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| SUJET MYSTERE: Le Père Lachaise | |
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Ad Astra ◗ HIBOUX : 491 ◗ REVELATEUR : ◗ PSEUDO : Maitresse du Jeu ◗ CREDITS : (c) regina.
CARTE CHOCOGRENOUILLE ◗ LIENS:
| Sujet: SUJET MYSTERE: Le Père Lachaise Dim 3 Nov - 16:39 |
| sujet mystère : le père lachaise cimetière, marginaux, magie noire« une nuit au cimetière » Le Père Lachaise est le cimetière parisien le plus prisé des visiteurs curieux et avides d'histoires fantastiques. Quantité de personnages célèbres y sont enterrés, conférant à ce lieu un cachet bien particulier, suscitant les mythes les plus sordides. L'une des légendes voudrait que des messes noires y aient été données, et qu'elles aient été la scène de sacrifices humains. On dit même qu'à certaines dates, de telles cérémonies se déroulent encore dans l'enceinte du cimetière.
Il s'agit là d'un lien fort symbolique pour les sympathisants de la magie noire. Marginaux de la société, ils vivent selon des traditions désuètes depuis des siècles en France, contrairement à leur voisin britannique ayant connu le Seigneur des Ténèbres il y a seulement quinze ans. On raconte que l'immigration soudaine des anglais aux alentours de 1998 a donné un regain de popularité à cette pratique bien sombre. L'idée d'une chasse aux mages noires s'est alors installée dans quelques esprits chevaleresques, qui dès lors, n'ont eu cesse de traquer seuls ces individus.
Une autre légende raconte que des accès vers les catacombes seraient possibles depuis certaines tombes du Père Lachaise. Envie d'aller vérifier ?
En effet, lieu symbolique pour les quelques rares férus de magie noire, un groupuscule sans grande importance subsiste tant bien que mal depuis des siècles. Groupe secret à l'instar d'une franc-maçonnerie, le cercle regroupe avant tout des bandits et autres voyous sans grand avenir. Leur extrémisme et leur volonté cependant, ne sont pas à sous-estimer. Depuis deux ans en effet, le groupe se réunit autour d'un leader, étudiant à beauxbâtons, qui met peu à peu de l'ordre dans ce rassemblement. Cela vous ne le savez évidemment pas, du moins pas encore. Tout ce qui vous a interpellé pour l'instant, c'est l'étrange manège auquel se livre une sorcière au cimetière. Elle parcourt les allées bien trop rapidement pour laisser penser qu'elle puisse s'intéresser aux épitaphes. Vous la revoyez plusieurs fois, comme si elle attendait quelque chose. Pourtant, la jeune femme d'une trentaine d'années est loin d'être nerveuse. Certains d'entre vous même, parvenez à la reconnaître : il s'agit d'une baronne évincée il y a quelques années, qui travaillait au Ministère de l'éducation et de la culture. Pourquoi flâner dans un tel endroit ? Surtout à l'heure de la fin des visites touristiques ?
Intrigués par ce qui se trame, vos personnages s'installent discrètement, à l'abri des regards. De là où ils sont vos personnages croient voir du sang alors lorsqu'un l'un d'entre eux s'aperçoit qu'il reconnait le processus d'un vieux rituel magique de sacrifice, vous sentez que la soirée a pris une tournure différente, inattendue mais inquiétante. Vos personnages vont penser qu'ils s'apprêtent à immoler un animal mais le doute immisce lorsqu'une jeune femme enroulée dans un drap immaculé s'avance sur l'autel...
NB : Melian et Nolan vous êtes ensemble et vous croisez Opale. pour le reste, les cartes sont entre vos mains !
/!\ ATTENTION. Vous serez les témoins d'un rituel particulièrement noir, et traumatisant. La plus vile des Magies sera invoquée durant le rituel. A vous de voir la marche à suivre: intervenir et arrêter cet affront à la nature, rester un simple observateur, se protéger et tenter d'ignorer ce qui se passe. Mais quoiqu'il arrive, vous ne sortirez pas indemnes de cette aventure. Si vous aviez choisi de rester loin des sentiers obscurs de la magie, c'est raté, cette expérience vous fera tourner la page d'un livre que vous ne pourrez plus refermer impunément. Vous voilà confrontés à une magie peu respectueuse de la nature et ses lois. Ce que vos personnages vont voir ce soir là les marquera à vie et leur fera se poser des questions sur la magie noire, son utilisé, ses dangers, son impact sur la France et notamment à Beauxbâtons où elle semble reprendre vie. En effet, dans quelques bribes de conversations, vous entendrez le nom de l'obédience Copte Keme, sans jamais réussir à en apprendre davantage. Pourquoi font-ils référence à cette obédience ? Qui est leur leader, malheureusement absent de ce rituel ? C'est à toutes ces questions, et d'autres encore, que vous allez être confrontés dans ce sujet ... et peut-être ceux à venir. Voilà en effet une occasion de faire évoluer vos personnages sur leurs rapports à la magie. Bien sûr, vous restez les maîtres de leurs destins.
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| | | MAJOR E LONGINQUO REVERENTIA
Melian Devlin ◗ HIBOUX : 860 ◗ REVELATEUR : ◗ PSEUDO : riddermark (florence) ◗ CREDITS : hollow bastion ; killianhjones ; signature by wild heart ◗ SANG : Devlin-Colbert, sang pur. Dernière survivante de la famille française Colbert. Parents enfermés à Azkaban. ◗ PENSINE : Excellente cavalière et escrimeuse. Douée et dangereuse en duels de sorciers. Possède une grande maitrise du feu.
