conséquent, ne peut ignorer. Chaque sorcier, en effet, se doit de connaitre les règles et les lois cosmiques et physiques qui régissent la magie.

À titre d'exemple, on enseigne ainsi aux étudiants qu'il est impossible de ressusciter les morts et, en principe, qu'il est également impossible de se rendre immortel même si une très grande et puissante magie permet de contourner la mort, la pierre philosophale ou l'horcruxe notamment. Dans cette partie du cours, sur la vie et la mort, seront également étudiés les Inferis, les fantômes, les effets du Priori Incantatum ou de la piierre de résurrection, etc.
Un autre exemple encore, les étudiants aborderont dans ce cours les fameuses lois de Gamp sur la métamorphose élémentaire et les exceptions à celles-ci.

D'autre part, ce cours consiste également à étudier les différences fondamentales qui existent entre le monde moldu et le monde sorcier. Un essai de Steve Vander Ark sur "une vision magique du monde" ou celui sur "Quand la magie rencontre la technologie moldue" de PrefectMarcus vous donneront une petite idée des thèmes abordés dans cette partie là.

L'étude des lois universelles de la magie ne se poursuit pas après spécialisation, encore que le cours sur l'étude des moldus (dans le parcours social et politique) en soit une sorte de prolongement.

e cours consiste en l'étude de la magie ancestrale, aussi appelée vieille magie ou magie ancienne, parfois magie blanche même si c'est un abus de langage.
On parle ici de cette magie sincère, très puissante, sans doute la plus puissante qui soit, qui se pratique sans baguette, sans mot, sans livre puisqu'elle se passe du moindre accessoire et dont on peine encore aujourd'hui à délimiter clairement les contours. Elle est ancrée dans l'essence même de la vie et de l'univers, ce qui explique sa puissance et sa profondeur mais également le fait qu'elle semble être au dessus de toutes les lois qui régissent le monde magie, de toutes les lois de l'univers.

À l'image de la magie ancestrale et du programme du cours, nous pouvons citer un extrait de l'essai sur la viieille magie : magie de l'aube des temps ? de Steve Vander Ark qui énonce que " la magie ne provient pas d'une source surnaturelle. L'ancienne magie n'est alors pas un genre de lien ou l'image d'une personnalité inhérente à cet univers, c'est juste une partie intégrale et inévitable de l'essence de la réalité. Mais elle reflète la moralité inhérente de ce monde, une hypothèse de ce qu'est le bien et de ce qu'est le mal. (...) Une puissance est accordée à ceux qui font le bon choix. Le sacrifice de soi donne un certain pouvoir, il y a aussi une force dans les liens familiaux. La mort elle-même est puissante - après tout, aucun sortilège ne peut empêcher la mort - et c'est contre toutes ces choses que Voldemort se bat. Le concept du pouvoir ultime selon le Seigneur des Ténèbres est de briser les lois qui régissent l'univers. Il est en quête d'immortalité. Ce qu'il ne réalise pas est que le pouvoir ultime ne vient qu'en laissant se déverser la magie intrinsèque de l'univers. C'est ce que fait Harry, depuis les liens familiaux auxquels il s'attache jusqu'à ses actions de dévouement. Harry a même contrecarré la mort, mais pas grâce à de grotesques manipulations ou l'utilisation de la magie noire, mais grâce aux pouvoirs que Voldemort rejette précisément. Harry a été sauvé par l'amour. "

Malgré les recherches actives et les nombreuses thèses à son sujet, on ne sait que relativement peu de choses de la magie ancestrale mais l'académie, depuis sa création, s'est toujours faite un devoir de l'enseigner aux jeunes générations dans l'espoir, justement, de faire de nouvelles découvertes de jour en jour. Par exemple, on sait que des liens sacrés tels que l'amour ou la famille permettent, par le biais de la magie ancestrale, d'offrir une protection sans égale (l'histoire de Harry Potter en est une preuve vivante) mais il y a également des théories qui soutiennent, entre autres, que si la peau des dragons est si résistante et imperméable à de nombreux sortilèges, c'est parce qu'ils sont imprégnés d'une protection magie très puissante et très ancienne - la magie ancestrale. Il y a quelques années, un étudiant a également soutenu dans sa thèse de fin d'études qu'il était fortement probable que la magie ancestrale soit à l'origine de la stérilité des semi-sirènes ou encore de la transformation (seulement) mensuelle des lycanthropes...

La magie ancestrale est une des rares disciplines qui, à Beauxbâtons, reste enseignée à tous les étudiants de leur première année jusqu'à leur dernière, c'est-à-dire qu'elle est commune à tous, quel que soit le parcours choisi.

étude des mœurs et des coutumes sorcières françaises est une discipline chère au cœur de la France sorcière sans doute parce qu'elle véhicule parfaitement ses valeurs fondamentales, quelle que soit l'époque, quelle que soit la tendance mais aussi parce qu'elle fait des étudiants français le modèle à suivre dans toute l'Europe, voire dans le monde entier.

Derrière le nom de cette matière se cachent en réalité toute une gamme de notions, de valeurs et de concepts sorciers, politiques et français englobant tout à la fois l'instruction de la culture sorcière, celle de la monarchie ainsi que l'instruction de l'étiquette royale, des usages de la cour royale, etc.
Avec cela, il faut également savoir qu'aucun programme précis et clairement défini n'a jamais été donné pour cette matière et que l'enseignement des mœurs et des coutumes aux étudiants est ainsi laissé à la totale discrétion du professeur, celui-ci étant seulement tenu de « relâcher dans la nature » des jeunes gens à l'étiquette tout à fait irréprochable à leur sortie de Beauxbâtons.
Ainsi par exemple, c'est notamment pendant ce cours que les étudiants apprennent l'art du transplanage, les langues étrangères et tout particulièrement l'anglais qui reste, au grand damne des français – la langue la plus fréquemment utilisée dans les relations diplomatiques internationales.
Mais l'objet principal du cours reste quand même l'apprentissage de l'étiquette notamment pour les cas où, dans l'avenir, les étudiants auraient à se présenter à la cour ou même au roi en personne. Les étudiants peuvent ainsi apprendre à danser , à discourir, à se trouver un digne maintien des épaules et de la tête, à faire la révérence, à marcher avec véhémence, ils apprennent également les bonnes manière de table, les règles de politesse, ou encore à choisir une tenue en adéquation à la situation, etc. Le cours peut même consister à apprendre à jouer d'instruments moldus déclarés nobles, comme le violon, la harpe ou le piano, mais le professeur peut également choisir, à l'occasion, de parler de culture et des grands noms de la monarchie française, leur histoire, leur renommée et leurs récompenses... Vaste programme, donc ! Mais, tout ce programme demeure, encore une fois, à la discrétion totale du professeur qui enseigne la matière comme il l'entend.

Cette matière est, évidemment, obligatoire pour tous les étudiants quel que soit le parcours choisi de la première jusqu'à la dernière année.

e parcours Scientifique propose aux étudiants d'examiner et de découvrir, d'approfondir leurs connaissances dans le milieu scientifique de la magie. C'est un parcours centré sur la scientifico-magie qui demande beaucoup de travail personnel (recherches, expériences, etc.) et d'organisation et qui s'adresse à des étudiants motivés, ayant un fort esprit de rigueur, n'ayant pas peur de beaucoup s'investir dans leurs études.

