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 CHAPITRE 2 : les écrins.

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MessageSujet: CHAPITRE 2 : les écrins.   CHAPITRE 2 : les écrins. EmptyDim 20 Nov - 3:00


les écrins
« répartition des élèves »
CHAPITRE 2 : les écrins. Tumblr_lzpth91OJd1ro00fgo1_500

PRÉAMBULE
L
es étudiants de Beauxbâtons sont regroupés dans des "écrins" en compagnie de jeunes gens partageant leurs valeurs. Il existe quatre écrins, rubis, jade, saphir et améthyste - aussi appelés Rubissan, Jadérial, Saphiroy et Améthysse - qui correspondent à des traits de caractère qui peuvent se recouper mais restent sensiblement différents. Passionnés, capricieux, inflexibles, insaisissables ... Les étudiants de l'école ne manquent pas, comme les quatre éléments auxquels ils sont affiliés, de réserver d'agréables surprises ou un emportement. Ils sont, somme toute, entiers.
On doit la répartition à Nicolas Flamel. Lors de la construction de l'école, il a décidé de doter celle-ci d'un présent de lumière et de magie. Certains racontent que la fontaine est nantie d'un esprit ancestral qui se charge de remettre la pierre correspondant à chaque élève. Cette pierre leur servira durant toute leur scolarité avant qu'ils ne doivent, après la cérémonie de remise des diplômes, la rendre à la fontaine.



LA RÉPARTITION
« La légende de la fontaine. »
L
a fontaine de Beauxbâtons est très certainement aussi fameuse que Beauxbâtons elle-même. Comment, en effet, songer à l'académie sans lui associer son étonnante et détonante fontaine qui continue de fasciner les sorciers français bien des années après l'obtention de leur précieux diplôme ? Mais cela, finalement, n'a rien de surprenant puisque, après tout, l'histoire de Beauxbâtons commence avec cette même fontaine...
Nous sommes alors à la fin du XIVe siècle et, à cette époque, Nicolas Flamel travaille nuits et jours à la découverte des secrets de la pierre philosophale et passe autant de temps en France qu'en Grande-Bretagne. Pourtant, lorsque son épouse lui fait part de son projet fou de fonder une institution où les jeunes sorcières françaises seront formées et protégées, l'alchimiste la soutient et l'idée qu'il puisse y laisser son empreinte tout en offrant un présent exceptionnel à sa femme adorée, finit par s'immiscer dans son esprit. Il imaginait des couleurs, de la lumière, de la majesté, de l'opulence et, bien évidemment, de la magie, réunis en un seul et même objet : une fontaine. Personne n'a jamais su s'il s'était inspiré consciemment ou non de la fontaine de Jouvence – la fontaine d'immortalité ! - mais ce n'est désormais plus qu'une anecdote racontée au coin du feu par les historiens les plus chevronnés qui passent leur temps à trouver des liens entre toutes choses.
Quoiqu'il en soit, Nicolas Flamel se rendit sur le domaine où serait bientôt bâtie l'académie et œuvra seul et secrètement sur son propre projet dans un bosquet discret et quelque peu en retrait. Seul il avait donné vie à la fontaine sur le parchemin, seul il lui donnerait vie sur la terre ferme. La fontaine de Beauxbâtons prit forme prestement et il l'ensorcela de la magie pure et brute de l'alchimie afin qu'elle devienne non seulement un chef d'œuvre sans précédent dans l'histoire du monde sorcier mais aussi, et surtout, un des symboles essentiels à l'académie.