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| Sujet: Re: SUJET MYSTERE: Le Père Lachaise Mar 5 Nov - 17:52 |
| Ah Paris ! Paris, la belle Paris. Paris la fabuleuse. Paris magique. Melian n’y était pas retourné depuis des années. Depuis la mort de ses grands-parents pour être exact. Retrouver la capitale avait quelque chose de jouissif. Elle appréciait la moindre petite chose, le moindre petit moment. Tout lui semblait étrangement plus beau que dans ses souvenirs. Les rues, les gens, les boutiques. Tout. La présence de Nolan à ses côtés y était surement pour beaucoup. Il la faisait sourire, rire même parfois ! Il arrivait à lui faire oublier ses petits tracas et elle espérait en avoir fait de même. Nolan avait grand besoin de se changer les idées. Il avait passé des moments difficiles depuis la mort de son père. Sa mère n’arrangeant rien. Si seulement Melian pouvait la faire taire une bonne fois pour toute ! Oh bien sur la jeune femme aurait pu. Il lui suffisait d’un mot. D’un tour de baguette et c’en serait fini. Mais elle ne ferait jamais cela à Nolan. Jamais.
La journée touchait bientôt à sa fin. Le temps avait coulé, semblait-il, à une vitesse anormalement rapide. Une impression rien de plus. Encore un sentiment étranger à Melian. « Ahh ! Melchior. Impossible de quitter Paris sans une de ses fameuses tenues ! » Et avant même que Nolan ne puisse protester, Melian s’était engouffrée dans la boutique. La réputation de l’artisan n’était plus à faire et il connaissait bien la famille Colbert. Il reconnu Melian au premier coup d’œil et su presque aussitôt ce qu’il lui fallait. « Cette couleur sera parfaite sur toi, belissima ! » Et c’était vrai. Le vert émeraude allait de pair avec ses yeux et sa peau pâle. Et le tissu, d’une légèreté déconcertante, mettait son corps en valeur, le dévoilant tout en le protégeant des regards importuns. Quelques broderies venaient apporter la touche finale. « Perfecto ! » Combien de temps passèrent-ils à l’intérieur de la charmante boutique ? Difficile à dire. Mais lorsqu’ils ressortirent, Melian était une femme ravie. « C’est de la folie. » soupira Nolan. Melian, elle, se mit à rire et lui attrapa la main. « Ca tombe bien, la folie et moi somme de vielles amies ! » Et ils repartirent d’un pas lent, sourire aux lèvres.
Drôle d’endroit pour une ballade en amoureux. Encore plus étrange lorsqu’on pense qu’il fait nuit noir. Seuls quelques lampadaires de-ci, de-là, éclairés les pas lents des deux jeunes gens serrés l’un contre l’autre. Melian Devlin ne se serait jamais imaginé dans pareille situation. Jamais. D’abord, elle ne se voyait pas fréquentant un cimetière, même un cimetière aussi prestigieux que celui-ci. Si ces lieux étaient en effet lourds de sens pour la jeune femme, elle ne les arpentait jamais pour ainsi dire. Elle ne s’était même jamais rendue sur la tombe de sa sœur. Par peur. Par déni. Elle n’admettrait probablement jamais ce qui était arrivé. Mais revenons au moment présent. Le cimetière du Père Lachaise. Elle tenant par la main le seul homme à qui elle ne s’était jamais ouverte. Nolan Le Floch. Son Nolan. Ils avaient passé une journée formidable, rien que tous les deux, dans les rues de Paris. Oubliant les tracas de la vie, ils s’étaient évadés dans leur petit jardin secret et avait fini par atterrir en ce lieu chargé d’histoire. Melian s’y sentait étrangement bien. Elle n’était pas sans ignorée les histoires qui courraient à propos de ce lieu. Intriguée et attirée, elle avait persuadé Nolan d’y aller pour une petite visite hors des visites autorisées. « Quel danger pourrait-il y avoir ? » avait-elle dit, face à son air réticent. Il n’avait pas résisté bien longtemps. Et elle, comme une enfant à qui l’on concède un caprice, avait sourit, ravie. Cet endroit, contre toute attente, ne lui donnait pas la chair de poule. Au contraire. Elle le trouvait intriguant, intéressant. Tant de choses semblaient cachées. En bien ou en mal. Et cela l’attirait. « Cet endroit est magique. Littéralement. » Sa douce voix semblait lointaine, comme si Melian se perdait dans quelques méandres de son esprit. Comme si elle n’était pas vraiment là. Et pourtant, sa main continuer à serrer celle de Nolan.
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| | | MAJOR E LONGINQUO REVERENTIA
Nolan B. Le Floch ◗ HIBOUX : 593 ◗ REVELATEUR : ◗ PSEUDO : styxx (audrey) ◗ CREDITS : (c) serleena ◗ SANG : sang-pur, breton, comte de Cornouailles depuis peu, habite un domaine bien trop grand pour lui. ◗ PENSINE : Est extrêmement doué pour le duel et l'escrime, ce qui lui a permis d'être le chef de l'obédience des onze.