Enseignements suivis :
- Alchimie
- Arithmancie
- Art des potions
- Astronomie
- Magie ancestrale (tronc commun)
- Médicomagie
- Mœurs et coutumes (tronc commun)
- Sport (tronc commun)

Options :
- Botanique
- Ostéomagie
- Psychomagie
- Soin aux créatures magiques

Ce parcours donne accès à des métiers du secteur de la médicomagie, de l'enseignement, de la botanique, de la recherche scientifique, etc.
Certains débouchés dépendant également de la (les) matière(s) choisi(e)s en option.
Par exemple : guérisseur, médicomage, infirmier, herboriste, herboriste en médicomagie, apothicaire, pharmacologue, astronome, alchimiste, vétérimage, soigneur de créatures magiques, potionniste, arithmancien, ostéomage, psychomage, magizoologue, assistant social, etc.

'alchimie est en réalité une branche de l'art des potions mais elle est enseignée comme une matière à part entière à Beauxbâtons pour les élèves qui ont choisi le parcours scientifique. Évidemment, l'étude de l'alchimie dans l'académie française a une saveur toute particulière puisque le souvenir de Nicolas Flamel semble faire des émules parmi les étudiants : ils sont nombreux à vouloir percer le mystère du grand œuvre et ainsi marcher dans les traces de Flamel.
Cependant, l'alchimie à l'académie ne se limite pas à rechercher les secrets de la pierre philosophale ou celui de la panacée et de l'élixir de longue vie même si une grande partie du programme y est consacrée et que de nombreux étudiants ont fait leur thèse sur ces sujets.

Tout d'abord, une partie du cours aborde l'histoire de l'alchimie, avec, évidemment l'histoire de Nicolas Flamel qui demeure à ce jour le plus grand alchimiste que l'Europe occidentale ait connu. Mais les origines de l'alchimie remontent au temps de l’Égypte ancienne et c'est par là que le cours commence même si elle a surtout fasciné les sorciers au moyen-âge et même si les savoirs d'aujourd'hui sur cet art sont un héritage de cette époque-là.

En ce qui concerne sa physionomie générale, l'alchimie présente tous les caractères d'un art occulte, caché, réservé à certains initiés et qui ne doit pas être communiqué au vulgaire. C'est en cela que, dès l'abord, elle diffère profondément de la science moderne : l'alchimie se transmet par tradition, orale ou écrite. (...) Elle a comme assises de vieux secrets transmis par une littérature emblématique et des révélations : l'alchimiste n'a pas à découvrir quelque chose de nouveau, mais à retrouver un secret.

C'est pourquoi l'alchimie est restée si semblable à elle-même durant de longs siècles : si son symbolisme et certains de ses développements ont pu revêtir des formes variées durant le moyen-âge, voire même au XVie siècle, ses théories de base sur la constitution de la matière n'ont pas changé. *

Il y a donc une large partie consacrée à la théorie au départ mais, de matière générale, tout au long des années du parcours scientifique, on étudie en pratique et en théorie la Matière et ses transformations dont transmutation des métaux qui est à l'origine de l'alchimie elle-même lorsque les sorciers d'antan cherchaient à transformer le métal le plus vil en or ou en argent. Cependant, le programme du cours comprend également des recherches et des analyses, une étude, bien plus délicates et subtiles qui ont, elles-aussi, de tout temps captivé les sorciers : l'alchimie dite "thérapeutique" avec pour but de prolonger la vie mais aussi, bien plus méconnue et sibylline, l'alchimie dite "mystique" avec comme principal sujet ce qui correspondrait à la transmutation de l'âme, à l'éveil spirituel.

Enfin, il faut savoir qu'il y a des chemins inconnus et obscurs dans l'alchimie qui ont fait perdre la tête à de nombreux sorciers qui pensaient pouvoir contrôler ce qu'ils créaient mais qui ont été victimes de leurs ambitions. C'est le cas, par exemple, de ceux qui ont cherché à transmuter l'alchimiste lui-même, à se transformer eux-mêmes en se donnant des attributs, des pouvoirs, des caractéristiques que la nature ne leur avait pas donné. Cette branche là de l'alchimie est de la magie occulte, de la magie noire, même si, à l'avis des passionnés de l'alchimie, son étude reste fascinante.

our une raison des plus mystérieuses, les moldus pensent communément que l'arithmancie est une forme de divination basée sur les nombres alors que si on devait comparer l'arithmancie à une science moldue, c'est sans aucun doute des mathématiques qu'elle se rapproche le plus.
Ainsi, en réalité, l'arithmancie, aussi appelée numérologie, consiste à étudier les propriétés magiques des chiffres et des noms, propriétés variables selon le contexte ; par exemple de la source alphabétique d'un mot ou de son étymologie. L'arithmancie repose sur des principes très stricts et des calculs mathématiques qui laissent peu de part au doute, c'est pourquoi on sépare définitivement la divination de l'arithmancie. De plus, elle ne repose sur aucune autre croyance que le destin lui même. Cependant, il faut quand même admettre que l'arithmancie permet d'expliquer un grand nombre de choses, passées ou futures...
Les arithmanciens partent de l'idée, devenue un principe, que chaque être humain est lié d'une manière ou d'une autre à des chiffres et que l'étude de ces derniers permet ainsi aux sorciers d'expliquer une personnalité, une destinée, un choix, etc. Il faut tout de même prendre cette discipline avec un certain recul car certains sorciers, trop passionnés, laissent parfois les chiffres régir leur vie, or ce cours rappelle également aux jeunes étudiants que "ce sont nos choix qui déterminent qui nous sommes."

L'arithmancie est un art dont peu d'étudiants s'entichent, sans doute parce qu'il est complexe et demande beaucoup de travail, de recherches et de concentration.
L'étude des nombres est vaste mais, pour donner un exemple, on peut citer une pratique célèbre de l'arithmancie qui consiste à transformer le prénom et le nom en une suite de chiffres pour obtenir ce que l'on appelle le nombre d'expression, le nombre intime et le nombre de réalisation. Chacun de ces nombres est ensuite analysé, ils permettent d'exprimer le tempérament de la personne dont le nom est étudié, ses aspects intimes et ses aspects visibles.
Autre exemple, l'arithmancie peut aussi partir de l'étude de dates importantes dans la vie d'une personne.

'est dans le parcours scientifique que l'étude de l'art des potions est la plus poussée et la plus approfondie. Le cours, après spécialisation scientifique puisque les potions sont enseignées depuis la première année, consiste alors à explorer l'art des potions de fond en comble, sous toutes ses formes et toutes ses utilisations. Les étudiants ayant choisi le parcours scientifique ressortent de Beauxbâtons en tant que véritables spécialistes de la matière, la plupart sont dès lors capables d'innover, de se réapproprier les recettes des potions en y ajoutant leur touche personnelle voire, pour les plus doués, d'en créer de nouvelles.

'astronomie, c'est l'étude de « la loi des astres » ou, autrement dit, c'est la science de l’observation des corps célestes, cherchant à expliquer leur origine, leur évolution, ainsi que leurs propriétés physiques, chimiques et, évidemment, magiques. C'est une discipline étudiée depuis la nuit des temps et qui passionne à la fois les moldus et les sorciers, et si ces derniers l'étudient depuis l'Antiquité, le ciel demeure encore à ce jour un grand mystère.

