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Ad Astra ◗ HIBOUX : 491 ◗ REVELATEUR : ◗ PSEUDO : Maitresse du Jeu ◗ CREDITS : (c) regina.
CARTE CHOCOGRENOUILLE ◗ LIENS:
| Sujet: SUJET MYSTERE: Le Berry Mar 5 Nov - 18:10 |
| sujet mystère : le berry bûcher, apparitions, ombres« le berry, terre des sorciers » Haut-lieu de la sorcellerie, le Berry est un pays envoûtant, terre noyée de la brume qui enveloppe les haies vives, stagne au creux des chemins du bocage et dont les ombres ont alimenté longtemps les frayeurs paysannes. Il fut le théâtre de nombreux procès en sorcellerie durant lesquels l’Inquisition, qui avait institutionnalisé la torture, mena le jeu, en s’en prenant, de préférence, au sexe faible. Quel sorcier français n'a pas une sorcière victime de cette folie, dans son arbre généalogique ? Ces femmes dont le destin funeste est connu de tous les français, mais qui se perd peu à peu dans l'oubli malgré les efforts des amoureux de la culture. Et ce n'est pas peu dire. En effet, la veille de ce jour, une journée particulière était organisée par le Ministère de l'éducation et de la culture pour rendre hommage au Berry, à son patrimoine magique.
Ici et là, "birettes" (spectres en chemise) hantent encore les chemins. Des esprits frappeurs sans grand danger pour les sorciers, mais que les moldus craignent encore par dessus tout. Au fond des fermes et des hameaux moldus mais également sorciers, dans les coins les plus reculés, se transmettent encore des histoires de mauvais œil, de troupeaux mystérieusement décimés, de malédictions lancées par un malveillant voisinage. Toute l’identité berrichonne est indissociable de ses légendes de magie sombre et de ses lieux, bizarres pour certains et magiques pour d’autres. Berry de mystère, empreint de nature secrète et de croyances populaires, légendes funèbres, peuplées de démons et de magie noire.
C'est dans cette sinistre atmosphère que des apparitions étranges se manifestent. Des esprits de sorcières brûlées vives, pendues et noyées, reviennent hanter moldus et sorciers. Ces sorcières déchues sont cependant différentes des fantômes que la communauté magique a l'habitude de fréquenter, ce qui caractérise toute l'étrangeté de la situation. Invisibles et inaudibles pour les sorciers, elles semblent dotées d'une malveillance inouïe dans l'histoire, bien plus dangereuses que de simples esprits frappeurs. Vos personnages seront les premiers témoins de ce phénomène inexpliqué, seulement connu en Egypte. La magie se détraquerait-elle ? Ou peut-on y voir les prémices d'une évolution de la Sorcellerie ? Toutes ces questions, vos personnages se les poseront sans doute. Des questions qui demeureront sans réponse durant leur soirée, puisque une véritable catastrophe tombera sur eux. Un désastre dont ils seront les premières victimes : les femmes maudites de l'Inquisition. Les esprits des sorcières chercheront à posséder les femmes sorcières présentes. D'autres vont désirer faire connaître à vos personnages le même sort qu'elles ont subi des siècles auparavant. Une morte lente, douloureuse, effroyable. Préparez-les pour la nuit la plus effrayante de toute leur vie.
Certains d'entre-vous se connaissent, d'autres non. Vous avez simplement eu le malheur de vous retrouver tous au même endroit, au mauvais moment. Vous étiez venus dans ce petit village pour enrichir votre culture personnelle et vous voilà embarqués dans une aventure des plus traumatisantes. Vous avez choisi de passer une nuit de plus dans les environs, certains pour rendre visite à quelques membres de leur famille ou pour traîner encore un peu en ces lieux mythiques, d'autres sont restés pour passer un peu plus de temps avec de vieilles connaissances avant de reprendre le chemin de l'école ou du travail et d'autres encore ont préféré repousser leur départ au lendemain pour simplement éviter les désagréments des moyens de transport magique en cas de forte affluence (désartibulation, mauvaise destination, etc). Peu importe la raison, vous êtes là, et il s'agit de l'une des plus grossières erreurs de votre vie.
NB : à la fin de ce rp, votre personnage pourra très bien être hospitalisé pour blessures graves, ou sous le simple coup de l'émotion, voire même tomber dans un coma de maximum 48 heures. Toujours est-il qu'il s'agit de la première apparition de ces femmes maudites en France, qui se verra donc médiatisée par la suite. Des pnjs peuvent mourir, mais vos personnages sont évidemment hors de danger !
Dernière édition par Ad Astra le Mer 15 Jan - 14:21, édité 1 fois |
| | | MAJOR E LONGINQUO REVERENTIA
Elysée L. Berthelot ◗ HIBOUX : 826 ◗ REVELATEUR : ◗ PSEUDO : Sun Showers (Marie). ◗ CREDITS : twisted lips, tumblr, wild hunger. ◗ SANG : Héritière du comté d'Anjou. ◗ PENSINE : Comice Rubissane.
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| Sujet: Re: SUJET MYSTERE: Le Berry Mer 6 Nov - 15:41 |
| C’était notre rituel. Avec Dorian. Chaque année, à la même date, à la même heure, nous nous rendions au Berry. Comme tout sorcier qui se respecte, nous savions tout des légendes. Je crois que nous aimions nous faire peur. Rien ne s’était jamais passé, mais nous sursautions au moindre bruit. Le souffle du vent, le crépitement des branches. Tout, absolument tout, ce soir là, était sujet à la moindre frayeur. Dorian avait l’habitude de se moquer de moi. Je me rappelle avoir exagéré ma peur de nombreuses fois, rien que pour avoir l’excuse d’attraper sa main. Il pensait me rassurer, et j’imaginais ce geste comme une amorce de futur. J’attendais toujours avec impatience la nuit du Berry. Elle marquait la fin de notre été passé ensemble, le retour à Beauxbâtons. Nous riions beaucoup. Tout cela semble si loin, désormais. Cette année, ce n’était pas avec Dorian que je me rendais dans ce drôle d’endroit. Dorian m’abandonnait, Dorian ne répondait plus à mes lettres. Je n’avais pas pu me résoudre à abandonner cette tradition. Il fallait que j’y aille quand même. Surtout, j’espérais secrètement que Dorian aurait la même réaction et que, peut-être, je le croiserais ce soir. Non, ce soir, j’étais accompagnée de Desmond Beauvoir. Un vieil ami. Nous avions été autrefois très proches et puis nous avions vite accepté que notre amitié valait plus qu’une romance dénuée de sens. J’avais presque dû le supplier de m’accompagner. Il ne croyait pas à ces sottises, m’avait-il répété sans cesse. Moi non plus, à vrai dire, mais cette soirée était pour moi l’occasion de s’amuser. Oh, Desmond, lui avais-je soufflé, nous ne sommes pas sortis ensemble depuis des mois. Allez, je suis sûre que tu vas adorer. Il avait cédé, certes en maugréant, mais il avait cédé, comme souvent, face à mes yeux suppliants. Après tout, je n’étais pas une Berthelot et une rubissane pour rien. Je savais user de mes charmes, dans et pour n’importe quelle circonstance.