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| Sujet: Re: SUJET MYSTERE: Le Père Lachaise Mer 6 Nov - 21:58 |
| Paris était une ville toujours en mouvement. Je n'aimais pas beaucoup la capitale, trop bruyante à mon goût. Moldus et sorciers se mêlaient avec une aisance déconcertante, et le vrombissement incessant de leurs voitures me donnaient mal à la tête. Au départ, j'avais été plutôt effrayé par ces monstres de verre et d'acier, mais on finissait par s'y habituer, comme toujours. Par contre, la foule, je ne m'y habituais pas. Je détestais ça. J'avais toujours vécu reclus dans un manoir, loin de la ville, et j'avais commencé à fréquenter du monde en entrant à Beauxbâtons, parce que je n'avais pas le choix. Mon répertoire de connaissances s'était agrandi de façon surprenante, j'avais acquis une certaine popularité au sein de l'académie, ma proximité avec le Dauphin aidant sûrement beaucoup, mais la foule, j'avais vraiment du mal, même encore aujourd'hui. Enfin soit, ce n'était qu'un détail. Je n'aimais pas spécialement Paris, mais j'étais venu pour faire plaisir à Melian. Elle semblait absolument ravie d'être là, excitée comme une enfant qui ouvrait ses cadeaux le jour de Noël. Je n'avais pas l'habitude de la voir aussi légère, aussi insouciante, et cela me troublait. Si j'avais su que Paris avait un tel effet sur elle...Non pas que je n'aimais pas la Melian de d'habitude, au contraire, même, mais la voir ainsi me réchauffait le cœur. Elle ne respirait pas forcément la joie de vivre, mais sa félicité, quand elle était là, était communicative. Elle venait de me traîner dans une boutique d'étoffes rares et chères, d'une grande qualité. Cette boutique était renommée pour cela. Je l'avais laissée essayer sa nouvelle tenue, qui fut apparemment un coup de cœur pour elle. Ah, les femmes ! Melian ne faisait pas figure d'exception lorsqu'il s'agissait de beaux bijoux et de belles étoffes. Je n'avais pas pu m'empêcher de soupirer, trouvant cette dépense déraisonnable – étaient-ce mes nouvelles responsabilités qui me rendaient si peu fantaisiste ? Enfin. C'était sa fortune après tout. Elle en faisait ce qu'elle voulait. Et pour tout avouer, ça lui allait plutôt bien. Que demande le peuple ?
Plus tard, beaucoup plus tard, nous étions encore en train d'arpenter les rues de Paris. Nous étions à présent à proximité du cimetière du père Lachaise. Cet endroit était mythique, à bien des égards. On pouvait presque sentir les âmes des personnages illustres qui y étaient enterrés. Je n'aimais pas beaucoup les cimetières. Personne ne les aimait, par ailleurs. Ils rappelaient souvent des mauvais souvenirs à ceux qui les arpentaient. Bien plus qu'un lieu de souvenirs, c'était un lieu de recueillement. Nombreux étaient les moldus qui venaient en pèlerinage sur les tombes de leurs idoles enterrées ici. Personnages qui appartenaient par ailleurs tant au monde moldu qu'au monde sorcier. Mais c'était calme. Apaisant, presque. Le silence nous avait enveloppés dans un cocon doux et rassurant. Il n'y avait plus que nous. Elle et moi. Je sentais sa main serrer la mienne doucement. C'était étrange. C'était inhabituel. Mais je ne me sentais plus seul. Tant qu'elle serait là, je ne serai plus jamais seul. Et ce simple constat me faisait du bien, tout autant qu'il me faisait peur : et si je la perdais elle aussi, tout comme j'avais la fâcheuse tendance de perdre les autres ? Au départ, j'avais été plutôt réticent à entrer dans le cimetière en dehors des heures d'ouverture au public. Y entrer illégalement revenait à profaner un lieu sacré. Pourtant, elle acheva bientôt de me convaincre. « Quel danger pourrait-il y avoir ? » Je hochai alors la tête, donnant mon assentiment. C'est vrai, il n'y avait pas l'air d'avoir un quelconque danger, même si mes réticences n'étaient pas liées à un quelconque sentiment de peur. Je me sentais tout simplement comme un profanateur, et cette idée me dérangeait. Soit. Je finis tout de même par la suivre. Elle avait l'air ravie de voir que j'avais fini par céder, c'était tout ce qui comptait. La voir sourire ainsi méritait bien quelques petits sacrifices. Sans doute étais-je trop raisonnable, trop ennuyeux. Elle ne semblait pas m'en tenir rigueur. Tant mieux. « Cet endroit est magique. Littéralement. » Et je comprenais ce qu'elle voulait dire, même si sa voix s'était faite lointaine. Trop lointaine. Moi aussi je le ressentais, je sentais un frisson me parcourir la peau, le même que quand j'entrais dans un endroit empreint de magie. « Oui, il y a de la magie dans l'air. » finis-je par approuver, mon regard scrutant les alentours comme pour chercher la source de toute cette énergie. « Moi aussi je le sens. » Peut-être que nous étions plus sensibles à la magie que d'autres, parce que nous baignions dedans depuis tout petits. Aussi savait-on différencier les moldus des sorciers, et pas seulement à cause de leur comportement...chacun dégageait quelque chose, une aura à laquelle je n'étais pas indifférent. Les moldus, eux, en étaient complètement dépourvues. « Il y a quelque chose dans ce cimetière. Et j'ai du mal à croire que c'est uniquement à cause des centaines d'âmes qui reposent ici. » Je me gardais bien de dire que dans d'autres cimetières, notamment celui où était enterré mon frère, je n'avais pas ressenti cette impression persistante que quelque chose était en train de froisser l'air. Quelque chose semblait inhabituel. Pourtant, vu l'heure plutôt avancée de la soirée, nous devrions être seuls dans ce cimetière. Tout du moins, c'était ce que voulait la théorie. |
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| Sujet: Re: SUJET MYSTERE: Le Père Lachaise Jeu 7 Nov - 23:30 |