C'est une discipline complexe qui nécessite beaucoup de concentration et de calculs ainsi que de recherches en dehors des heures de cours pour les étudiants : étudier l'astronomie, c'est bien plus que regarder le ciel et les étoiles, c'est étudier l'univers et les lois qui le régissent du point de vue de la science magique.

C'est un cours commun au parcours scientifique et à celui des mystères de la magie.

a médicomagie est, avant d'être une discipline d'école, une forme de magie essentielle aux sorciers : homologue de la médecine moldue, c'est par elle, par son étude, par sa science et sa pratique, que l'on peut rétablir et maintenir la santé des individus et, évidemment, tout particulièrement des sorciers puisque la médecine s'occupe des moldus.

Il faut savoir, en effet, qu'au niveau anatomique, le corps d'un sorcier n'est pas le même que celui d'un moldu lambda : la magie qu'il a en lui ne se traduit pas seulement par un don qu'il fait qu'il puisse lui même user de magie mais la magie affecte directement son organisme, son corps. Voilà pourquoi les sorciers ont une sorte d'instinct préventif qui parfois les protège d'un danger physique prochain ou menaçant : c'est ce qui explique, par exemple, qu'un enfant sorcier soit capable de se substituer à un danger imminent avant même d'avoir acquis une baguette magique, parfois même avant d'avoir conscience de sa magie.
De même, le fait qu'un individu soit un sorcier ne fait pas pour autant de lui un surhomme : il reste, évidemment, sujet aux blessures et maladies, qu'elles soient magiques ou non. La médicomagie va lui permettre de se rétablir plus rapidement et plus efficacement que la médecine moldue pour des blessures accidentelles dites 'communes' voire de le guérir là où la médecine serait totalement vaine, par exemple pour des maladies magiques (comme la dragoncelle) ; mais dans tous les cas le sorcier, blessé ou malade, aura besoin de temps pour se rétablir, faire une rééducation, etc. selon la gravité de son cas. Le corps d'un sorcier est fragile, même s'il l'est moins que celui d'un moldu.
Comprendre tout cela est essentiel pour comprendre la médicomagie, et pour ensuite la pratiquer, c'est pourquoi le cours commence par de la théorie et par l'étude de l'anatomie du corps sorcier (il est possible que le professeur propose une étude comparée avec le corps moldu mais rien ne l'y oblige).

Après quoi, dans l'ordre choisi par le professeur, le cours aborde toujours de manière plus ou moins théorique, l'étude des maladies magiques, virus et autres microbes, l'épidémiomagie, l'histoire de la médicomagie et ses fondements, les potions, onguents et remèdes divers ainsi que les sortilèges permettant de soigner les malades ou les blessés, dont les effets peuvent être désastreux s'ils ne sont pas préparés ou lancés par un sorcier qui les maitrise. C'est également l'étude des blessures par créatures magiques, l'anatomie, la biologie, l'étude des différents empoisonnements connus et leurs remèdes, l'étude des pathologies sorcières sachant qu'il existe de nombreuses maladies, infections ou blessures auxquelles les chercheurs n'ont pas trouvé de remède à ce jour, etc.
L'étude de la médicomagie s'échelonne de la troisième à la dernière année et prend une large place dans l'emploi du temps des jeunes étudiants, surtout à partir de la cinquième année où les étudiants passent véritablement de la théorie à la pratique.

D'autre part la médicomagie est la matière la plus importante du parcours scientifique car elle donne accès à de nombreux métiers et que la plupart des autres disciplines sont directement en lien avec elle : de fait, il est primordial d'obtenir une bonne note en fin d'études si l'on veut faire une carrière scientifique.

Ϟ Botanique : Ce cours optionnel poursuit directement l'enseignement reçu en première et deuxième année.
Ϟ Soin aux créatures magiques : L'objet du cours est l'étude des créatures magiques. Les étudiants apprennent à les distinguer, à les aborder, à s'en occuper, à les soigner, à les nourrir et, également, à les utiliser à des fins magiques. Plus on avance dans les années d'étude, plus le cours s'axe sur la médicomagie animale.
Ϟ Ostéomagie : C'est l'étude de l'ostéomagie, une façon de soigner (aussi bien les êtres humains que les créatures) manuellement toutes sortes de malaises ou de maladies causés par des tensions ou des déséquilibres corporels. C'est une sous-branche de la médicomagie qui ne fait pas, encore aujourd'hui, l'unanimité étant donné qu'elle s'exerce avec les mains et non à l'aide de la baguette magique.
Ϟ Psychomagie : C'est l'étude scientificomagique des faits psychiques et des comportements à la fois sur le plan pratique et sur le plan théorique. La psychomagie a pour objectif de comprendre et soigner le psychisme.

e parcours Littéraire et Artistique a pour objectif de développer les sens connaissances et savoirs linguistiques et artistiques des étudiants. C'est le parcours des jeunes sorciers en quête de culture, qui aiment la littérature et les arts. C'est aussi le parcours des futurs artistes puisqu'il propose de cultiver et d'améliorer leurs talents.
C'est un parcours idéal pour les étudiants ayant de l'imagination, le sens de la créativité et de l'invention, les passionnés d'histoire, de légendes ou de mystères, ouverts d'esprit, curieux, studieux, etc.

Enseignements suivis :
- Architecture magique
- Art des potions
- Créativité magique
- Étude des mythes et légendes françaises
- Gastronomie magique
- Histoire de la magie
- Magie ancestrale (tronc commun)
- Littérature
- Mœurs et coutumes (tronc commun)
- Sport (tronc commun)

Options :
- Étude d'une mythologie ou d'une civilisation sorcière
- Musique
- Photomagie
- Peinture magique

Ce parcours donne accès à des métiers du secteur de l'enseignement, de la recherche magique, de l'architecture, de la presse, de la littérature, de la fabrication d'objets magiques, etc.
Certains débouchés dépendant également de la (les) matière(s) choisi(e)s en option.
Par exemple : écrivain, journaliste, fabricant de balais magiques, fabricants de jouets magiques, mage architecte, libraire, éditeur, traducteur, interprète, fabricant de maillets magiques, conteur, chanteur, artiste, peintre, photomage, historien, chercheur de trésors, restaurateur, chef cuisinier, confiseur, etc.

architecture magique est un art extrêmement complexe en cela qu'elle ne connait aucune limite, ou presque. On se retrouve ainsi avec des structures qui semblent avoir leurs propres sensations comme le fait remarquer Neil Ward dans son essai sur la taille du château de Poudlard,des structures que les sorciers peuvent voir mais pas les moldus, d'autres qui se révèlent vastes et immenses alors que leur apparence extérieure suggérait le contraire, d'autres encore qui peuvent changer de forme, de taille, d'organisation, etc.

Ce sont tous ces aspects et bien d'autres de l'architecture magique que les étudiants découvriront et travailleront dans le cadre de ce cours.

ans ce parcours, la perception de l'art des potions tient plus de l'Art, avec un grand A, que d'une véritable science. Le cours consiste alors à étudier les couleurs, les substances ainsi que d'en créer de nouvelles et, finalement, d'étudier plus la théorie des potions plus que la mise en pratique véritable.
Le cours également mis en lien avec celui sur la gastronomie magique, notamment dans la préparation des nectars.
Par exemple, dans ce cours, les étudiants n'apprendront pas à fabriquer le remède de tel poison, en revanche, il est possible qu'ils aient à travailler sur le goût de ce remède, afin qu'il soit plus facilement buvable, etc.

omment réaliser un tableau animé ? Quel procédé magique s'opère-t-il pour lui donner ainsi vie, mouvement, parole ? Et en ce qui concerne les photographies ? Comment, également, fabriquer un balai magique ? Quelles sont les règles et les lois régissant l'ensorcellement des objets ? Comment fonctionne une cape d'invisibilité ? Et un retourneur de temps ?