Nous nous retrouvions donc ce soir, ensemble, au Berry. D’autres personnes étaient présentes, comme chaque année. Je n’étais pas la seule à vouloir assister un jour à la magie extraordinaire qui, paraît-il, pouvait se dérouler ici. « Tu ne trouves pas cet endroit charmant ? » Je demande à Desmond, tandis que nous nous frayons avec difficulté un chemin à travers le chemin boueux. Il hausse les épaules, ronchonne quelques choses que je ne peux pas comprendre. « Arrête de râler, Desmond. Tu n’es pas ravi de passer une soirée avec ta vieille amie ? » Je lève les yeux vers lui en souriant. Nous sommes amis depuis tellement d’années que j’ai l’impression de le connaître depuis toujours. Comme beaucoup d’amis, nous avons traversé ensemble quelques épreuves, nous avons connu des hauts comme des bas, mais je me sentais rassurée de voir que nous étions encore là. Lui comme moi. A s’accrocher. Malgré les nombreuses engueulades. Nous arrivons enfin à l’endroit désiré. C’est là que de nombreux sorciers et sorcières furent brûlés durant l’Inquisition. C’est ici, raconte la légende, que les fantômes reviennent nous hanter tous les ans. Je n’en avais jamais croisé, mais je crois que nous partions toujours un peu trop tôt. J’étais toujours morte de peur, et finalement, je finissais par supplier Dorian de revenir sur nos pas. Je m’apprête à expliquer les origines de la légende à mon ami mais un bruit m’arrête. D’instinct, j’attrape le bras de Desmond et glisse ma main jusqu’à son poignet. Mon cœur bat fort et je réalise, qu’une fois de plus, je ne suis pas prête pour ce genre d’endroit. Mais une ombre au loin se rapproche de nous. Je plisse les yeux et réalise que ce n’est pas un fantôme, mais bien une personne. Je soupire, rassurée, et lâche Desmond. Je me demande qui cela peut bien être. Il est certes possible que je ne connaisse pas cette personne, mais elle s’avance vers nous avec une telle vigueur qu’il est certain qu’elle nous connaisse. Ou alors, elle veut juste nous tuer. Je ne veux pas penser à ça, pourtant. Et l’air inquiet de Desmond m’indiquait que lui aussi refusait d’imaginer le pire. Mais nous y pensions. Dieu, pourquoi étions-nous venus ici déjà ?
Dernière édition par Elysée L. Berthelot le Mer 6 Nov - 17:42, édité 1 fois |
| | | MAJOR E LONGINQUO REVERENTIA
C. Diane Deulceux ◗ HIBOUX : 184 ◗ REVELATEUR : ◗ PSEUDO : ARTHUR DE NOBLECOURT./WR∆TH./LOLA. ◗ CREDITS : CRIPSOW. TUMBLR. ◗ SANG : SANG-BLEU (DUCHÉ DE WALLONIE). ◗ PENSINE : ÉLECTRON LIBRE REDOUTABLE AU FLEURET, À LA RHÉTORIQUE ET AUX DUELS.
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| Sujet: Re: SUJET MYSTERE: Le Berry Mer 6 Nov - 17:17 |
| le berryL'idée était venue comme ça et, rétrospectivement, c'était une idée idiote. Il n'était même plus surprenant de voir Diane et Juliette partir dans ces délires étranges où elles oubliaient, le temps de quelques gloussements nerveux, toutes ces mondanités assommantes qui définissaient leurs vies depuis leurs naissances. Parfois, un monde semblait les séparer ; mais, toujours, elles retrouvaient cette complicité forte quoique maladroite, touchante par cette sincérité que seules les amitiés de longue date connaissent. Juliette était une constante dans la vie de Diane et parfois, la jeune femme se surprenait à penser qu'elle serait bien perdue sans elle, avec ses histoires à deux balles et ses longs conseils alambiqués délivrés au compte-goutte dans le secret de la nuit, depuis leurs confortables lits dont elles partageaient la chambre. Pour l'instant, Beauxbâtons leur semblait bien loin ; car si elles rentraient pour leur huitième et finale année d'étude dans quelques jours, elles n'étaient ni dans l'état d'esprit, ni dans les lieux pour penser à leurs cours de duels ou toutes leurs obligations à l'école. Les vacances étaient d'une éternité éphémère et, immanquablement, le moment préféré de Diane sur toute l'année. Pas de Marien pour qui s'inquiéter ; pas d'histoires de cour royale à analyser politiquement ; pas de coups bas de la part d'autres élèves : c'était un peu un échantillon de paradis. Bien décidées à profiter de leurs dernières vacances que, certainement, elles passeraient ensemble, Juliette et Diane avaient eu cette idée farfelue de visiter tous les endroits célèbres (et glauques) de la magie. Place du Vieux-Marché de Rouen pour payer hommage à Jeanne d'Arc, résidence mythique de la Voisin, région du Gévaudan, quelques maisons hantées du Sud de la France : elles avaient tout fait, à grands renforts de sourires et quelques frissons faussement effrayés. Inévitablement, leur pèlerinage idiot les avait menées dans la région du Berry, la terre des sorciers.
« Mais ce n'est pas effrayant. » marmonna Diane pour la vingtième fois depuis deux heures, shootant négligemment dans un caillou qui valsa au loin. Il faisait étonnamment froid, pour une si jolie journée d'août, et la blonde eut tout le loisir de se maudire mille fois de n'avoir pas emporté son manteau avec elle. Elle se frictionna nerveusement les bras en laissant son regard s'évader autour d'elle. Certains disaient cet endroit hanté et, effectivement, pour avoir fréquenté plus d'endroits maudits en une semaine que certains en une vie, elle se fit la réflexion que c'était parfaitement la représentation qu'elle s'était toujours faite des cimetières encore habités. A proprement parler, le Berry n'était évidemment pas un cimetière – tout simplement car l'endroit n'avait pas besoin de tombes pour vous faire ressentir le poids des morts, des mortes qui avaient rendu l'âme fût un temps lors de l'époque bien triste de la chasse aux sorcières. Un énième frisson traversa l'échine de Diane alors qu'elle s'approchait d'un air sceptique d'une plaque posée, apparemment, la veille par le Ministère de l'éducation et de la culture. Très jolie plaque pour des morts, songea-t-elle en retournant vers Juliette, qui s'éloignait déjà. « M'abandonne pas, Juliette ! » fit-elle avec une voix délibérément aigüe, véritable voix de crécelle excessivement nerveuse et apeurée. Quoiqu'au fond, sa fierté et son orgueil surdimensionnés l'empêchant de l'avouer, elle n'avait pas tant à se forcer pour avoir l'air terrifiée. « Bon, prenons cette fichue photo et rentrons. » Juliette la darda d'un air ironique et, pour se justifier, sa camarade rajouta aussitôt : « Il commence à faire nuit. » Le soleil, effectivement, semblait faire la course dans le firmament ce qui n'apaisait qu'à moitié Diane, qui préférait pourtant le calme de la nuit à la folie du jour. Mais bon, ça, cette assertion ne se validait pas quand elle était au milieu d'un lieu mythique où de nombreux sorciers avaient été pendus violemment et qui semblait encore habité par quelque fantôme.