Il pensa la fontaine de telle sorte que, d'une part, le fond soit en permanence parsemé de mille pierres chatoyantes pour donner aux reflets de l'eau qui y coulerait les somptueuses couleurs nacrées et ondoyantes de l'école ; et que, d'autre part, les rouages conférés par l'alchimie leur donneraient vie. Ainsi, les pierres elles-mêmes envoûtées accompagneraient les jeunes femmes (puis, plus tard, tous les jeunes gens qui viendraient étudier à Beauxbâtons) auxquelles elles reviendraient durant toutes leurs études, depuis la cérémonie de répartition jusqu'à la remise des diplômes.
Dans son esprit, ces deux cérémonies marquant respectivement le début et la fin du passage à l'académie française devaient être imprégnées de la féérie, de la beauté et de la magnificence de Beauxbâtons. Et, toujours au plus profond de lui même, il imaginait déjà la scène : Les nouvelles élèves feraient cercle autour de l'exquise fontaine et, en s'en rapprochant, la magique fontaine discernerait leur personnalité. Après un moment de méditation, la jeune femme verrait remonter à la surface la pierre qui lui octroierait son écrin : elle serait saphyroise, améthysse, rubissane ou jadériale. L'alliance du saphir et du bleu roy, de l'améthyste et de l'abysse, du rubis et du sang et, enfin, celui du jade et du vert impérial.
Tel serait le spectacle offert aux spectateurs. Mais ce que vivrait chaque jeune femme au moment de sa répartition, c'est encore autre chose. Plus magique, plus intense. En effet elle se penche au dessus de la fontaine pour interroger celle-ci et une voix immatérielle - celle de la fontaine - vient, en réponse, lui murmurer à l'oreille. C'est une voix féminine, évidemment, qui ressemble au bruit de l'eau elle-même et qu'on a l'impression d'entendre en permanence dès qu'on pénètre le périmètre de la fontaine, comme un gazouillis, comme un chuchotement incompréhensible : elle ne devient intelligible qu'à celle qu'elle répartit, au moment où elle la répartit.
La légende dit que, alors, l'esprit ancestral de la fontaine prendrait la forme d'une femme dont on n'apercevrait que la fine main, translucide et faite d'eau, à peine perceptible, remontant à la surface pour offrir sa pierre. Selon la légende toujours, elle attendrait que la sorcière répartie récupère la pierre dans le creux de sa paume avant de disparaitre, de s'évaporer.

À la fin de l'année de leur dernière année de scolarité, les mêmes jeunes filles feraient à nouveau cercle autour de la fontaine et lui rendraient la pierre reçue des années auparavant. La boucle, alors, serait bouclée.

Aujourd'hui, quelques siècles plus tard, la cérémonie de répartition des étudiants à Beauxbâtons est telle que l'avait imaginée Nicolas Flamel, à la différence près que l'académie reçoit désormais aussi bien les jeunes filles que les jeunes hommes et que la scolarité a été étendue à huit années.
Après l'obtention de leur pierre les étudiantes la placent sur un pendentif et les étudiants sur une chevalière dont ils ne doivent plus se séparer : c'est non seulement un signe distinctif pour savoir dans quel écrin se trouve tel ou tel élève mais, également, les pierres recèlent des fonctions indispensables à la vie à Beauxbâtons comme, entre autre, l'accès aux chambres des appartements de chaque écrin.

D'autre part, les étudiants ignorent souvent qu'ils ne sont pas les seuls à recevoir une pierre de la fontaine : C'est également le cas des professeurs et des employés qui reçoivent un ambre lors d'une cérémonie antérieure à la rentrée. Leur écrin se nomme Ambroise.
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MessageSujet: Re: CHAPITRE 2 : les écrins.   CHAPITRE 2 : les écrins. EmptyMer 25 Jan - 17:22