C'est à répondre à toutes ces questions - et bien d'autres - par la théorie et la pratique qu'aspire ce cours, cours généralement apprécié des étudiants qui ont choisi le parcours littéraire et artistique.
Il s'agit ainsi d'étudier les objets magiques en général, leur fabrication, leurs pouvoirs propres, etc. Il s'agit aussi d'étudier l'ensorcellement des objets non magiques, les exemples de détournements opérés par les sorciers, la façon de les désensorceler, les lois sur la question, etc.
Enfin, il s'agit aussi, pour les étudiants de niveau avancé, d'étudier et de travailler sur des possibles innovations magiques.

ombreux sont les mythes, les légendes, les contes et les légendes populaires qui composent le folklore français, moldu ou sorcier. Il est d'ailleurs particulièrement intéressant de voir comment certaines anecdotes sorcières sont devenues de vraies légendes dans le monde moldu. Il est tout autant intéressant d'étudier et de s'interroger sur les mythes inventés par les moldus : lesquels sont une pure fiction de leur invention, lesquels sont tirés du monde magique ?
Évidemment, le cours s'attachera aux versions sorcières de toutes les légendes que les étudiants auront à examiner mais la comparaison avec les versions moldues étant loin d'être dénuée d'intérêt, celles-ci seront également étudiées.
À leur sortie de Beauxbâtons, les légendes de la Bête du Gévaudan, de Mélusine, du Mandragot, du Cheval Mallet, du lac sous Fourvière, du château de Montségur, de l'abbaye de Mortemer, du Mont-Saint-Michel ou encore des menhirs de Carnac, etc. n'auront plus de secerts pour les étudiants.

u'elle soit sorcière ou moldue, la France est connue et réputée pour sa gastronomie supérieure et c'est pourquoi elle est enseignée à Beauxbâtons.
De nombreux mets rencontrés par les sorciers lorsqu'ils se mettent à table ressemblent aux mets moldus : cela n'a rien d'étonnant puisque la nourriture ne peut être créée à partir du néant (sinon elle disparaitrait au bout d'une ou deux heures) et que, par conséquent, les sorciers utilisent de nombreux aliments que l'on retrouve également dans la cuisine moldue. Cependant la magie permet non seulement de cuisiner plus rapidement mais surtout elle rend, comme toujours, l'impossible possible.

C'est un cours à la fois théorique et pratique : les étudiants retraceront l'histoire de la gastronomie magique en la comparant à celle de la gastronomie moldue mais, surtout, ils apprendront à cuisiner, à reproduire de grands classiques de la cuisine sorcière, à innover, etc. Ils découvriront les secrets de la bièraubeurre, ceux des confiseries magiques, ils apprendront à cuisiner la citrouille dans tous ses états, etc. Ils apprendront évidemment à ensorceler la nourriture pour donner à leurs réalisations des propriétés magiques qui déconcerteraient un moldu : nectars fluorescents, champignons bondissants, pains d'épices chantants, baguettes de pain interminables, biscuits secs qui changent de couleur, omelettes qui rendent muets, gelées bondissantes, carottes qui rendent vraiment aimable, moutarde brûlante, etc.
Le cours est d'ailleurs en étroite collaboration avec le cours des potions et il fera appel aux souvenirs des étudiants du cours de botanique des deux premières années.

histoire nous permet de savoir d'où nous venons et de voir où nous allons, et, parce que l'histoire de la magie est aussi vieille que l'histoire de l'humanité, son étude ne s'arrête jamais. À Beauxbâtons, on essaie avant tout de donner le goût pour l'Histoire aux étudiants afin d'encourager les plus passionnés à se spécialiser dans la recherche historique et, surtout, afin que les jeunes sorciers continuent de se cultiver et de faire des recherches même après la fin de leurs études.
Ce cours commence ainsi par là : faire comprendre aux étudiants qu'étudier l'Histoire, ce n'est pas seulement se plonger dans le passé, c'est avant toute chose comprendre le monde dans lequel nous évoluons.

Après quoi les étudiants se plongent effectivement dans le passé : l’Égypte Ancienne, Chine ancienne, le Moyen-Âge, Merlin, Viviane, les druides, l'Inquisition, la Renaissance, les rapports des sorciers avec les créatures magiques, ceux avec les moldus, etc.

e cours de littérature appris aux étudiants de Beauxbâtons ressemble beaucoup, dans son organisation, son contenu, etc. à ce qui est enseignée dans les lycées moldus : les étudiants apprennent et étudient différentes œuvres, différents auteurs, différents genre littéraires, ils travaillent sur des explications de textes et retracent l'histoire et les mouvements littéraires depuis les débuts de l'écriture. La seule différence, de taille, est que les étudiants de Beauxbâtons travaillent sur des auteurs du monde magique.
Cependant, le cours se consacre aussi à l'étude de la littérature moldue en ce qui concerne l'imagination des moldus quant à la magie, au surnaturel, au fantastique, etc. en sachant que les moldus ne sont parfois pas loin de la réalité voire que certains auteurs moldus ont certainement été en contact avec le monde magique tant leurs écrits se rapprochent de la réalité magique.
Les étudiants auront notamment des essais ou des commentaires comparés à produire sur la vision magique des moldus dans la littérature. Ainsi découvriront-ils, par exemple, la Peau de Chagrin, la Métamorphose, les Histoires extraordinaires d'Edgar Allan Poe, le Portrait de Dorian Gray, etc.

Ϟ Étude d'une mythologie et d'une civilisation sorcière : Ce cours fonctionne de manière un peu particulière étant donné que, lorsque les étudiants choisissent cette option, ils doivent choisir une civilisation sorcière à étudier et, dès lors, travaillent sur leur projet de recherche scolaire par groupe de deux, trois voire quatre élèves. L'examen est une présentation orale et écrite de leur production chaque année. Les étudiants ont notamment le choix entre mythologie égyptienne, mythologie romaine, mythologie grecque, mythologie nordique, mythologie aztèque, civilisation atlante, mythologie celtique, mythologie chinoise, mythologie mésopotamienne, etc.
Ϟ Musique : La musique tient une place importante dans le monde magique, c'est pourquoi Beauxbâtons offre la possibilité aux étudiants de ce parcours de l'étudier pour, éventuellement, s'y spécialiser dans la vie active.
Ϟ Photomagie : Ici, les étudiants se spécialisent dans la photomagie, il s'agit de cours théoriques (afin d'acquérir une culture de l'image solide) et surtout pratiques pour se perfectionner dans cet art voire en faire son métier.
Ϟ Peinture magique : C'est la pratique que l'on étudiera dans ce cours, selon différentes techniques picturales, selon différents thèmes, etc. et surtout les techniques de réalisation pour obtenir une peinture animée.

e parcours Mystères de la Magie trouve sa source dans les secrets de la magie et dans tout ce que la science magique ne peut expliquer. C'est un parcours qui a pour objectif principal de former des chercheurs et c'est pourquoi tout l'enseignement suivi dans ce parcours vise à apprendre aux étudiants à développer leur réflexion, à mener à bien leurs projets ou encore à leur faire acquérir un sens du travail et de la recherche libre et personnel.
Il s'adresse plutôt à des étudiants ouverts d'esprit, autonomes, observateurs, curieux, désireux de percer des mystères mais également sachant faire preuve de rigueur.