Un mouvement de baguette, l'appareil photo magique s'élève en l'air, cadre, zoome, fait le point, clic, flash, et une dernière photo pour la route. La Deulceux était littéralement en train de trépigner en attendant que la machine leur revienne et que, lentement, le cliché polaroid en sorte par l'ouverture. « Julieeeette, on fera ça plus tard. J'ai froid là. » pressait-elle son amie avec impatience, sans se rendre compte que celle-ci s'était figée. « Qu'est-ce qu'il y a ? Tu fais encore ta grimace étran-- » Elle n'eut pas le loisir de finir sa phrase car, au même moment, son œil bleu tomba sur le cliché. Oh, vraiment, elles étaient toutes les deux adorables, avec leurs petits sourires et leurs cheveux blonds qui semblaient s'enflammer dans la lumière du couchant. L'endroit était étonnamment triste, pourtant paré de rouge et d'or ; mais là n'était pas l'élément choquant. Ce qui était réellement effarant dans cette photographie, c'était l'ombre fantomatique qui se tenait derrière elles, indiscernable mais suffisamment grande et reconnaissable pour que les deux rubissans l'ait aperçue avant de prendre la photo. Diane jeta un coup d'oeil en arrière, là où elles se tenaient quelques minutes auparavant – rien. Un nouveau coup d'oeil sur la photo. Toujours cette ombre, sardonique, de mauvais augure, qui semblait rire méchamment du sort qui les attendait. « Qu'est-ce que-- » Un cri surnaturel l'interrompit, accompagné du murmure du vent dans les arbres – à moins qu'il ne soit issu de quelque spectre ? Impossible. |
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| Sujet: Re: SUJET MYSTERE: Le Berry Mer 6 Nov - 20:28 |
| LE BERRY
Terre de légendes. Terre de meurtres. Terre maudite. Les esprits se réveillent. Les âmes en perditions possèdent. Jusqu'où iras ce cauchemar nocturne ? Iris avait du argumenter de longues heures face à sa mère, Garance de Montbriseul pour venir ici. Le Berry, lieu maudit par excellence où on aurait tué des centaines de sorcières. Mais finalement, elle avait gagné gain de cause sans mentionner une fois la véritable raison qui la poussait à fuir le comté d’Avallon, son futur comté et son futur château familial. La vérité n’était pas son envie de se renseigner sur cet événement macabre pour ses futures études dans son cursus. Non, elle voulait le fuir, lui, Léopold. Elle ne comprenait pas sa manière de se comporter depuis le début de l’été et elle n’en pouvait plus de le voir ainsi renfermés sans même lui accorder un seul regard. Elle en devenait malade, malade de le voir avec ses migraines, malade de le voir saigner du nez avec son sang rouge qui tranchait sur sa peau encore plus pâle que d’habitude. Elle aurait aimé comprendre pour pouvoir le rassurer ou du moins pouvoir tenter d’atténuer la douleur mais elle n’avait aucun renseignement. Alors, n’en pouvant plus de souffrir ainsi à le voir si proche mais si éloigné d’elle sans avoir Desmond pour tenter de le faire réagir ou avoir quelqu’un à qui se confier, elle avait choisit la fuite. La fuite dans ce lieu sans se douter de ce qui lui arriverait. Elle aurait du repartir deux jours auparavant mais elle avait repoussé, prétextant un besoin de renseignement plus conséquent à propos d’une sorcière âgée de treize ans tuée ici. Sa mère n’avait rien dit même si elle devait commencer à se douter de ce qui se passait en réalité. Ainsi, Iris se retrouva a errer dans la nature lors de cette nuit noire qui s’annonçait des plus éprouvantes. Armée de sa baguette, elle avançait calmement essayant de calmer sa respiration après avoir entendu un bruit de branche qui se casse ou un bruit d’animal qui errait encore dans les lieux. Elle avait toujours été influençable et se retrouver seule dans un lieu où des sorcières étaient mortes n’étaient pas très bon pour sa tranquillité d’esprit. Elle se retrouva ainsi sur un chemin boueux quand elle vit deux silhouette devant elle, elle fronça les sourcils alors que sa baguette amenait une faible clarté avec un lumos. Elle s’avançait doucement jusqu’à ce qu’elle reconnaisse Desmond et elle ne pouvait pas s’y tromper. Le garçon avait cette manière de lui faire oublier Léopold rien que par sa présence et son charme de vélane faisait déjà effet à cette distance. Elle se dirigea donc vers eux d’un bon pas en se disant qu’un peu de présence humaine ne pourrait lui faire que du bien pour sa tranquillité d’esprit. Arrivée à leur hauteur, elle vu enfin qui était avec Desmond, puisqu’elle ne s’était pas trompée et que c’était bien lui. La jeune fille était Elysée Berthelot, assez connue à Beauxbâtons pour être une demoiselle déterminée qui n’aimait pas qu’on vienne sur son chemin pour lui nuire. Et même si Iris la craignait, elle admirait quand même son courage d’entreprendre ce qu’elle voulait sans se laisser se démonter. Alors qu’elle, elle n’était même pas capable de faire face à Léopold pour lui hurler ce qu’elle pensait et ressentait afin d’avoir le cœur net sur ce que lui ressentait. Elle laissa bien vite ses pensées de côtés pour sourire à ses deux camarades de l’Académie plus vieux qu’elle. « Bonsoir Mademoiselle Berthelot. Bonsoir Desmond. » Elle avait employé un minimum de politesse ne sachant pas vraiment comment se comporter avec Elysée et par la même occasion comment se comporter avec Desmond. Quand Desmond et elle étaient seuls c’était assez simple, enfin plus simple même si cela s’avérait plus rare que les autres le pensaient vis-à-vis de ce qu’ils montraient en public. Mais voilà, elle n’avait jamais fréquenté Elysée même si elles se connaissaient vaguement, en faites, Iris ne se souvenait même pas lui avoir adressé la parole une fois. La plus jeune allez renchérir sur la question standard pour savoir s’ils allaient bien quand un cri étrange à glacer le sang retentit plus loin. Elle sursauta d’un coup se retrouvant par la même occasion les fesses dans la boue, blanche comme un linge à trembler un petit moment. Puis, elle se ressaisit, se releva en enlevant la boue de sa robe qui finirait tâchée de toutes manières, elle fixa Desmond et Elysée déglutissant doucement. « C’était quoi ça ? On devrait peut-être… » Iris n’arriva pas à finir sa phrase. Aller voir ? Ce n’était clairement pas une bonne idée pour elle. Vu le cri, la meilleure solution était de faire demi-tour et de courir loin mais très loin de ce lieu si cela restait possible bien sur. love.disaster
Dernière édition par Iris J. de Montbriseul le Ven 15 Nov - 22:12, édité 2 fois |
| | | MAJOR E LONGINQUO REVERENTIA
Dorian Charles Desclève ◗ HIBOUX : 164 ◗ REVELATEUR : ◗ PSEUDO : Unserious/Agnès/Alistair Adhémar ◗ CREDITS : Unserious ◗ SANG : premier Prince du Sang de France ◗ PENSINE : excellent duelliste, prince bègue dont tout le monde a entendu parler.