| ✼✼✼They call it the rising sun it's been the ruin of many poor girls. And god, I know I'm one.adelaidekane@tumblr/ Lauren O'Connell. La journée tirait sur sa fin, emportant dans son voile les couleurs vives qui surplombaient Paris ce matin, cela signifiait également la fin des cours donnés à Beauxbâtons. Le front collé contre ses cahiers, la brune assise au dernier rang s'est endormi au beau milieu du cours de runes et écritures anciennes. Monsieur Hoffman tousse lourdement, ayant remarqué le sommeil dans lequel la demoiselle Buffenoir s'était plongée il y a de cela quelques minutes, la tirant de ses pensées. Elle sursaute, relevant la tête. Les quelques camarades qui gloussent bêtement se trouvent assaillis de regards meurtrier dans les secondes qui suivent puis elle bredouille à l'intention du professeur une légère excuse avant de récupérer sa plume pour se remettre à noter. Son voisin lui fait passer un mot, faisant un signe de tête en direction de Salomé et Marie, ses deux amies desquelles elle semble parfois inséparable. Elle déplie la note et lit silencieusement: " rdv Orange, après cours", Opale fronce les sourcils avant de plonger son regard en direction de ses amies, leur faisant signe de tête que ce soir, ça n'est pas possible. Dès qu'elle lâche ses mots, elle se demande aussitôt pourquoi elle a sortie une telle connerie. Elle n'a rien de prévu, après les cours. Ses amies font la moue, semblant supplier la brune d'accepter, mais celle-ci reste de marbre avant de replonger son attention sur son livre, et cela uniquement de façon superficielle. En réalité, elle est perdue dans les méandres de ses pensées, comme à son habitude, elle n'est qu'à moitié là, l'autre partie d'elle, elle est loin. Tellement loin de Beauxbâtons. Elle est dans un château, et lorsqu'elle perd son regard devant la glace, une couronne orne le haut de sa tête. Et puis le professeur annonce la fin du cours, celle du rêve aussi. Du rêve. Rien de plus. Elle s'échappe de son siège, ramassant au passage ses livres avant de balayer la salle de classe et de suivre la foule d'élèves qui se rend hors de la pièce. Les cheveux flottant doucement derrière-elle, la brune se rend dans la direction opposée de celle de ses amies pour éviter une confrontation inutile, et se précipite dans les couloirs. Parmi le silence de mort qui règne à Beauxbâtons lézarde les bruits des talons d'Opale qui claquent contre le sol marbré, accompagné d'un souffle saccadé. Elle voit le paysage défiler, bientôt elle a franchi la porte de l'académie, s'enfonçant dans la première ruelle qui se pointe, le vent s'engouffrant dans ses boucles brunes volant au vent. Elle ferme les yeux, s'imaginant une ruelle de Paris qu'elle affectionne particulièrement et transplane, toujours concentrée sur cette impasse. Un tourbillon s'enroule autour d'elle, la prenant dans son envol et lorsque celui-ci s'efface, elle a quitté Orange. Clairement, elle ne sait pas ce qu'elle fiche, elle avait pensé à se rendre dans un endroit silencieux pour penser, un endroit loin de Beauxbâtons. Elle remonte l'impasse et prend la prochaine à droite et se faufile dans la bouche de métro. Instinctivement elle se dirige vers la ligne numéro deux et s'assoit sur l'un des sièges disponibles. Opale à l'habitude de ce genre de transports, passant le plus clair de son temps à flâner dans les rues du Paris moldu. Elle descend à la station du Cimetière du Père Lachaise, sans franchement savoir ce qu'elle vient y faire. Probablement est-elle à la recherche du silence, et c'est bien connu, les morts ne parlent pas. Comme à son habitude, son cœur manque un battement lorsqu'elle franchit le grillage du cimetière, toujours aussi éprise de l'ambiance mystique qui se dégage de cet endroit, intriguant, envoûtant, un lieu qui regorge d'histoires. La jeune femme avance dans les allées accordant peu de regards aux tombe, davantage plongée dans la contemplation des nombreux arbres qui bordent le chemin. La tête toujours perdue dans les nuages, elle ne fait plus réellement attention à l'endroit où elle met les pieds, se rassurant tout simplement à l'idée qu'à cette heure, il n'y a personne au cimetière. Cependant, à la croisée d'une allée elle rentra en plein dans quelque chose. Relevant la tête, ravalant un grognement elle découvrit que ce serait plus exact de dire qui. Sa bouche s'entre-ouvre et elle s'empresse d'aller aider les deux malheureux à se relever. Lorsqu'ils ont la tête relevé, elle peut désormais reconnaître Melian Devlin, assistante du professeur Amblard, Opale aurait dû s'en douter à la vue de cette imposante longue chevelure noire. A ses côtés se relève Nolan Le Floch et le cœur de la cadette des Buffenoir rate un battement. Nom d'un gobelin mal luné, songe-t-elle, se demandant bien pourquoi il a fallu que ce soit lui qu'elle bouscule. Elle aurait encore préféré que ce soit la Directrice, ou n'importe qui, même le Roi. N'importe qui, vraiment. Opale avait tendance à être particulièrement mal-à-l'aise et maladroite lorsqu'elle était en présence d'un garçon qui ne l'avait pas laissé indifférente. Son regard se perdait sur son visage. Elle songeait alors à leur rencontre, au club des duels. Enfin, pas réellement rencontre. Il l'avait juste regardé, et elle se souvient uniquement de son cœur qui, bien trop sensible, s'était bêtement emballé. Opale était parfois aux antipodes d'elle-même, froide et distante elle avait malgré tout la capacité bluffante de s'attacher d'une manière incompréhensive et insensée aux gens, même à ceux auxquels elle n'avait jamais tenu de discours. « Par Flamel, je suis vraiment désolée. » bredouille-t-elle à demie voix, tentant toujours de les relever, les yeux grands ouverts. Ses gestes sont peu assurés, elle aurait honnêtement rêvé d'une autre rencontre que celle-ci avec ce garçon et puis, par la barbe de Merlin, elle venait de renverser l'assistante d'un de ses professeurs. Ce n'était réellement pas sa journée, elle en était désormais persuadée. « Vraiment vraiment désolée.. ça va, vous n'avez rien ? » continue-t-elle de s'excuser, ne sachant que faire de ses mains qu'elle n'arrive pas à laisser quelque part. Opale lance un regard en biais, il commence à faire sombre. « Ce n'est pas un peu étrange comme lieu de balade.. un cimetière ? » lance-t-elle à tout hasard de façon totalement innocente. Elle n'a pas une fois pensé qu'ils pourraient être ensemble, après tout, elle aussi elle a un tas d'amis garçons, alors pourquoi pas Melian. Bien que celui-ci soit plus jeune. Franchement beau et.. bon d'accord, c'était louche, mais la brune était bien trop prise dans sa tentative de changer de sujet pour faire autre chose. |
| | | MAJOR E LONGINQUO REVERENTIA
Melian Devlin ◗ HIBOUX : 860 ◗ REVELATEUR : ◗ PSEUDO : riddermark (florence) ◗ CREDITS : hollow bastion ; killianhjones ; signature by wild heart ◗ SANG : Devlin-Colbert, sang pur. Dernière survivante de la famille française Colbert. Parents enfermés à Azkaban. ◗ PENSINE : Excellente cavalière et escrimeuse. Douée et dangereuse en duels de sorciers. Possède une grande maitrise du feu.