Enseignements suivis :
- Astronomie
- Divination
- Étude des mythes et légendes françaises
- Étude des symboles
- Magie ancestrale (tronc commun)
- Magie élémentaire
- Mœurs et coutumes (tronc commun)
- Occlumancie
- Sport (tronc commun)

Options :
- Ésotérisme
- Étude d'une culture magique
- Fantômologie
- Magie médiévale

Ce parcours donne accès à des métiers du secteur de la recherche magique, de la recherche en innovations magiques, de la divination, de l'enseignement, etc.
Certains débouchés dépendant également de la (les) matière(s) choisi(e)s en option.
Par exemple : archéomage, chercheur de trésors, devin, prophète, astronome, langue-de-plomb, enchanteur de métaux, professeur, chercheur en sortilèges, fantômologue, historien, astrologue, magnétiseur, élémentaliste, antiquaire, etc.

astronomie, c'est l'étude de « la loi des astres » ou, autrement dit, c'est la science de l’observation des corps célestes, cherchant à expliquer leur origine, leur évolution, ainsi que leurs propriétés physiques, chimiques et, évidemment, magiques. C'est une discipline étudiée depuis la nuit des temps et qui passionne à la fois les moldus et les sorciers, et si ces derniers l'étudient depuis l'Antiquité, le ciel demeure encore à ce jour un grand mystère.

C'est une discipline complexe qui nécessite beaucoup de concentration et de calculs ainsi que de recherches en dehors des heures de cours pour les étudiants : étudier l'astronomie, c'est bien plus que regarder le ciel et les étoiles, c'est étudier l'univers et les lois qui le régissent du point de vue de la science magique.

C'est un cours commun au parcours scientifique et à celui des mystères de la magie.

e cours de divination a pour objectif, dans un premier temps, de faire découvrir aux étudiants la divination, cet art occulte de découvrir ce qui est inconnu : l'avenir, le caché, le passé, les trésors, les maladies invisibles, les secrets, les mystères, etc.
Les étudiants sont ensuite initiés aux différents arts divinatoires tels que l'astrologie, la cartomancie, la taromancie, la radiesthésie, la pyromancie, l'oniromancie, la chiromancie, etc.

La divination est un art qui ne fait pas l'unanimité parmi les sorciers et cela en raison des nombreux abus qu'elle connait. En effet, la plupart des sorciers non initiés pensent que la divination sert à prévoir les évènements futurs à l'échelle individuelle mais, en réalité, les chercheurs en divination travaillent surtout sur les prédictions de grands évènements, à grande échelle.

Le cours s'attarde également sur le Troisième œil et les visions mais cela en sachant qu'il y a peu de véritables voyants et que l'on connait peu cette branche nébuleuse de la magie.

e langage des symboles, aussi appelé la science des symboles, est étudié à Beauxbâtons pour les étudiants du parcours Mystères de la magie.
Il est question dans ce cours d'étudier le symbolisme des choses par l'interprétation de différents symboles : symbolisme des couleurs, symbolisme des animaux, symbolisme des végétaux, symbolisme des créatures magiques, symbolisme des pierres précieuses, symbolisme des métaux, symbolisme des éléments, symbolisme des tissus, etc.

À titre d'exemple, c'est grâce à ce cours que les étudiants comprendront mieux les affinités qui existent entre les sorciers et les objets magiques : l'explication réside notamment dans le symbole des matières utilisées dans la fabrication de ces objets.

ombreux sont les mythes, les légendes, les contes et les légendes populaires qui composent le folklore français, moldu ou sorcier. Il est d'ailleurs particulièrement intéressant de voir comment certaines anecdotes sorcières sont devenues de vraies légendes dans le monde moldu. Il est tout autant intéressant d'étudier et de s'interroger sur les mythes inventés par les moldus : lesquels sont une pure fiction de leur invention, lesquels sont tirés du monde magique ?
Évidemment, le cours s'attachera aux versions sorcières de toutes les légendes que les étudiants auront à examiner mais la comparaison avec les versions moldues étant loin d'être dénuée d'intérêt, celles-ci seront également étudiées.
À leur sortie de Beauxbâtons, les légendes de la Bête du Gévaudan, de Mélusine, du Mandragot, du Cheval Mallet, du lac sous Fourvière, du château de Montségur, de l'abbaye de Mortemer, du Mont-Saint-Michel ou encore des menhirs de Carnac, etc. n'auront plus de secrets pour les étudiants.

lobalement, la magie élémentaire est peu connue des sorciers et lorsque ces derniers l'invoquent, c'est la plupart du temps sans prendre la véritable mesure des forces et de l'énergie naturelles des fluides élémentaires qu'ils manipulent. Pourtant la magie élémentaire est une magie naturelle, ancestrale et particulièrement puissante mais dont on sait peu de choses : sans doute nos ancêtres en savaient plus que nous sur la magie élémentaire et ce savoir s'est-il probablement perdu au fil du temps au profit d'une magie plus simple à utiliser, la magie que nous connaissons aujourd'hui.
Ainsi le cours consistera à étudier les éléments - le feu, l'eau, la terre et l'air - et sur la magie qui y est associée par le biais de recherches à la fois théoriques et pratiques.  

Occlumancie est une discipline purement inventée par les sorciers par laquelle on apprend à se protéger des tentatives d'intrusion ou d'influence venues de l'extérieur en fermant son esprit.
Elle permet de lutter contre la Legilimancie (dont elle est l'opposé défensif) mais également contre le sortilège de l'Imperium ou tout sortilège visant à contrôler, manipuler ou influencer l'esprit d'un sorcier.

"L'Occlumancie est un pré-requis nécessaire pour vaincre la faculté de détecter les mensonges par Legilimancie sans avoir un comportement suspect, comme éviter le face-à-face ou le regard. L'Occlumancie élémentaire demande à la personne qui la pratique de vider son esprit de toute pensée et de toute émotion, afin que le Legilimens n'arrive pas à remonter aux souvenirs que sa cible souhaite dissimuler. La simple résistance aux attaques nécessite le même genre d'aptitudes que celles qui permettent de résister au sortilège de l'Imperium. Dans sa forme la plus complexe, l'Occlumancie permet à l'utilisateur de supprimer uniquement les sentiments et les souvenirs qui trahissent ce que l'utilisateur veut faire croire au Legilimens, ce qui permet à l'Occlumens de mentir sans se trahir."

L'Occlumancie est enseignée aux étudiants de Beauxbâtons parce qu'elle constitue un moyen de défense particulièrement utile, voire indispensable, pour les acteurs du monde magique qui sont régulièrement confrontés à des adversaires : politiciens, aurors, sorciers d'élite, voire même les inventeurs qui tiennent à garder leurs méthodes et techniques de création secrètes.
C'est une discipline très difficile et complexe à laquelle ne sont pas prédisposés tous les sorciers. En effet, pour un bon Occlumens, il faut évidemment savoir fermer son esprit, savoir se concentrer, mais, avant toute chose, il faut avoir une personnalité encline à l'Occlumancie : par exemple, un sorcier calculateur fera un bien meilleur Occlumens qu'un sorcier spontané ou étourdi.