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| Sujet: Re: SUJET MYSTERE: Le Berry Mer 6 Nov - 22:32 |
| « le berry, terre des sorciers » Chaque fin d’été, nous avions ce rituel. Nous prenions quelques affaires, une bonne dose de courage, et nous nous mettions en route pour le Berry. La terre des sorcières, des esprits. Je ne croyais pas vraiment en tout cela, même si je m’amusais parfois à penser que des esprits frappeurs puissent vraiment hanter ces lieux. Elysée, elle, prenait ces histoires de fantômes très à cœur, pensant réellement qu’ils pouvaient nous sauter à la gorge si l’envie les prenait. Or, nous n’en avions jamais vus. À vrai dire, la raison était simple : nous ne restions pas suffisamment longtemps. Une fois qu’elle avait été terrifiée jusqu’à la moelle, qu’elle m’avait broyé la main à force de la serrer, elle me suppliait de rentrer. Nous n’avions jamais passé la nuit entière en ces lieux, et peut-être n’était-ce pas une mauvaise chose. Tous les ans, jusqu’à maintenant, nous venions ici. Cette année, je n’ai pas écrit à Elysée de tout l’été. Comme si j’étais mort, comme si je me moquais d’elle, et je n’en suis pas fier. L’annonce de mes parents, celle des coutumes m’obligeant à épouser une sang-bleu, avaient tôt fait de me vacciner contre l’amour que je pouvais ressentir pour Elysée. L’amour ou l’amitié. Bref. Je n’avais aucune raison pour ne plus lui écrire, si ce n’est ma propre sottise, et mon acharnement à faire planter absolument tout ce qu’il pouvait m’arriver de bien dans la vie. Elysée ou pas, je ne voulais pas rester chez moi à me morfondre, toujours désespérément seul. Le Berry n’est qu’une terre de croyances archaïques, dont il ne fallait surtout pas avoir peur. Que pourrait-il se passer ? De quelles catastrophes pourrais-je être victime ? Me perdre dans les bois ? Rencontrer des adeptes de magie noire, moldus probablement ? Naaaan, rien de tout cela. Tu es un grand garçon. Tu peux t’en sortir seul. Tu vas faire cette promenade annuelle, et ça ne sera pas du tout glauque. « La ferme », m’adressé-je à moi-même en refermant mon sac d’un geste vif. Les lieux n’ont pas changé. D’une année sur l’autre, je retrouve les mêmes formes, couleurs, senteurs. Rien n’est différent, si ce n’est que je suis seul. À la nuit tombée, j’y arrive enfin. Comme chaque année, les lieux ne sont pas totalement déserts. Quelques courageux, fous, crétins, appelez-les comme vous voulez, se sont donné rendez-vous ici. J’entends quelques conversations. « Tu penses que nous allons voir un esprit ? » demande l’une, « Est-ce qu’un fantôme peut nous blesser » demande l’autre. Je me faufile à travers la foule, sans bruit, et m’engage sur un sentier. Tout est tellement sombre que je peine à voir mes pieds. Mais il me semble que c’est par là ; là où nous allons, à chaque fois. Là où des sorciers et sorcières furent brûlés à l’Inquisition. C’est la première fois que je m’y aventure seul, et aussi tard dans la soirée. Généralement, à cette heure-ci, Elysée m’a déjà demandé de lever le camp. Dans tous les cas, rien n’apparaît jamais. Aucun esprit, aucune silhouette fantomatique. Cela me confirme ce que je sais déjà : ces légendes ne sont que des rumeurs créées pour effrayer les enfants moldus. « Lumos » murmuré-je, et la faible lueur se dégageant de ma baguette me permet de voir mes pas. Plus que quelques mètres, et je devrais y être. Mais plus j’avance, plus je me rends compte d’une chose. « Ce n’est p-pas le bon che-chemin ». De grands arbres se dressent soudain face à moi. À quelques branches, j’aperçois des cordes. Je sais où je suis. L’endroit où toutes ces sorcières ont été sacrifiées. Pendues. Je déglutis, m’apprête à partir, mais j’entends un feulement qui n’a rien d’humain. Je me retourne, tends ma baguette le plus loin possible devant moi afin de discerner l’émetteur du bruit en question. Mais un autre cri déchire la nuit. Cours. Je m’élance d’un bond sur la gauche. Ne regarde pas derrière toi. Cours, simplement. Le plus vite possible, le plus loin aussi. Cours sans te poser de questions. Impossible de voir où je vais. Quoique… Je crois apercevoir des personnes, au loin. Je peux me tromper, bien sûr, mais je n’ai pas vraiment le choix. Trois silhouettes, pour être exactes. Ce n’est que lorsque j’arrive sur elle que je les reconnais vraiment, et je préfèrerais être resté dans cette clairière des pendus… Ils se retournent, me dévisagent un instant. « B-bonsoir » balbutié-je en reprenant mon souffle, mon regard oscillant entre les trois individus. « Mademoiselle » dis-je à Iris, accompagnant mes mots d’un léger signe de la tête. Je la connais, mais il m’est impossible de me souvenir de son prénom, ni de son nom. « Desmond ». Je n’ai que trop entendu parler de lui, lorsqu’il était celui dont Elysée rêvait chaque soir ; sans compter que nous sommes tous deux membres des Onze. En temps normal, je l'aurais gratifié d'un sourire. Mais cela m'est impossible. La jalousie me ronge : celle de le voir avec Elysée. D’ailleurs, à ce propos. Je me tourne vers elle, la regarde un instant. « Elysée ». Un nouveau cri interrompt ces réjouissantes retrouvailles. Je tourne la tête, tente d’intercepter sa provenance… en vain. Quoiqu’il se passe ici, il se pourrait que ça remette en cause mes croyances concernant le surnaturel. |
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| Sujet: Re: SUJET MYSTERE: Le Berry Jeu 7 Nov - 20:36 |
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Gwladys avait toujours apprécié l'étrange atmosphère du Berry, cette lande étrange, où régnait les chemins sinueux et la brume, du matin jusqu'au soir. On ne pouvait tout de même dire qu'elle s'y sentait bien, mais elle trouvait une sorte de sérénité lorsqu'elle y fermait les yeux, s'imaginant le triste sort que bon nombre de femmes eurent ici. Loin dans le temps, à une époque reculée et obscure, les moldus avaient mis à mort des femmes accusées de sorcellerie. Parmi les martyrs, des sorcières bien sur, mais certainement aussi quelques moldues perdues dans le lot, victimes d'un mauvais jugement, d'une malchance certaine. Une mort par le feu était certainement terrible, Gwladys en convenait. Mais elle avait l'impression de puiser une certaine force dans le souvenir de ces bouc-émissaires. Elle avait aimé cet endroit et un jour, voilà des années de cela, elle l'avait fait aimé à Séraphin. Ah, cet homme-là aurait pu être sien, si seulement elle l'avait accepté. Mais elle en avait été incapable, et depuis, elle-même n'avait plus aucun doute sur sa non-capacité à aimer. Il y avait certainement quelque chose dans son corps, une sorte d'ingrédient mystère qui faisait dérailler ses émotions et bloquait tous sentiments positifs. Elle s'était tellement épuisée à se cacher sous une espèce couche de glace, de froideur glaciale, que le feu qui avait jadis brûlé en elle s'était fait prisonnier. Il était sans doute toujours présent, mais dans l'incapacité de se sortir de là. Il serait sans doute enfermé à tout jamais. Ainsi, elle était venue plusieurs fois au Berry avec Séraphin, alors qu'elle se sentait encore jeune et qu'elle se donnait des instants de répit, arrêtant ce self-contrôle qu'elle s'imposait depuis continuellement. Un moment d'égarement, et c'était sur cette terre supposément hantée qu'ils avaient échangé un premier baiser. Son premier baiser. Un souvenir lointain, presque voilé dans l'obscurité des années qui étaient passées, caché par les barrières qu'elle avait posé. Chaque année, à la fin de l'été, elle aimait y revenir, s'y promener seule. Elle aimait cet endroit, une fois qu'elle trouvait un coin tranquille. Les légendes qui hantaient l'endroit attiraient les badauds, sorciers comme moldus. Parfois, l'endroit pouvait même être bondé et totalement dénaturé. On ne pouvait ressentir l'essence même de ce lieu chargé d'histoire sorcière que lorsque l'on n'était seuls, ou presque. Gwladys était sure d'une chose : au Berry, on n'était jamais seuls.