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| Sujet: Re: SUJET MYSTERE: Le Père Lachaise Sam 9 Nov - 13:59 |
| Était-ce une si bonne idée finalement que de se rendre en ce lieu peu recommandable ? Et de nuit de surcroît ! Non vraiment, qu’était-il passé par la tête de Melian ? Mille et une choses évidemment. Si la jeune femme n’était pas aussi aisément impressionnable, elle devait admettre que cet endroit dégageait quelque chose d’effroyable. Elle n’avait, en règle générale, peur de rien. C’était elle qui, d’ordinaire, infligeait ce sentiment désagréable aux autres. Pourtant, en cet instant, Melian sentait grandir en elle ce sentiment inconnu qu’était la peur. Du moins supposait-elle qu’il s’agissait de cela. « Oui, il y a de la magie dans l'air. » Elle n’était donc pas folle. Nolan aussi sentait quelque chose. Ses yeux, devenus étrangement gris en quelques secondes, se tournèrent vers lui à la recherche de quelque chose de familier. « Moi aussi je le sens. » Tout cela n’annonçait rien de bon. Désormais stoïque, Melian laissait son regard se baladait sur diverses tombes et allées. Tout était silencieux. Le calme qui régnait au sein du cimetière paraissait surfait, irréel, faux. Quelque chose clochait. « Tu as raison… Il y a quelque chose… » Mais quoi ? Impossible à dire. Par habitude, les doigts de Melian allèrent trouver sa baguette dissimulée au creux de sa longue cape sombre. Mieux valait prévenir que guérir. « J’ai la désagréable sensation que nous ne sommes pas seuls. » Il était d’autant plus étrange de penser cela, que le cimetière avait l’air désert. Et qui pourrait bien s’y aventurer en cette heure tardive ? Tout cela n’avait aucun sens. Melian délirait. Ce n’était probablement rien. La fatigue avait dû la gagner. Et pourtant, elle sentit venir de derrière eux quelque chose. Ou quelqu’un…
VLANG ! On venait violemment de percuter le couple. Melian eut le réflexe intelligent de lancer un sortilège, sans le formuler à voix haute, qui lui permit de garder son équilibre. Se retournant presque aussitôt elle pointa sa baguette sur le malotru. « Par Flamel, je suis vraiment désolée. » Melian fronça les sourcils et, reconnaissant Opale Buffenoir, lâcha immédiatement la main de Nolan qu’elle tenait encore fermement dans la sienne. La petite brune ne cessait de s’excuser ce qui avait le don d’agacer Melian encore d’avantage. Que diable venait-elle faire ici ? « Ce n'est pas un peu étrange comme lieu de balade.. un cimetière ? » Levant les yeux au ciel, Melian baissa finalement sa baguette. Malgré tout, la sorcière la gardait en évidence, à la vue de cette sotte de Buffenoir. Qui plus est, quelque chose lui disait qu’elle pourrait en avoir besoin. « Étrange pour une sotte dans ton genre peut-être. » Pour Melian il n’y avait rien de plus beau et de plus apaisant qu’un cimetière. Là au moins personne ne la dérangeait. Ou du moins était-ce vrai jusqu’à maintenant. Et il semblait que la jeune Opale n’était pas la seule à se promener dans le coin… Melian perçu du coin du regard une ombre qui traversait les allées à quelques mètres d’eux. Se détournant des deux autres, elle observa la silhouette, calme, paisible. Elle semblait flottait dans les airs avec cette longue cape noir qui dissimulait son corps. « Par la barbe de Merlin ! Est-ce que tous les illuminés de cette ville se sont donné rendez-vous ici ? »
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| | | MAJOR E LONGINQUO REVERENTIA
Nolan B. Le Floch ◗ HIBOUX : 593 ◗ REVELATEUR : ◗ PSEUDO : styxx (audrey) ◗ CREDITS : (c) serleena ◗ SANG : sang-pur, breton, comte de Cornouailles depuis peu, habite un domaine bien trop grand pour lui. ◗ PENSINE : Est extrêmement doué pour le duel et l'escrime, ce qui lui a permis d'être le chef de l'obédience des onze.