écrin rubissan


R
ubis est l'écrin des nerveux, des passionnés, de ceux qui prennent tout à cœur, ceux qui se laissent emporter par leurs émotions, qui parviennent mal à les contrôler, ceux qui pensent avec leur cœur et pas avec leur tête. Parfois leurs émotions les dévorent sans qu'ils ne puissent prendre du recul. Les rubissans sont également des égoïstes, donc, des personnes qui pensent plus à elles (et notamment à leur réussite sentimentale, à leur épanouissement personnel) qu'aux autres. Ce sont les impulsifs, ceux qui explosent pour un oui ou pour un non. Ils sont comme les vélanes : beaux mais fougueux.
Ce sont aussi les « tout feu tout flamme » qui démarrent au quart de tour lorsque quelque chose les emballe (et inversement lorsque quelque chose leur déplait) et ceux qui ont des obsessions, souvent passagères, ceux qui recherchent continuellement comment assouvir leur désir de s'investir mais qui au bout du compte n'arrivent que rarement à s'impliquer durablement : ils y arrivent lorsqu'ils ont une vraie passion, un vrai amour (que ce soit pour une personne, pour un loisir ou quoi que ce soit).
Ce sont des étudiants qui aiment tenter de nouvelles expériences, même périlleuses, et du genre à tout plaquer du jour au lendemain, ainsi qu'à s'enfuir face aux responsabilités. Les professeurs d'ailleurs leur reprochent souvent d'être des enfants et de se comporter comme tels. Mais c'est aussi parce que ce ne sont pas toujours des bons élèves : festifs et pas toujours sérieux, ils ont tendance à préférer prendre du bon temps que de travailler, surtout lorsqu'ils n'ont pas d'idée particulière de ce qu'ils veulent faire plus tard comme métier. Et vu leur fragilité spirituelle et sentimentale, c'est le cas d'un certain nombre d'entre eux.
Ce sont, sinon, des séducteurs tout en finesse qui n'hésitent pas à discrètement jouer de leurs charmes pour arriver à leurs fins – ils estiment que c'est un atout comme un autre et qu'il est tout à fait légitime de s'en servir, surtout si la nature s'est montrée généreuse envers eux. Ils sont en général plutôt pompeux et se considèrent comme les nobles, les magnifiques car, pour eux, il n'y a rien de plus vrai, de plus authentique et de plus incontestable que l'amour. C'est pour eux le plus noble des sentiments et rien au monde ne peut l'égaler. Beaucoup de royalistes, de fait, se retrouvent dans cet écrin.
Ils ne savent pas toujours faire la part des choses et, pour la plupart d'entre eux, tout est soit tout noir ou tout blanc, mais pas gris. En revanche, ce sont des étudiants qui ont du flair, qui savent se débrouiller de leurs mains et de leurs pieds même si les études ne sont pas toujours l'objet de leur engouement.
Rubis peut aussi, à l'image du feu, accueillir les agressifs et les susceptibles. Les sportifs trouvent également souvent leur place dans cet écrin.


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MessageSujet: Re: CHAPITRE 2 : les écrins.   CHAPITRE 2 : les écrins. EmptyMer 25 Jan - 17:24


écrin jadérial


J
ade est destiné aux érudits pleins de justesse et de justice. Ce sont les justiciers du monde, qui se battent pour les idées qu'ils défendent, où on pourrait retrouver les passionnés de politique, entre autres. Ce sont des gens qui n'hésitent pas à s'engager pour les causes qu'ils trouvent honorables.
Et puis c'est aussi l'écrin de la terre : il concerne ceux qui ont des valeurs inflexibles et dont personne ne peut les défaire, ou difficilement (ça ne veut pas forcément dire qu'ils pensent "juste" mais ils y croient en tout cas). Et qui sont, de fait, difficile à influencer.
En général, ce sont des personnes qui savent où elles vont, où elles mettent les pieds, ce qu'elles veulent. Ce sont des personnes raisonnables mais également très déterminées, qui se donnent les moyens de réussir. Et qui au contraire des rubis ne s'intéressent pas forcément à la vie amoureuse ou en tout cas qui ne croient pas au grand amour. Ils ont plutôt tendance à penser que l'amour, la passion en général, est une faiblesse. Cela parce que les étudiants qui y sont sont plutôt terre à terre, ils aiment les choses concrètes (et, lorsqu'ils sont troublés, qui se raccrochent toujours à la réalité, à quelque chose qu'ils connaissent). Ils détestent le désarroi et justement tombent de leur piédestal lorsqu'un grain de sable vient enrailler les rouages de la machine qu'ils ont pourtant si bien huilés. Ils détestent l'inconnu qui les prend au dépourvu et c'est pour ça qu'ils aiment et ont besoin de tout contrôler. Ils souvent souvent peu audacieux et surtout pas casse-cou.
En revanche, toujours parce qu'ils sont reliés à la terre, ils sont attachés à leurs familles, au sens large du terme, à la tradition, aux valeurs familiales. Autant leur famille biologique que leur écrin, auquel ils sont souvent très fiers d'appartenir.