Ainsi elle marchait, les pans de sa longue robe traînant sur le sol derrière elle, elle-même emmitouflée dans un châle rouge sang. Elle avait sa baguette à la main, sur son doigt la bague surmonté de la pierre d'ambre, symbole de son poste de professeure à Beauxbâtons. Dans quelques jours, elle entamerait sa septième année d'enseignement. Elle soupira. Le temps passait vite et en même temps, si lentement. Elle marchait donc, presque dans l'obscurité, ses yeux s'accommodant au noir ambiant. La nuit était tombée, la brume était là, toujours au rendez-vous. Gwladys releva soudainement la tête, entendant un cri. Le bruit venait de devant elle, alors aussitôt elle pressa le pas : non pas dans le sens inverse, mais vers l'origine du cri. Elle aperçut d'abord deux silhouettes, puis s'approchant toujours d'un pas vif, reconnut deux jeunes filles, puis enfin, mit des noms sur les visages. Elle arriva enfin à la hauteur des deux élèves de Beauxbâtons, qui semblaient décontenancées devant une photographie, puis fit un signe de tête froid mais courtois : « Mesdemoiselles Deulceux et De Noblecourt ». Gwladys avait la première comme élève - une élève certes brillante, mais aussi agaçante qu'insupportable - et la deuxième lui était connue de réputation. La professeure se faisait toujours un point d'honneur de connaître les visages des rejetons aux sang-bleu, de même que ceux des grandes familles comtales. Pour le reste, elle savait reconnaître un tête anoblie rien qu'en un regard. A ses yeux, ils se ressemblaient plus ou moins tous, avaient au moins des caractéristiques communes. Bref, elles connaissaient ses deux jeunes filles et reprit : « J'ai entendu crier, j'espère que ce n'est pas à cause de vos visages sur cette photographie ». Elle accompagna sa phrase d'un sourire sans joie, pas du tout tracassée par sa petite moquerie à peine voilée. De plus, elle ne croyait pas si bien dire : la photographie en question recelait bien quelque chose d'étonnant.
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| Sujet: Re: SUJET MYSTERE: Le Berry Jeu 7 Nov - 21:17 |
| Venir était une très mauvaise idée. Du moment où Elysée avait attrapé tes doigts pour te quémander ce petit service jusqu'à arriver au Berry, ce lieu chargé de légendes qui saisissait ton amie, ce lieu d'histoire malheureuse qui en réalité te serrait le cœur, retournant ton estomac, te chargeant de cet émoi étrange, comme si ta gorge se serrait, remontant dans ta trachée. Tu pouvais sentir la magie, comprendre la tristesse de la mémoire de ses lieux. Combien d'entre elles sont tombées? Beaucoup trop & l'amertume te guide. Tant de barbarie, tant de crimes engendrés à la face de ce monde. Impunis, promis à l'oubli, promis à la peur, à la souffrance. Un frisson te dévore, tu as froid malgré les températures douces de cette journée d'été, il y a une ambiance qui ne te plaît guère & qui te susurre de prendre tes jambes à ton cou avant que le pire n'arrive. Mais tu reste droit, malgré la frousse qui te dévore, tu reste de feu , pour elle. Elle ne va pas bien, tu le sais. Elle ne t'aurait jamais demandé de l'accompagner, pas comme ça, plus comme ça, pas depuis que votre histoire ait flanché & que vous aviez tirer mutuellement tracés un trait dessus. Mais votre amitié a survécu, forte malgré les pressions, malgré la soif de pouvoir de la belle, malgré ses pics, vous avez survécus. Ses sorties n'étaient plus d'actualité, quand vous étiez jeunes, habillés de vos quinze ans à peine, tu retrouve un peu des temps d'or en elle. Tu retrouve un peu de cet ancien toi qui n'est jamais très loin, tu le sais, mais si facilement écrasé par le poids de tes cheveux blonds, de tes yeux trop clairs, de ce charme qui dévore & s'empare des raisons. Folie, tu es folie dans les esquisses de ta beauté, traînant tes doigt sur la courbe de son bras. Les rues vous avaient laissés exténués, vous promenant dans la beauté mortuaire des lieux. Et elle avait tenue à une autre escale que tu ne savais jamais lui refuser. Quel imbécile.
« Tu ne trouves pas cet endroit charmant ? » , glisse-t-elle, de sa voix mélodieuse, chantante. Elle n'avait pas tord, sa crinière d’ébène en bataille, l’œil pétillant de bonheur & de douceur. Cric crac, elle assassine le reste de tes résistances. Tu te détends, l'agrippant de ton bras puissant. « Ne dis pas de bêtise & regarde où tu marche. », la gourmande-tu, mais pourtant ton sourire en coin en dit bien plus qu'il ne laisse penser. Oui, tu es content d'être avec elle, oui cela te réchauffe le cœur de la voir heureuse, certes avec des kilomètres de boue sous les pieds, mais naturelle, épanouie, bien loin des préoccupation de cette cours viciée qui, tu en es persuadé, auront raison d'elle comme elles ont eu raison de toi. « Arrête de râler, Desmond. Tu n’es pas ravi de passer une soirée avec ta vieille amie ? », tu tourne la tête, te compose un masque. « Tu sais que ce serait mentir que de te dire que je n'apprécie pas ta compagnie, Elysée. Tu m'as manqué. », confession de ton cœur trop émotif, de tes émois trop lâches. Et tu lui souris avant qu'elle réplique. « Enfin, n'exagérons rien, tu me manquais juste un peu. », et tu te cache derrière un sourire, un éclat de beauté qui trahit combien son absence fut longue, combien elle t'a saigné le cœur. Tu ne peux pas l'oublier mais tu n’oublie pas son éternelle présence, chaleureuse & douce. Là est la véritable amitié. Et sans aucun doute, tu saigneras cent fois pour elle, te saignant les veines.