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| Sujet: Re: SUJET MYSTERE: Le Père Lachaise Dim 17 Nov - 13:31 |
| Je fronçais les sourcils, perplexe face à cette atmosphère plutôt étrange. C'était...inhabituel, c'est le moins qu'on puisse dire. Cela ne faisait aucun doute, quelque chose se tramait entre les tombes, quelque chose d'étrange. Un frisson me parcourut l'échine. Plus j'y repensais, et plus je sentais cette présence inconnue, étrangère, mais surtout, inquiétante. Mon instinct me souffla de rebrousser chemin, de sortir d'ici tant qu'il en était encore temps, mais ma curiosité, elle, me poussait à surveiller le cours des évènements. Si le royaume était en danger d'une façon ou d'une autre, je me devais d'aller le rapporter à la famille royale aussi tôt que possible. Finalement, ce n'était peut-être pas la curiosité qui prima, mais mon sens du devoir. J'étais persuadé qu'il s'agissait de quelque chose de dangereux, de nocif, un danger qu'il fallait endiguer, étouffer dans l'oeuf. Melian avait l'air inquiète elle aussi. Pourtant, elle n'était absolument pas du genre à se laisser impressionner facilement. Moi non plus, d'ailleurs, je savais garder mon sang froid en toutes circonstances, le jeu des apparences m'y obligeant, mais cette fois, est-ce que ça allait être suffisant ? Très sincèrement, j'en doutais. « Tu as raison… Il y a quelque chose… » Je ne déraillais pas. En fait, j'avais toute ma tête. Ce qui, d'un côté, était plutôt rassurant. Ou pas, d'ailleurs, parce que s'il y avait véritablement quelque chose, ce n'était sûrement pas une bande d'ados en train de se raconter des histoires de fantômes juste pour se faire peur. Ou alors, leur effroi produisait une quantité vraiment importante de magie. Mon intuition me soufflait cependant que mon hypothèse était totalement erronée. C'était beaucoup trop noir pour être l'oeuvre de simples adolescents en mal de frissons. Mon sentiment de malaise s'accentua davantage. Je glissai un regard en coin à la jeune femme, un regard entendu. Pensait-on à la même chose ? « J’ai la désagréable sensation que nous ne sommes pas seuls. » J'acquiesçai doucement. Effectivement, nous pensions à la même chose. Nous n'étions pas seuls. Pire encore, quelque chose se tramait ici, en ces lieux. Quelque chose que je n'étais pas certain de vouloir vérifier, finalement. Peut-être était-il encore temps de s'en aller et faire comme si nous n'avions rien vu, rien entendu ? Courageux, mais pas téméraire.
Je n'eus pas le temps de tergiverser davantage. Quelqu'un venait de nous foncer dedans, au sens littéral du terme. J'eus le souffle coupé sous l'effet du choc, pendant quelques instants, avant de me ressaisir. Plus de peur que de mal, finalement. Il n'y avait nul mages noirs dans le coin, simplement cette élève de Beauxbâtons que j'observais minutieusement, persuadé qu'elle avait un énorme potentiel. L'ombre d'un sourire amusé fleurit sur mes lèvres. Voilà une entrée en matière pour le moins...surprenante. « Par Flamel, je suis vraiment désolée. » Elle se confondait déjà en excuses, toute gênée qu'elle était de nous avoir bousculés. « Ce n'est rien. » répondis-je aussitôt, pour couper court à ce moment embarrassant. Je n'étais pas certain que Melian allait voir les choses de cette façon, vu son tempérament plutôt sanguin, mais peu importait, pour le coup, nous avions d'autres choses autrement plus importantes à faire que de nous attarder sur une bête bousculade. J'espérais toutefois que le boucan que nous faisions n'avait pas dispersé les inopportuns, auquel cas notre présence ici ne rimerait absolument à rien. « Ce n'est pas un peu étrange comme lieu de balade.. un cimetière ? » Comment pourrions nous justifier notre présence ici ? De toute évidence, nous n'avions rien à faire ici, elle non plus d'ailleurs. Mais ce serait déplacé que de lui retourner la question. Ce n'était vraiment pas le moment de déclencher une polémique. « Étrange pour une sotte dans ton genre peut-être. » Déjà, je n'écoutais plus l'altercation entre les deux femmes. Mon esprit était occupé ailleurs, mon regard également. Je sentais toujours la magie flotter dans l'air. Une magie sombre, destructrice. Apparemment, personne n'avait eu vent de notre présence ici, nous ne les dérangions pas pour le moins du monde. À moins que la procédure – je me refusais à employer le terme rituel – soit trop avancée pour être interrompue maintenant, auquel cas d'une façon ou d'une autre, nous étions arrivés trop tard. Puis, j'aperçus cette femme. Une femme dont le visage me semblait étrangement familier, ce qui me fit froncer les sourcils. Que faisait-elle là, que diable ? « Par la barbe de Merlin ! Est-ce que tous les illuminés de cette ville se sont donné rendez-vous ici ? » Ce n'était malheureusement pas n'importe quelle illuminée. Je jetai un nouveau coup d'oeil à Melian, puis je levai enfin le voile sur ce que je savais. « Cette femme. » chuchotai-je à l'adresse des deux femmes, en montrant du menton la silhouette solitaire, qui allait et venait entre les tombes. « Vous la reconnaissez, n'est-ce pas? » Pitié, ne me dites-pas que j'étais le seul à l'avoir identifiée. Baronne évincée ou pas, elle représentait un véritable danger pour le royaume, et si elle s'adonnait vraiment aux pratiques que j'imaginais désormais, elle devait être bannie pour de bon. « Elle était dans le gouvernement il y a quelques années. Elle dépendait du Ministère de l'Education et de la Culture. J'ai entendu dire qu'elle a perdu tous ses titres de noblesse et ses terres. » Les rouages de mon esprit fonctionnaient à plein régime, alors que je comprenais ce qui se passait, ce que sa présence en ces lieux impliquaient. « Mesdames, il semblerait que notre baronne ait des comptes à régler. » Maintenant que j'y songeais, ça me faisait véritablement froid dans le dos. Le roi était peut-être en danger. Sa famille également. Sans le savoir, nous avions mis les pieds au cœur d'un bien noir complot. La question qui se posait désormais était de savoir qui cela visait-il exactement, et comment comptait-elle s'y prendre pour assouvir sa vengeance ? Une partie de moi préférerait ne pas le savoir. |
| | | Admin
Ad Astra ◗ HIBOUX : 491 ◗ REVELATEUR : ◗ PSEUDO : Maitresse du Jeu ◗ CREDITS : (c) regina.