L'Occlumancie est enseignée dans le parcours Maitre de la magie mais également dans celui des Mystères de la Magie ainsi que dans le parcours Social et Politique.

Ϟ Ésotérisme : Le cours consiste en une initiation aux mystères de la magie, à une réflexion sur ces derniers que les autres cours, et la science en général, ne proposent pas. Le programme est flou, mal défini, car son contenu est librement choisi et enseigné par le professeur en charge de la matière.
Ϟ Étude d'une culture magique : Ce cours fonctionne de manière un peu particulière étant donné que, lorsque les étudiants choisissent cette option, ils doivent choisir une culture magique à étudier et, dès lors, travaillent sur leur projet de recherche scolaire par groupe de deux, trois voire quatre élèves. L'examen est une présentation orale et écrite de leur production chaque année. Les étudiants ont notamment le choix entre le vaudou, le chamanisme, la magie draconique, l'angéologie, le magnétisme, etc.
Ϟ Fantômologie : À ce jour les fantômes restent un des grands mystères de la magie que nul ne peut expliquer dans sa totalité. Il y a, évidemment, des théories mais la fantômologie reste un domaine d'étude méconnu et à approfondir. C'est d'ailleurs ce que l'on propose aux étudiants dans ce cours.
Ϟ Magie médiévale : À mi-chemin entre les mystères et la littérature, ce cours sur la magie médiévale proposer d'étudier la magie telle que la pratiquaient nos ancêtres. Évidemment les étudiants travailleront sur des textes anciens mais le cours propose surtout une réflexion sur l'influence de la magie médiévale sur la magie d'aujourd'hui : ce qu'elle a apporté, peut-on encore la pratiquer, était-elle plus ou moins performante, etc.

e parcours Social et Politique est un parcours complet, équilibré et pluridisciplinaire qui a pour objectif d'étudier la société, l'actualité comme le passé, etc. pour mieux comprendre le monde dans lequel on vit. C'est un parcours parfait pour les étudiants s'intéressant aux questions d'actualité politique, sociale et économique et qui se passionnent pour les débats. Le parcours pousse les jeunes sorciers à organiser et développer leur esprit d'analyse ainsi que de méthode. Il s'adresse notamment à des personnes déterminées, cultivées, ayant de l'ambition, autonomes, observateurs, studieux, ayant envie de faire une carrière dans le monde politique, astucieux, charismatiques, compétitifs, persuasifs, etc.

Enseignements suivis :
- Économie et Politique magiques
- Étude des moldus
- Étude des runes et des écritures anciennes
- Histoire de la magie
- Langues magiques
- Magie ancestrale (tronc commun)
- Mœurs et coutumes (tronc commun)
- Occlumancie
- Sport (tronc commun)

Options :
- Arithmancie
- Communication
- Droit sorcier
- Psychomagie

Ce parcours donne accès à des métiers du secteur de la politique de la coopération internationale, de la coopération avec les créatures magiques, de la presse, de la justice magique, de l'administration magique, etc.
Certains débouchés dépendant également de la (les) matière(s) choisi(e)s en option.
Par exemple : avocat, ambassadeur, mage-procureur, greffier, saisissor, journaliste, écrivain, traducteur, interprète, commissaire priseur, conciliateur, censeur, diplomate, législateur, psychomage, arithmancien, historien, économiste, politologue, ministre, conseiller juridique, assistant social, contrôleur d'objets magiques, etc.

e régime politique du monde magique français est une monarchie dont les mécanismes se renouvellent, de manière à s'adapter aux besoins présents, sans cesse. C'est pour cela que l'étude de l'économie et de la politique du monde magique est un morceau du programme très important dans le parcours Social et Politique, ce parcours choisi par les étudiants se destinant à des carrières politiques où leurs connaissances sur la société seront indispensables.

objet du cours est d'étudier la vie quotidienne des moldus, la vie sans l'usage de la magie, et les différences de mode de vie qui existent entre les sorciers et les moldus.
Une partie du cours est axée sur l'aspect physique de la vie sans magie : comment fonctionne l'électricité, quels sont les moyens de transport et communication des moldus, les inventions moldues, les alarmes, la technologie, etc.
L'autre partie du cours est elle axée sur les différences culturelles qui existent entre les deux mondes afin de mieux comprendre la philosophie de vie des moldus et leur manière d'appréhender les choses de la vie courante - qui est fondamentalement différente des moldus. Les étudiants apprennent là différents aspects culturels de la vie des moldus : leurs sports, leurs métiers, la monnaie moldue, leur façon de se vêtir, les grands évènements historiques moldus, l'éducation moldue, les grandes villes moldues, etc.

C'est donc un cours au contenu divers mais, quoiqu'il en soit, avec cours, on veut non seulement apprendre aux sorciers à se "fondre dans le paysage" lorsqu'ils se retrouvent en présence de moldus mais aussi à leur faire découvrir le monde sans magie et l'ingéniosité, l'intelligence, ainsi que la logique déployées par les moldus depuis la nuit des temps pour parer l'absence de magie, pour surmonter les difficultés de la vie quotidienne. Le but, par là, est aussi d'empreindre respect et tolérance aux étudiants, notamment à l'égard des moldus même si les sorciers sont encore nombreux, dans le monde magique en général, à considérer les moldus comme leurs inférieurs.
Quant aux sorciers issus de familles moldues, sans aucun doute avantagés dans cette matière, le cours leur permet de comprendre comment le monde moldu est perçu par les sorciers, ce qui en général ne manque pas d'intérêt.

rincipalement théorique, l'étude des runes et des écritures anciennes, comme son nom l'indique, a pour objet d'apprendre aux étudiants à comprendre, savoir reconnaitre et traduire les écritures anciennes de la magie sachant qu'elles possèdent des significations magiques leur étant propres. Par exemple, dans la mythologie nordique, "chaque rune est associée à un dieu, et par là possède une signification magique particulière, qui peut s'associer à d'autres runes pour former un sort, une amulette ou une bénédiction."

Mais la matière ne consiste pas seulement en l'étude des runes. Il est, en effet, également question d'étudier, entre autres, l'écriture oghamique, les hiéroglyphes, l'écriture étrusque, l'écriture Vinca, les alphabets magiques anciens, etc.

histoire nous permet de savoir d'où nous venons et de voir où nous allons, et, parce que l'histoire de la magie est aussi vieille que l'histoire de l'humanité, son étude ne s'arrête jamais. À Beauxbâtons, on essaie avant tout de donner le goût pour l'Histoire aux étudiants afin d'encourager les plus passionnés à se spécialiser dans la recherche historique et, surtout, afin que les jeunes sorciers continuent de se cultiver et de faire des recherches même après la fin de leurs études.
Ce cours commence ainsi par là : faire comprendre aux étudiants qu'étudier l'Histoire, ce n'est pas seulement se plonger dans le passé, c'est avant toute chose comprendre le monde dans lequel nous évoluons.