Et elle se stoppe, tu souris malgré l'ambiance épouvantable qui règne. Les ombres se dévoilent, le mystère ne se brise pas & tu sens toute une douleur, toute une tristesse dans ton âme & conscience. Tant de morts, si peu de temps pour une telle tragédie. Sans doute, leurs cris résonnent-ils encore. Une mort lente & douloureuse & ton charme se glisse, écrase le lieu d'une lourdeur sombre, reflétant le fond de ton âme. Un bruissement, des pas qui claquent dans la boue, Elysée se rapproche, t'accroche, tu viens glisser tes doigts entre les siens, la pressant tendrement, lui promettant une indéfectible & tenace protection. L'inquiétude te dévore les traits & elle plisse sa jolie frimousse, sauvage, dans cet endroit tellement éloigné de sa noblesse. Elle te relâche, tu gronde. Tu n'aime pas les abandons & tu la ramène contre toi. On ne se refuse pas à tes bras. Et calmement tu noue ton bras à sa taille, lui susurrant « Ne me laisse pas dans mes craintes d'enfant. », tu te veux drôle, mais il y a de l'inquiétude dans ta voix. Quelque chose qui flanche & vacille. Et l'ombre s'approche.
« Bonsoir Mademoiselle Berthelot. Bonsoir Desmond. », le papillon se pose, ravissant, élégant, te faisant tranquillement sourire. Ses cheveux relevés, ses yeux pétillants de bonheur de trouver des visages connues mais gênée. Son innocence & sa timidité glissent sur toi, charmante jeune fille qu'était le gracile papillon qu'incarnait Iris. « Iris. », certain y verrait de la froideur, mais toute la chaleur dans ta voix se découvre, promesse auprès de ton alliée. Iris était précieuse même si tu savais que votre jeu était dangereux. Ses lèvres s'entrouvrent quand un cri résonne, monstrueux, immonde, comme si on égorgeait quelqu'un. Un frisson glisse, profond, douloureux, par merlin, les rumeurs seraient-elles vraies ? Tu ramène encore Elysée contre toi. Tu serre les dents. Iris est étalé dans la boue, tu rouspète ; « Ne sois pas enfant, Iris, cela ne peut être que le vent. ». Tu tente de te rassurer par ta logique implacable, malgré la magie qui danse, que tu respire. Pauvre fou, refuser la magie peut couter cher & tu peux en faire les frais. Tu devrais le savoir ! Tu es le monstre de ton père, pure conception d'une magie immonde. Tu sais combien tu paye le prix de ta naissance, combien payeras-tu pour ton ignorance ?
Le souffle court, tu tourne trop vite la tête, craquement sourd. Voix balbutiante, merde. « B-bonsoir » , les hésitations sont fausses, tu le sais, à tes côtés elle se tend comme un arc, ta main se presse contre elle, un regard doux. N'ai crainte, tu es à moi pour ce soir, je ne le laisserais plus t'atteindre. « Desmond », tu relève les yeux vers lui, il y a quelque chose de mauvais dans ses yeux, quelque chose qui te dit de ne pas la toucher. « Desclèves. », tu crache ta froideur comme une insulte en plein visage. Comment ose-t-il ? Il se permet de la blesser, de la faire se sentir mal & de se pointer comme une fleur. Tu tique, aussi buté que lui, aussi entêté, tu ne lui céderas pas. Et ta main la ramène contre toi. « J'imagine que tu ne viens pas nous dire que ses cris viennent d'une mauvaise blague, mh ? », le cynisme & la colère des vélanes t'emportent & tu t'y coule, sans aucun doute. Le cri se répète plus proche, plus vive. « Fort bien ! », tu tremble de peur comme une feuille malade, horriblement terrorisé, mais tu es lasse de ce jeu sans queue, ni fin. Tu te tourne vers Elysée, fondant vers son oreille « Il t'a fait du mal ? », une menace sourde résonne dans ta voix, si elle répond par l'affirmation, celle d'une bête prête à le tuer. Tu attends sa réponse, plongeant tes yeux entêtant dans les siens, ton charme la tirant à toi, « Je suppose que si nous voulons avoir le fin mot de l'histoire, il faudrait se décider à aller contempler la source de nos inquiétudes. Cela ne peut être qu'une manifestation de blagueurs moldus. ». Tu souffle « Qu'en pensez-vous ? ». Tu as beau leur parler à tous, tu ne regarde qu'Elysée. Merlin ta vengeance sera terrible sur ce petit prince de rien si il l'a blessé. Et puis il y a cette peur qui semble être dépassé par ta colère à l'idée qu'il soit le tourment de son âme. Ô pauvre petit garçon, tu n'as pas idées comme tu te trompe lourdement. |
| | | MAJOR E LONGINQUO REVERENTIA
Elysée L. Berthelot ◗ HIBOUX : 826 ◗ REVELATEUR : ◗ PSEUDO : Sun Showers (Marie). ◗ CREDITS : twisted lips, tumblr, wild hunger. ◗ SANG : Héritière du comté d'Anjou. ◗ PENSINE : Comice Rubissane.
CARTE CHOCOGRENOUILLE ◗ LIENS:
| Sujet: Re: SUJET MYSTERE: Le Berry Mar 12 Nov - 9:31 |
| Desmond de Beauvoir. J’avais parfois l’impression qu’il était l’un de mes seuls amis, surtout depuis cet été passé sans aucune nouvelles de celui qui prétend être mon meilleur ami. Je détestais cette situation, je détestais me sentir tellement impuissante. L’an dernier, c’était avec lui que je m’étais rendu au Berry. C’était sa main que j’avais serré dans la mienne. C’était lui qui m’avait serré contre lui pour me rassurer contre la monstruosité qui pouvait très bien se trouver à quelques mètres de nous. Dorian me manquait, je ne pouvais pas le nier. Pourtant, j’étais contente de pouvoir passer ce moment avec Desmond. Nous ne nous étions pas retrouvés seuls depuis tellement longtemps. Une éternité, presque. Mais notre amitié était ainsi faite. Nous pouvions rester des jours, des mois, presque, sans un regard, en s’accordant à peine quelques mots, puis se retrouver, comme maintenant, encore plus proche que notre dernière rencontre, en tête à tête. « Tu sais que ce serait mentir que de te dire que je n'apprécie pas ta compagnie, Elysée. Tu m'as manqué. Enfin, n'exagérons rien, tu me manquais juste un peu. » Je lui souris. Je savais qu’il ne fallait jamais trop en dire. Nous nous parlions, tout en gardant une certaine distance. Parce que nos mots pourraient plus tard servir à nous détruire mutuellement, comme par le passé. Mettant cette rancune commune de côté, je lui réponds : « Tu m’as manqué aussi, Desmond. Beaucoup plus que tu ne le penses. » Je lui adresse un clin d’œil avant de reporter mon attention sur l’ombre noire, se mouvant dans notre direction.