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| Sujet: Re: SUJET MYSTERE: Le Père Lachaise Dim 12 Jan - 17:28 |
| sujet mystère : le père lachaise cimetière, marginaux, magie noire« Hors-jeu » Le sujet se poursuit avec Nolan et Melian, Opale étant absente elle est donc considérée comme un PNJ dans ce rp.
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| | | MAJOR E LONGINQUO REVERENTIA
Melian Devlin ◗ HIBOUX : 860 ◗ REVELATEUR : ◗ PSEUDO : riddermark (florence) ◗ CREDITS : hollow bastion ; killianhjones ; signature by wild heart ◗ SANG : Devlin-Colbert, sang pur. Dernière survivante de la famille française Colbert. Parents enfermés à Azkaban. ◗ PENSINE : Excellente cavalière et escrimeuse. Douée et dangereuse en duels de sorciers. Possède une grande maitrise du feu.
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| Sujet: Re: SUJET MYSTERE: Le Père Lachaise Jeu 30 Jan - 14:13 |
| Décidément cet endroit la mettait mal à l’aise. Melian n’aurait su dire précisément ce qui la mettait dans un tel état d’angoisse. D’autant plus que ces sentiments lui étaient quasi inconnus. Pourtant, il y avait bien quelque chose en ces lieux qui la dérangeait et mettait tous ses sens en alerte. Oubliant la présence dérangeante d’Opale qui les pressait de quitter le cimetière, Melian s’approcha d’une tombe imposante sur laquelle elle prit appuie. Observant avec attention la scène qui se déroulait sous ses yeux, la jeune femme vérifia instinctivement que sa baguette était bien à sa place. Un geste qui tenait plus du rituel que d’un véritable besoin. « Vous la reconnaissez, n'est-ce pas? » Prêtant d’avantage d’attention à la femme, elle distingua plus clairement sa physionomie. « Bien sûr... » Elle écouta Nolan d’une oreille tout en ne perdant jamais de vue l’étrange procession, mais surtout la fameuse et sinistre femme. « C’est vrai… Que vient-elle faire ici ? Et dans cet accoutrement… » Décidément, quelque chose de bizarre se tramait. Quelque chose qui devait, sans le moindre doute, se faire en dehors des sentiers battus. La famille Royale ne devait rien savoir de tout ceci. Sinon pourquoi tous ces secrets ? Pourquoi se rendre dans un tel cimetière à la nuit tombée ? Les jérémiades d’Opale reprenant, Melian se tourna vers elle avec une rare violence et pointa sa baguette sous son nez. « Silence !! » La jeune Buffenoir cessa de bouger et de respirer pendant un bref instant. Melian lui offrit un sourire malveillant. « Si tu ne veux pas rejoindre l’une de ces tombes, je te conseille de suivre exactement ce que je te dirais. » Avec Opale, la jeune femme était sûre d’avoir un certain pouvoir. Elle était faible et facilement manipulable. Une enfant en somme. Au regard qu’Opale lui lança, Melian en conclut que le message était passé. Elle jeta un œil à Nolan et sourit. « Rapprochons nous et tâchons d’en découvrir d’avantage… » Il était hors de question pour elle de quitter les lieux maintenant. Elle voulait savoir de quoi il retournait. Elle voulait savoir d’où venait ce sentiment étrange d’angoisse mêlée de fascination qu’elle ressentait.
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| | | MAJOR E LONGINQUO REVERENTIA
Nolan B. Le Floch ◗ HIBOUX : 593 ◗ REVELATEUR : ◗ PSEUDO : styxx (audrey) ◗ CREDITS : (c) serleena ◗ SANG : sang-pur, breton, comte de Cornouailles depuis peu, habite un domaine bien trop grand pour lui. ◗ PENSINE : Est extrêmement doué pour le duel et l'escrime, ce qui lui a permis d'être le chef de l'obédience des onze.