Après quoi les étudiants se plongent effectivement dans le passé : l’Égypte Ancienne, Chine ancienne, le Moyen-Âge, Merlin, Viviane, les druides, l'Inquisition, la Renaissance, les rapports des sorciers avec les créatures magiques, ceux avec les moldus, etc.

e cours consiste principalement à apprendre les langues utilisées dans le monde magique, entre sorciers dans le monde magique évidemment, mais également celles des créatures magiques intelligentes, créatures avec lesquelles les sorciers communiquent.
Ainsi les étudiants découvriront et apprendront la langue des Géants, celle des Gobelins (le Gobelbabil), le langage des Trolls, etc.
Les étudiants travailleront également sur des langues plus difficiles et plus méconnues - le Fourchelang ou le langage des fées entre autres - mais n'apprendront pas à le parler puisque cette capacité relève d'un don que peu de sorcières ont.

Occlumancie est une discipline purement inventée par les sorciers par laquelle on apprend à se protéger des tentatives d'intrusion ou d'influence venues de l'extérieur en fermant son esprit.
Elle permet de lutter contre la Legilimancie (dont elle est l'opposé défensif) mais également contre le sortilège de l'Imperium ou tout sortilège visant à contrôler, manipuler ou influencer l'esprit d'un sorcier.

"L'Occlumancie est un pré-requis nécessaire pour vaincre la faculté de détecter les mensonges par Legilimancie sans avoir un comportement suspect, comme éviter le face-à-face ou le regard. L'Occlumancie élémentaire demande à la personne qui la pratique de vider son esprit de toute pensée et de toute émotion, afin que le Legilimens n'arrive pas à remonter aux souvenirs que sa cible souhaite dissimuler. La simple résistance aux attaques nécessite le même genre d'aptitudes que celles qui permettent de résister au sortilège de l'Imperium. Dans sa forme la plus complexe, l'Occlumancie permet à l'utilisateur de supprimer uniquement les sentiments et les souvenirs qui trahissent ce que l'utilisateur veut faire croire au Legilimens, ce qui permet à l'Occlumens de mentir sans se trahir."

L'Occlumancie est enseignée aux étudiants de Beauxbâtons parce qu'elle constitue un moyen de défense particulièrement utile, voire indispensable, pour les acteurs du monde magique qui sont régulièrement confrontés à des adversaires : politiciens, aurors, sorciers d'élite, voire même les inventeurs qui tiennent à garder leurs méthodes et techniques de création secrètes.
C'est une discipline très difficile et complexe à laquelle ne sont pas prédisposés tous les sorciers. En effet, pour un bon Occlumens, il faut évidemment savoir fermer son esprit, savoir se concentrer, mais, avant toute chose, il faut avoir une personnalité encline à l'Occlumancie : par exemple, un sorcier calculateur fera un bien meilleur Occlumens qu'un sorcier spontané ou étourdi.

L'Occlumancie est enseignée dans le parcours Maitre de la magie mais également dans celui des Mystères de la Magie ainsi que dans le parcours Social et Politique.

Ϟ Arithmancie : L'arithmancie consiste à étudier les propriétés magiques des chiffres et des noms, propriétés variables selon le contexte et repose sur des principes très stricts et des calculs mathématiques qui laissent peu de part au doute, c'est pourquoi on sépare définitivement la divination de l'arithmancie. Toutefois, étant donné qu'elle permet d'expliquer des choses passées ou futures, c'est une technique magique qui peut se révéler utile en matière sociale et politique.
Ϟ Communication : Seront étudiées ici les différentes méthodes de communication utilisées dans le monde magique que ce soit pour une communication personnelle (miroir à double sens, sortilège messager, etc.) ou à grande échelle (journaux, envois de hiboux massifs, etc.) C'est un cours particulièrement conseillé aux étudiants se vouant à une carrière politique étant donné l'importance de pouvoir communiquer à la fois en toute discrétion avec ses collaborateurs et de faire parler de soi dans le monde magique.
Ϟ Droit sorcier : Dans ce cours, les étudiants se concentreront sur le cas bien particulier de la France sorcière et découvriront entre autres le système juridique du monde magique français, sa justice, ses valeurs, ses lois, etc. afin de se préparer, notamment, à faire une carrière juridique dans le monde magique.
Ϟ Psychomagie : C'est l'étude scientificomagique des faits psychiques et des comportements à la fois sur le plan pratique et sur le plan théorique. La psychomagie a pour objectif de comprendre et soigner le psychisme.

e parcours Maitrise de la Magie a pour objectif de former des sorciers et des sorcières de terrain par le biais de l'étude, plus pratique que théorique, de la magie en tant qu'arme.
Le parcours attire plus particulièrement les des aventureux, des audacieux, des perspicaces, des énergiques, des sportifs, des astucieux, des débrouillards, des sorciers aimant l'action, ceux en quête de sensations, etc. cependant le parcours leur apprend à développer leur sens de l'observation, à évaluer les dangers, à prendre les bonnes décisions, etc.

Enseignements suivis :
- Art des Potions
- Charmes et envoûtements
- Duels
- Étude des créatures magiques
- Magie ancestrale (tronc commun)
- Métamorphose
- Mœurs et coutumes (tronc commun)
- Occlumancie
- Prévention contre la magie noire
- Sport (tronc commun)

Considérant qu'il s'agit d'un cursus lourd, complet en lui-même et particulièrement physique pour les étudiants, il n'y a pas d'options dans le parcours Maitrise de la Magie. Il peut cependant y avoir des dérogations pour les étudiants voulant malgré tout suivre une option : sur demande spéciale et après autorisation de la direction de l'école, ces étudiants se grefferont aux cours optionnels qu'ils auront choisis parmi ceux des autres parcours.

Ce parcours donne accès à des métiers du secteur de la police magique, de l'enseignement, de la régulation et de contrôle des créatures magiques, de la garde rapprochée du roi, de l'espionnage, etc.
Certains débouchés dépendant également de la (les) matière(s) choisi(e)s en option.
Par exemple : professeur, mercenaire, chasseur de créatures magiques, auror, aubin, duelliste professionnel, espion, agent spécial du roi, transplaneur d'escorte, chasseur de primes, chercheur de trésors, garde-chasse, bourreau de créatures nuisibles et dangereuses, dresseur de créatures magiques, éleveur de créatures magiques, etc.

ans ce parcours, on en revient aux origines des potions et à leur utilité première, c'est-à-dire tuer ou soigner. En effet, l'étude des potions dans ce parcours consiste principalement pour les étudiants à découvrir et maitriser les différents poisons et remèdes qui existent, selon l'urgence du besoin, selon l'effet recherché, etc. Il s'agit également d'étudier les potions pouvant s'avérer utile sur le terrain, lors d'un combat contre une créature, d'une course-poursuite contre un mage noir, d'une mission d'infiltration, etc. pour, par exemple, changer d'apparence, créer un brouillard, décupler un sens, etc.

ci, le cours de charmes et envoûtements est le prolongement direct du cours de charmes et sortilèges que les étudiants suivant depuis la première année et jusqu'à leur spécialisation dans un des parcours de l'académie.
Ainsi le cours est essentiellement basé sur l'étude des sortilèges de défense et d'attaque : ceux dits "d'urgence" que les étudiants mettront en pratique dans le cours de duels mais aussi les sorts et charmes plus élaborés qui demandent calme, concentration et un certain temps pour les mettre en œuvre. C'est par exemple le cas de nombreux charmes de protection : ceux qui entourent les édifices magiques pour les protéger de la vue des moldus, les champs magnétiques, etc.
Les étudiants apprennent aussi à utiliser des sortilèges informulés. Ils apprennent également, en fin d'études, à lancer des sortilèges sans baguette magique mais tous les sorciers n'y parviennent pas, loin de là.

es duels à Beauxbâtons sont en principe un des sports proposés aux étudiants cependant, dans le parcours Maitrise de la Magie, il devient une matière à part entière et donc obligatoire pour tous les étudiants ayant choisi ce parcours.