Je soupire de soulagement. Celle qui s’approche de nous n’est qu’une jeune fille, également élève de Beauxbâtons. Je ne comprenais pas ce qu’elle était venue faire ici, et seule qui plus est. Je crois que je ne me serais jamais aventurée au Berry, sans quelqu’un à mes côtés. On ne sait jamais ce qui peut arriver. Esprits de sorcières brûlées ou non, se promener seule dans un endroit pareil en pleine nuit ne pouvait être rassurant. Je lâche la main de Desmond, mais il m’attire à lui. Je ne dis rien. Elle nous salua, avec grande politesse, et je lui répondis avec un simple hochement de tête. Le regard qu’elle lance à Desmond m’intrigue, mais celui-ci lui répond presque indifféremment. Iris. Voilà son nom. Je ne connais pas la relation qu’ils entretiennent, mais je ne pose guère plus de questions. Si je devais me tenir au courant de toutes les conquêtes de Desmond, je ne ferais plus rien d’autre de ma vie. Un cri. Un cri me glace le sang. La petite Iris tombe au sol. Si la situation avait été différente, je me serais probablement délectée de cette chute. Mais pas maintenant. Elle se relève, murmure : « C’était quoi ça ? On devrait peut-être… » Aller voir ? Je n’en étais pas certaine. Desmond lui répond que ce n’est probablement que le vent, mais lui comme moi savons très bien que l’on entend jamais ce genre de son provenant du vent. Et puis, et puis. Quelqu’un d’autre se joint à nous. Mon cœur loupe un battement. J’essaie de me dégager de Desmond, parce que je ne voudrais pas qu’il se mette à croire quoi que ce soit, mais mon ami me tient fermement contre lui. Dorian. Ainsi, toi aussi, tu es venu. Tu n’as donc pas tout renié de moi, mon prince ? Je ferme les yeux, quelques secondes, les rouvre. Les autres le dévisagent, et je sais que cela peut le perturber. Quand il prononce mon nom pour me saluer, je suis à deux doigts de lui sauter dans les bras. Mais Desmond m’en empêche, et quelque part, ce n’est pas plus mal. Je ne suis pas encore prête à me couvrir de ridicule pour un homme qui, semble-t-il, ne veut plus de moi. Desmond se montre froid, presque cruel envers Dorian. Je déteste ça, mais je ne peux pas lui en vouloir. Il ne cherche qu’à me protéger, je le sais. « Il t'a fait du mal ? » me murmure-t-il à l’oreille. Je croise son regard noir, à m’en glacer le sang. Puis, je me tourne vers Dorian. Mon Dorian, si innocent. Non, ce n’est pas le moment de régler nos comptes. Et puis, je n’ai pas besoin de Desmond pour ça. « Non, ne t’en fais pas. Tout va bien. » Je lui réponds dans ce même murmure. Les cris continuent, de plus en plus perçants, de plus en plus forts. Desmond tremble, et je suis à peu près certaine que je suis dans le même état que lui. Il propose d’aller voir. Je préférerais rentrer. Je croise à nouveau le regard de Dorian, et je sais, je sais qu’il s’attend à m’entendre quémander, presque supplier, de partir. Comme je le fais tous les ans. Dans un élan d’orgueil, je réponds : « Allons voir. » Après tout, nous sommes quatre. Cela devait être assez, non ? Iris, Desmond et moi commençons alors à marcher vers la destination des cris. Dorian reste à l’écart, ne bouge pas. Je me tourne vers lui, gardant la main de Desmond dans la mienne. « Tu viens, tu ne vas quand même pas rester seul … ici ? » dis-je en regardant les alentours sombres. Mon ton est froid, peut-être aussi froid que le cœur qu’il a passé tout l’été à blesser. J’attends, jusqu’à ce qu’il se décide à esquisser un pas dans notre direction. Desmond, ensuite, m’attire encore à lui. Iris a sa baguette à la main, et je décide qu’il est temps de sortir la mienne. Lumos, dis-je doucement. Je ne reconnais rien autour. Je pense ne jamais m’être aventurée aussi loin. Que va-t-il advenir de nous ce soir ?
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| Sujet: Re: SUJET MYSTERE: Le Berry Ven 15 Nov - 22:13 |
| LE BERRY
Terre de légendes. Terre de meurtres. Terre maudite. Les esprits se réveillent. Les âmes en perditions possèdent. Jusqu'où iras ce cauchemar nocturne ? Iris jeta un coup d’œil rapide à Elysée après sa chute, elle savait qu’en temps normal, elle ne lui aurait surement pas fait de cadeau. Elle connaissait la réputation de la Berthelot, tout comme elle savait qu’elle était la fille du comte d’Anjou et qu’elle était une sang-pur grâce à son arbre généalogique. Mais elle doutait qu’Elysée sache qui elle était, déjà parce qu’Iris avait fuit les mondanités étant petite et qu’à Beauxbâtons elle s’était faite discrète et snobée par le Cercle de la Rosière. Au final, ce fut plus la remarque de Desmond qui la blessa vis-à-vis de sa chute. Elle se mordit la lèvre inférieure fortement en resserrant sa prise sur sa baguette tout en luttant pour que les larmes ne viennent pas. Elle ne tenait pas plus que ça de se retrouver à pleurer devant Elysée qui se moquerait surement d’elle et encore moins devant Desmond après sa remarque. La jeune fille encaissait depuis le début de l’été l’éloignement de Léopold et elle avait finit par venir ici pour fuir sa douleur et voilà qu’un autre garçon qu’elle appréciait lui faisait mal. Elle n’en pouvait plus et elle commençait à se demander si elle ne ferait pas mieux de se comporter comme certaines personnes assoiffée de pouvoir égoïste. Après tout, on ne la considérait pas comme une fille importante mais elle l’était au fond, elle était une de Montbriseul et elle était loin d’être une idiote finie. Elle fut détournée de ses pensées par l’arrivée de Dorian, un prince de France, elle observa les trois autres qui l’ignoraient même si l’arrivant l’avait salué. Elle nota alors l’attitude de Desmond vis-à-vis d’Elysée et fronça légèrement les sourcils en observant le trio. Elle savait qu’Elysée et Desmond se connaissaient bien et Dorian avait du les fréquenter lors de mondanités voir plus. Son cerveau fonctionnait à plein régime pour savoir ce qui se passait réellement passant d’idées en idées jusqu’à ce qu’un pressentiment la gagne. Elle se demandait s’il n’y avait pas eut plus entre Dorian et Elysée qu’une amitié de convenance mais que ce plus avait dut être confronté à la réalité de la noblesse. Iris savait mieux que quiconque la valeur du sang, sa famille s’occupant de la généalogie le lui avait très rapidement inculqué. Ainsi, elle savait que de par son sang, elle était moins bien vu que ses cousins de sang bleu alors qu’elle était de sang-pur. C’était d’ailleurs pour ça, qu’elle était dernière pour hériter du duché dans la famille et que sa famille ne l’avait pas fiancée à une famille ducale profitant par la même occasion pour rembourser une dette. Aussi, elle voyait bien un problème entre Dorian et Elysée, un problème de taille si ses doutes étaient confirmés. Des doutes à propos de leurs sentiments l’un envers l’autre qui l’avait effleurée en sachant que les Desclèves cherchait une fiancée à Dorian. Ce fut la prise de parole d’Elysée qui la sortit de ses suppositions qu’elle garda au fond d’elle. Elle haussa un sourcil mais emboita mécaniquement le pas du duo laissant Dorian en arrières les rejoindre à la question d’Elysée. Elle alluma de nouveau la lumière de sa baguette qui s’était éteinte lors de sa chute et elle continua d’avancer doutant que se soit une blague moldu. Elle ne tremblait plus encore habitée de la rage que Desmond avait déclenchée sans le vouloir. Une rage qu’elle contenait tant bien que mal fuyant le regard du garçon. Une rage qui l’empêcha d’apercevoir les esprits qui commençaient à roder autour d’eux attendant juste le bon moment pour sortir de l’ombre d’où on pouvait les distinguer. love.disaster |
| | | MAJOR E LONGINQUO REVERENTIA
Dorian Charles Desclève ◗ HIBOUX : 164 ◗ REVELATEUR : ◗ PSEUDO : Unserious/Agnès/Alistair Adhémar ◗ CREDITS : Unserious ◗ SANG : premier Prince du Sang de France ◗ PENSINE : excellent duelliste, prince bègue dont tout le monde a entendu parler.