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| Sujet: Re: SUJET MYSTERE: Le Père Lachaise Mer 12 Fév - 12:05 |
| Malgré les injonctions d'Opale, qui souhaitait plus que tout quitter cet endroit, je ne voulais pas partir, pas maintenant. J'avais beau ne pas être à mon aise en ces lieux, je voulais quand même savoir ce qui en retournait vraiment. J'étais trop intrigué pour faire machine arrière. Ma curiosité avait été piquée, et cela n'allait pas être sans conséquences, surtout si la sûreté du territoire était menacée. Je n'avais pas encore fait part de cette hypothèse à Melian, mais j'étais quasiment persuadé qu'un complot d'ampleur nationale se jouait sous nos yeux. La situation était trop anormale pour que je ferme les yeux là dessus. Certes, j'allais fourrer mon nez dans ce qui ne me regardait probablement pas, d'autant plus que je n'étais pas aubin, mais quand cela concernait l'intégrité de la famille royale, alors ça me concernait également. Je me donnais sans doute trop d'importance, mais Marien comptait sur moi, alors, ce n'était pas le moment de lâcher prise. Encore un truc sur lequel il me faudrait enquêter, mais ce n'était pas bien grave, je comptais bien mettre mon obédience dans le coup, après tout, les Onze n'étaient-ils pas censés protéger la monarchie ? Ce n'était pas pour rien que notre cercle comptait les meilleurs escrimeurs et duellistes de tout Beauxbâtons. Pourtant, j'avais le sentiment que j'étais arrivé trop tard, la vermine était déjà aux portes du pouvoir royal et elle menaçait d'infester ses fondations, et la vermine prenait les traits de cette femme. Je dardai sur la silhouette un regard empli de haine et de mépris. Il me faudra plus d'une preuve pour l'écarter, mais j'y parviendrai, j'en faisais le serment. En s'adonnant à je ne sais quel manège sordide, elle venait de se rendre coupable de trahison envers la couronne et c'était un motif suffisant pour se faire bannir du royaume. Malheureusement, cela ne l'empêchera pas de sévir ailleurs, ce genre de vermine avait plus d'un tour dans son sac à malice. « Bien sûr... » j'étais rassuré de voir que je ne débloquais pas. Melian aussi l'avait bel et bien reconnue. Si nous étions deux à la reconnaître, alors, c'était forcément réel. Il se passait vraiment quelque chose. « C’est vrai… Que vient-elle faire ici ? Et dans cet accoutrement… » J'avais bien ma petite idée sur la question. J'avais entendu dire que des sortes de sectes foisonnaient ça et là dans le royaume. La famille royale ne prenait pas encore cette menace très au sérieux, ces groupuscules étant minoritaires. Cela dit, le royaume n'était pas à l'abri d'une recrudescence brutale de personnes hostiles au pouvoir, quitte à ce qu'ils emploient des méthodes contre-nature pour y parvenir. « Je ne sais pas. » admis-je, n'étant finalement sûr de rien. « Je compte bien le découvrir. » Que pouvions-nous faire d'autre de toute façon ? En admettant que nous soyons en mesure de la démasquer, que pouvions nous faire contre elle ? La réponse s'imposait d'elle-même : rien. Il ne fallait surtout pas que quelqu'un nous trouve ici, et de toute façon, nous étions trop peu nombreux pour pouvoir les neutraliser tous. Et appeler des renforts parmi la garde royale ou autres était exclu, je n'avais pas réellement envie de devoir me justifier quant à ma présence ici.
Opale ne semblait pas de cet avis. Elle venait d'émettre une protestation, bientôt étouffée par l'agacement de Melian, qui ne manqua pas de la rappeler à l'ordre. J'esquissai un sourire en coin, légèrement amusé, bien qu'Opale en ce moment précis me faisait plus de peine qu'autre chose. « Silence !! Si tu ne veux pas rejoindre l’une de ces tombes, je te conseille de suivre exactement ce que je te dirais. » Cela ne faisait aucun doute que Melian allait être une professeure particulièrement redoutable. Les élèves n'auront pas intérêt à trop la titiller s'ils voulaient sortir vivants de sa salle de classe. Ce n'était pas tout, mais il fallait quand même faire attention à Opale. La Buffenoir était certes indésirable, mais elle était la descendante d'une famille ducale et nous étions garants de sa sécurité. Il fallait donc garder un œil sur elle, tout en ne perdant pas de vue l'étrange scène qui se déroulait sous nos yeux. « Rapprochons nous et tâchons d’en découvrir d’avantage… » J'acquiesçai en silence, avant de poser mon regard sur elle. « Fais attention, d'accord ? » Puis, je regardai Opale avec insistance, comme pour lui faire comprendre que c'était plutôt d'elle que je parlais, alors qu'en réalité, mon message était adressé à Melian. Ce que je voulais dire par-là, c'était quelque chose qui ressemblait fort à fais attention à toi, en beaucoup plus neutre, évidemment, je ne pouvais pas me permettre une telle familiarité devant Opale. J'ouvris alors la marche, invitant les deux jeunes femmes à me suivre. Je me terrai finalement derrière une tombe, beaucoup plus massive que les autres. C'était l'endroit idéal pour se planquer. Je passai alors la tête, pour voir ce qui se passait. Depuis ce poste d'observation improvisé on pouvait voir une partie de la scène. J'invitai Melian à se rapprocher, d'un geste de la main. Je m'écartai un peu pour lui laisser de la place, ma main se posant sur le marbre. Je sursautai légèrement quand je sentis quelque chose d'humide sous mes doigts. Je retirai prestement ma main pour regarder ce dont il s'agissait. En l'approchant de mon visage, je pus distinguer quelque chose de plus sombre, tranchant nettement avec ma peau pâle. Puis, d'un air circonspect, je reniflai mes doigts, pour tenter d'identifier à l'odeur cette mystérieuse substance. « Du sang. » commentai-je sans détacher mon regard de mes doigts souillés. « Faites attention à ne pas vous coller n'importe où. » Effectivement, ça ferait désordre si les choses venaient à mal tourner et qu'on nous trouve avec du sang sur les vêtements. Pour l'heure, je ne voulais pas savoir s'il s'agissait de sang humain ou de sang animal. Je décidai alors de ne plus m'approcher d'une quelconque paroi jusqu'à nouvel ordre. « Elle est passée où bon sang ? » grommelai-je, tandis que je scrutais avidement l'obscurité environnante pour tenter de distinguer la silhouette de madame la Baronne. Et voilà qu'en l'espace d'un instant, elle avait déjà disparu. « On dirait une sorte de secte. » fis-je enfin remarquer, ne quittant pas du regard l'étrange rassemblement. « Je n'arrive pas bien à voir ce qu'ils font. Tu vois quelque chose, toi ? » chuchotai-je finalement, interrogeant Melian du regard. |
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