Le duel de sorciers existe depuis le moyen-âge et a traversé les âges avec succès, s'enrichissant au fil des siècles et des années de véritables règles, d'un code d'honneur, etc. au point de devenir un sport à part entière. Car il ne faut pas oublier que le duel de sorciers, bien qu'il s'agisse d'un combat amical dans le cadre de Beauxbâtons, reste un combat où deux sorciers s'affrontent avec des formalités et des techniques particulières. Ainsi "le duel de sorciers comporte des règles et des compétitions, mais dans une bataille, ces mêmes compétences sont une question de vie ou de mort." c'est pour cela que le cours est obligatoire pour les étudiants de ce parcours.

Essentiellement pratique, ce cours apprend aux étudiants à se servir de sorts de défense et d'attaque dans des mises en situation.
Les duels sont un équivalent de l'escrime moldue (que l'on peut d'ailleurs pratiquer à l'académie) mais en version sorcière. Les cours de duels se déroulent dans le patio vénitien dans l'Aile du Levant.

arce qu'elles ont leur magie propre, leurs pouvoirs magiques propres, les créatures magiques sont potentiellement dangereuses : certaines le sont naturellement mais d'autres, dressées ou simplement utilisées par des sorciers malveillants, peuvent se révéler nuisibles et dangereuses même si elles sont pacifiques ou peu agressives de nature. D'ailleurs ces créatures influencées par des sorciers aux mauvaises intentions sont les plus redoutables et c'est pourquoi les étudiants du parcours Maitrise de la Magie doivent impérativement acquérir des connaissances générales sur les créatures magiques et sur la façon de les vaincre ou de les rendre inoffensives : dans le monde adulte, au cours de leurs missions, ils seront à priori souvent confrontées à elles.

C'est un cours à la fois axé sur la théorie et la pratique, bien que la pratique tienne une place plus importante, et dans lequel les étudiants ont tout intérêt à réussir s'ils veulent exercer un des métiers auxquels les prédispose ce parcours.

a métamorphose est l'art de transformer par magie une chose, qu'elle soit animée ou inerte, en une autre, elle aussi animée ou inerte.
Notamment parce qu'elle englobe la métamorphose humaine, la magie est "une des formes de magie les plus dangereuses et les plus complexes" et c'est pour cela qu'elle n'est étudiée qu'à partir de la troisième année et pour les étudiants ayant choisi le parcours Maitrise de la Magie.

Le cours est à la fois théorique et pratique mais, dans tous les cas, la matière est difficile. Les étudiants apprennent à métamorphoser des objets, des animaux, puis des êtres humains. Il s'agit, dans un premier temps, de transformations basiques (la métamorphose de petits objets par exemple) mais lorsque cela est acquis, les étudiants passent rapidement au niveau supérieur avec, entre autres, l'étude des Animagi, l'étude des sortilèges de Disparition et d'Apparition, les sortilèges permettant de faire retrouver à la cible sa forme d'origine, etc.

Une bonne note en Métamorphose plait souvent aux employeurs car elle est la preuve (et cela parce qu'elle ne peut être que le fruit d'un travail de longue haleine), non seulement que l'on est un sorcier doué, mais surtout que l'on est persévérant et que l'on sait travailler sur la durée.

ous-branche du cours de Prévention contre la Magie Noire, l'Occlumancie est une discipline purement inventée par les sorciers par laquelle on apprend à se protéger des tentatives d'intrusion ou d'influence venues de l'extérieur en fermant son esprit.
Elle permet de lutter contre la Legilimancie (dont elle est l'opposé défensif) mais également contre le sortilège de l'Imperium ou tout sortilège visant à contrôler, manipuler ou influencer l'esprit d'un sorcier.

"L'Occlumancie est un pré-requis nécessaire pour vaincre la faculté de détecter les mensonges par Legilimancie sans avoir un comportement suspect, comme éviter le face-à-face ou le regard. L'Occlumancie élémentaire demande à la personne qui la pratique de vider son esprit de toute pensée et de toute émotion, afin que le Legilimens n'arrive pas à remonter aux souvenirs que sa cible souhaite dissimuler. La simple résistance aux attaques nécessite le même genre d'aptitudes que celles qui permettent de résister au sortilège de l'Imperium. Dans sa forme la plus complexe, l'Occlumancie permet à l'utilisateur de supprimer uniquement les sentiments et les souvenirs qui trahissent ce que l'utilisateur veut faire croire au Legilimens, ce qui permet à l'Occlumens de mentir sans se trahir."

L'Occlumancie est enseignée aux étudiants de Beauxbâtons parce qu'elle constitue un moyen de défense particulièrement utile, voire indispensable, pour les acteurs du monde magique qui sont régulièrement confrontés à des adversaires : politiciens, aurors, sorciers d'élite, voire même les inventeurs qui tiennent à garder leurs méthodes et techniques de création secrètes.
C'est une discipline très difficile et complexe à laquelle ne sont pas prédisposés tous les sorciers. En effet, pour un bon Occlumens, il faut évidemment savoir fermer son esprit, savoir se concentrer, mais, avant toute chose, il faut avoir une personnalité encline à l'Occlumancie : par exemple, un sorcier calculateur fera un bien meilleur Occlumens qu'un sorcier spontané ou étourdi.

L'Occlumancie est enseignée dans le parcours Maitre de la magie mais également dans celui des Mystères de la Magie ainsi que dans le parcours Social et Politique.

e cours de Prévention contre la Magie Noire consiste à étudier les arts sombres, les forces du mal et d'apprendre à s'en protéger ou à les affronter.
Le cours propose d'abord aux étudiants un aperçu général de ce qu'est la magie noire pour ensuite devenir plus crucial et plus complexe. En effet, la discipline demande aux étudiants réflexion, travail ainsi que toute leur attention car la magie noire est avant toute chose la forme de magie la plus dangereuse qui soit, dont on ne connait pas les limites et qui peut prendre au piège celui qui la pratique à tout moment sans, qui plus est, qu'il s'en rende forcément compte. C'est là toute la subtilité et la finesse de cette branche obscure de la magie, la plus méconnue des formes de magie et dont les frontières sont si mal définies qu'on ne sait pas véritablement où commence la magie noire et où elle se termine : le moindre faux pas peut être fatal au sorcier qui ne pratique pas la magie noire avec la justesse et l'intelligence qu'elle nécessite. C'est pour ces raisons que Beauxbâtons s'évertue à enseigner à ses étudiants à se protéger contre les forces du mal en la leur faisant découvrir mais sans jamais les y exposer complètement, afin qu'ils n'y succombent pas.
Pendant leur scolarité, les étudiants découvrent ainsi, notamment, les maléfices, les Sortilèges Impardonnables, les Malédictions, les Horcruxes, la Légilimancie, la Nécromancie, le Fourchelang, etc.

C'est un cours qui repose à la fois sur la théorie et sur la pratique et qui est, avec le cours d'étude des créatures magiques, la discipline capitale de ce parcours.