Et puis on retrouve chez les jadériaux l'ambivalence de la nature : elle peut en effet être luxuriante, riche, fleurie mais peut aussi être cruelle et tout détruire sur son passage, comme un séisme. Ce que la nature fait, la nature le défait aussi ; ce qu'elle donne, elle peut le reprendre à tout moment. Les jadériaux, dans leur esprit de justice, peuvent être les généreux - et tout comme la terre fertile, ils sont capables de beaucoup donner par estime, amitié, amour, etc. - avoir le cœur sur la main, mais cependant ils supportent très mal qu'on se joue d'eux, qu'on abuse de leur philanthropie. Ils sont rancuniers et ont beaucoup de mal à pardonner les fourbes, les lâches, les traitres, les hypocrites dont ils ont été les victimes.

Enfin, à l'image de l'arbre à qui il faut de nombreuses années avant de devenir adulte, les jadériaux sont les patients : ils savent que tout vient à point à qui sait attendre et qu'on récolte toujours ce que l'on sème.

Même si la nymphe les représente et qu'ils lui ressemblent par certains côtés - comme elle ils sont farouches et il est difficile de gagner leur estime - les jadériaux regrettent d'être associés à la légèreté qui caractérise la nymphe et, souvent, ils souhaitent s'en démarquer. Pourtant, certains médisants s'accordent à dire qu'il n'y a pas grande différence entre la nymphe qui enchaine les conquêtes amoureuses sans se préoccuper de trouver le grand amour et les jadériaux qui, peu préoccupés de la vie amoureuses, ont souvent des relations sans lendemain.



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MessageSujet: Re: CHAPITRE 2 : les écrins.   CHAPITRE 2 : les écrins. EmptyMer 25 Jan - 17:25


écrin saphiroy

S
aphir est l'écrin des apparences trompeuses. C'est un écrin qui jette de la poudre aux yeux, tout comme les étudiants qui y appartiennent. Comme les vagues de l'océan qui attirent et séduisent le nageur, le poussant à s'aventurer toujours plus loin, à se donner à l'océan, puis qui se révèlent impitoyables lorsqu'il veut regagner le rivage. Comme la sirène à la beauté fatale qui, parfois malgré elle, tend un piège à l'homme qui la regarde et l'entend.
Les étudiants de saphir sont comme les vagues et la sirène : ondoyants, changeants, versatiles, instables, capricieux. Difficiles à cerner car ils ont quelque chose de doux, d'innocent, de pur qui séduit au premier abord mais qui reste indéfinissable et, surtout, qui peut vite se transformer en miroir aux alouettes. Ils sont plein de grâce, de charme, d'élégance et sont très doués pour accentuer et faire valoir leurs qualités et éclipser leurs défauts. Ils savent se mettre en valeur. On y trouve d'ailleurs des maitres de la manipulation mais tous n'ont pas les épaules suffisamment larges pour supporter le poids du remord. Ceux-là sont fragiles et leurs certitudes ne tiennent parfois qu'à un fil. Les intentions des saphiroys ne sont pas toujours claires, sans doute pas toujours très honnêtes, cela dit ils sont si soucieux de leur apparence et de leur réputation qu'ils se débrouillent toujours pour parvenir à leurs fins dans les règles de l'art, dans le respect des bonnes mœurs.

L'écrin cultive la pudeur, les secrets et les mystères, trois mots qui caractérisent si bien les saphiroys. Ces mystères effraient d'ailleurs les autres habitants du palais. Mais il faut souligner que beaucoup pensent, même sans le montrer ouvertement, qu'il faut se méfier des saphiroys : avec eux, on ne sait pas sur quel pied danser, ni à quoi s'en tenir. Peut-être cela vient-il, au départ, que ce ne sont pas toujours des étudiants sociables qui recherchent le contact avec les autres écrins même si, paradoxalement, ils s'avèrent très à leur aise en société et plutôt populaires.