CARTE CHOCOGRENOUILLE ◗ LIENS:
| Sujet: Re: SUJET MYSTERE: Le Berry Jeu 21 Nov - 18:17 |
| Wow. Quel accueil chaleureux. Dire que j’en attendais plus de la part de Desmond serait mentir. Mais la froideur avec laquelle il me salue me renferme un peu plus sur moi-même. Décidément, je me demande parfois ce qu’Elysée a bien pu lui trouver. Bien sûr, le côté demi-vélan doit jouer. Mais l’arrogance du blondinet le rattrape souvent. Je ne peux m’empêcher de l’observer, sans dire un mot. Il ramène Elysée contre lui, lui souffle des mots à l’oreille. Détestable. Je déglutis, détourne le regard. Je savais que je n’aurais jamais du venir ici. Il était évident qu’Elysée trouverait un moyen de s’y rendre, comme chaque année. Et elle avait choisi la pire personne au monde pour l’accompagner. Après tout, je ne l’avais pas volé. Mais je reste étonné de voir la haine que semble me vouer le jeune-homme. Mon amie n’a pas l’habitude de parler de ses problèmes. Et si elle l’a fait, c’est qu’elle doit vraiment souffrir de la distance que je nous ai imposée. Je suis tellement idiot, parfois. Le cri retentit, et je vois Desmond se tendre. Alors, on n’est pas aussi brave que l’on veut le faire croire ? « Je suppose que si nous voulons avoir le fin mot de l'histoire, il faudrait se décider à aller contempler la source de nos inquiétudes. Cela ne peut être qu'une manifestation de blagueurs moldus ». Il nous demande notre avis, sans détacher ses yeux de mon amie. Et moi qui croyais ne pas pouvoir le haïr davantage. Je secoue la tête, un petit sourire au coin des lèvres. « B-bien sûr, des b-blagueurs moldus ». Il a beau ne pas me prendre au sérieux, je ne me voile pas la face – contrairement à lui. Inutile de prétendre qu’il s’agit d’une simple farce. N’importe qui possédant une once de sang sorcier peut se rendre compte de l’énergie magique que dégage cet endroit. Je lance un regard plein de sens à Elysée. Alors, c’est lui qui t’accompagne, désormais. C’est lui qui est censé te rassurer. Mais dis-moi, te sens-tu vraiment en sécurité dans ses bras ? Es-tu sûre qu’il pourra te protéger si la situation tourne mal ? « La seule ch-chose raisonnable à faire est de t-t-trouver d’autres personnes ». De préférence, vivantes. Je les regarde, attendant une approbation, mais elle ne semble pas venir. Bien sûr, personne ne me fait confiance. Qu’est-ce que le prince bègue peut bien y connaître ? Je déglutis, pris au piège des décisions des autres. Je sais qu’aucun d’entre eux ne suivra mes conseils, tout simplement parce que je n’ai pas d’importance. Je ne suis rien. Ce Desmond, ce garçon que je déteste à cet instant, est celui que l’on écoutera. Parce qu’il est éloquent, beau, fort. Parce qu’il tient dans ses bras la personne la plus têtue au monde, qui n’ira jamais dans mon sens. Et qu’à deux contre deux, en admettant que l’autre jeune-fille se range de mon côté, nous n’aurons pas le choix. « Allons voir » déclare mon amie. Oh, comme tu es prévisible, ma belle. Comme j’aurais aimé avoir tort, surtout. Je savais pertinemment que tu voudrais me contredire, même si tu crèves de peur. Tout sauf paraître faible devant moi, c’est cela, hein ? Elle fait quelques pas puis se tourne vers moi. « Tu viens, tu ne vas quand même pas rester seul … ici ? ». C’est donc ça. Tu vas prétendre que tout va bien. Devant Desmond, tu n’oseras même pas dire que tu as peur de cet endroit, comme depuis des années. Notre rituel. Tu sembles l’oublier un peu vite. Oublier que tu te blottissais contre moi. Que tu m’as embrassé à quelques mètres d’ici il y a un an. Ça n’a plus d’importance, n’est-ce pas ? Je hoche légèrement la tête pour montrer ma désapprobation, mais malgré tout, j’avance de quelques pas, suivant le petit groupe qui a pris la tête. C’est une mauvaise idée, je le sais, je le sens. Mais soit je les suis, soit je reste seul ici, en tête à tête avec moi-même. Joyeux programme… « Lumos » murmuré-je, une appréhension palpable dans la voix. La nuit s’épaissit alors que nous avançons en direction des cris. Des fantômes, tout autour de nous. Je le sais, je le sens. J’essaye de balayer les alentours avec ma baguette, de façon à ne rater aucun détail, mais leur présence m’échappe toujours. Je ne veux pas tellement connaître leur cachette, savoir quel est l’endroit d’où ils nous guettent. Mais j’aimerais vraiment savoir quelles intentions les animent, et si je dois craindre pour la vie d’Elysée. |
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| Sujet: Re: SUJET MYSTERE: Le Berry Mer 15 Jan - 14:23 |
| sujet mystère : le berry bûchers, apparitions, ombres.« Hors-jeu » Le sujet se poursuit, mais Glwadys et Desmond deviennent des PNJ
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| Sujet: Re: SUJET MYSTERE: Le Berry |
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