C'est aussi l'écrin de la « seconde chance » qui accueille des étudiants qui veulent changer de vie et qui souhaitent casser les schémas préétablis : on y retrouve souvent les jeunes gens – quelles que soient leurs origines sociales – qui n'ont pas envie de marcher dans les traces de leurs parents mais, bien au contraire, qui veulent se construire de leurs propres choix. Ainsi en est-il tout aussi bien de ceux qui veulent sortir du lot et se hisser en haut de l'échelle sociale alors qu'ils en émergent du fin fond, que de ceux, bien nés, qui ne veulent pas suivre l'avenir tracé par leurs parents depuis leur naissance. On y trouve des ambitieux, des personnes qui veulent laisser leur empreinte dans l'histoire. D'ailleurs, beaucoup d'anciens saphiroys sont devenus des sorciers célèbres dans de nombreux domaines.

Saphir est, sinon, l'écrin de l'excellence sous la forme la plus pure qui soit et accueille souvent des jeunes gens cultivés, instruits et perspicaces qui mettent leur intelligence au service de l'éminence. Ils recherchent la perfection et la supériorité et s'échinent à impressionner leur entourage, élèves comme professeurs. Ils se révèlent d'ailleurs talentueux dans ce domaine.




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MessageSujet: Re: CHAPITRE 2 : les écrins.   CHAPITRE 2 : les écrins. EmptyMer 25 Jan - 17:27


écrin améthysse


L'
améthyste est incontestablement l'écrin des créatifs, des insaisissables, des originaux, des artistes mais également des marginaux. C'est l'écrin bohème par excellence. Les étudiants qui y sont sont désireux de vivre au jour le jour, désireux, également, de s'affranchir des normes établies et ne se préoccupent pas de l'avenir. C'est pour cette raison qu'on les dit parfois en marge de la société mais c'est parce que, pour eux, la puissance de leur magie est quelque chose de complètement naturel et inné, faisant entièrement partie d'eux. D'un naturel sociable et curieux, désireux de faire des découvertes aussi bien spirituelles que créatives, ils cherchent le partage sans réellement comprendre les combats d'opinions. Ils se considèrent au dessus des préoccupations politiques, sans doute parce qu'ils n'ont nulle envie d'être rangés dans une case en particulier. Les autres habitants plus terre à terre les jugent naïfs et pensent qu'ils sont déconnectés de la réalité, qu'ils ne réalisent pas l'ampleur de la situation. C'est véritablement le cas pour certains d'entre eux.
Ce sont aussi des jeunes gens drôles qui aiment rire et ils savent s'amuser en toute simplicité. Ils sont réputés pour être de bons vivants, épicuriens, appréciant les plaisirs de la chère comme de la chair.

L'air est symbole de l'élévation de l'âme et les améthysses lui rendent hommage : ce sont des personnes sincères, en accord avec elles mêmes, humbles également, qui considèrent que l'harmonie et la paix intérieures sont la clef de tous les maux. Les améthysses disent les choses comme ils les pensent et se préoccupent peu du regard que les autres portent sur eux, c'est sous cette forme que la harpie, qui représente l'écrin, se reflète en eux : comme le revers d'une médaille, ils sont parfois cruels s'en même s'en rendre compte et c'est cette inconscience, sincère, candide, qui blesse profondément.
Les autres écrins envient leur détachement et leur pureté d'âme mais ont tendance, orgueilleusement, à mépriser leur soif d'idéal : ils les dépeignent volontiers comme des utopistes naïfs, comme d'incorrigibles rêveurs. Leurs détracteurs n'hésitent pas à utiliser la valeur des pierres précieuses utilisées par Beauxbâtons à leur avantage : l'améthyste n'est-elle pas, des quatre, la moins précieuse ?

En tout cas l'écrin tend la main aux jeunes gens qui cherchent encore leur voie, qui sont en quête d'évasion ; et les passionnés des arts, tout particulièrement, y trouvent chaussure à leur pied.

Les améthysses sont ouverts d'esprit et recherchent le contact, l'épanouissement en société, leur compagnie est d'ailleurs recherchée par de nombreux élèves des autres écrins qui apprécient leur modestie, leurs bons conseils ainsi que leur humour même s'il est parfois décalé.



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